Elie Baup : ''Un match difficile nous attend''

Comment s'est passée la semaine après la lourde défaite comme face au Paris Saint-Germain ?
Elie Baup : Il faut vite se replacer dans la globalité de notre action. Nous avons dix-sept points à prendre en quinze matches. Une gifle comme celle-là laisse un goût amer. Il faut évacuer et se projeter sur le match à Valenciennes. On ne peut pas être amer tout le temps. Un match difficile nous attend, dans un contexte de lutte pour le maintien. Nous devons réunir toutes nos forces pour être le plus cohérent possible.

C'est une série de quatre rencontres face à des concurrents direct dans la lutte pour le maintien qui s'ouvre...
Elie Baup : C'est le premier des quinze matches qui nous restent pour le maintien. Nous ne devons pas revenir sans points. On ne pense pas à une série. Nous devons nous concentrer sur le prochain match, avec en ligne de mire l'objectif principal, le maintien.

Pour vous, où se situe le niveau de Nantes ?
Elie Baup : Là où nous sommes, 13ème. Il y a la réalité du terrain. Il faut qu'on s'arrache. Il ne faut pas rêver. On a vu le niveau de ceux qui prétendent à la Ligue des Champions...

Les absences peuvent-elles provoquer des modifications tactiques ?
Elie Baup : On fait avec le groupe disponible. Tall, N'Daw et Moullec sont forfaits. Bagayoko est encore suspendu trois matches. Ce sont surtout des idées de jeu et de collectif qu'il faut mettre en place. Face à Paris, nous étions trop éparpillés sur le terrain. Il n'y avait pas de harcèlement du porteur du ballon.

"La préoccupation est collective"

En l'absence d'Ibrahim Tall et de Guillaume Moullec, la question de votre latéral droit se pose. Un jeune pourrait-il apparaître ?
Elie Baup : J'en ai discuté avec Laurent Guyot. Il n'y a pas de jeune prêt, à ce poste. On constate d'ailleurs qu'il y a toujours des jeunes Nantais en sélections nationales jusqu'à 17 ans. Après, plus rien. C'est là qu'il faut travailler. D'où l'intérêt d'un groupe de post-formation pour les jeunes de 19-20 ans et les jeunes professionnels. On peut alors les faire travailler deux à trois fois par semaines, là où il y a déficit.
Pour revenir à la question, il y a plusieurs options. Nous avons une charnière centrale qui fonctionne, et il ne me viendrait pas à l'idée de déplacer Pierre, par exemple. Mais face à Paris, il ne faut pas résumer le match à l'absence de latéral droit. La préoccupation est collective.

A Valenciennes, vous retrouverez Jean-Claude Darcheville, un joueur que vous avez bien connu à Bordeaux...
Elie Baup : Dans un match, la différence se fait souvent sur l'attaquant. On travaille pour avoir des blocs équipe qui ne libèrent pas d'espaces. Mais pour gagner un match, ça se joue sur les qualités de l'attaquant.
Valenciennes a mis l'accent sur ce poste, à la finition. En plus de ses qualités sur le terrain, Darcheville est quelqu'un qui amène de la bonne humeur et du dynamisme au sein du groupe.