Elie Baup : ''Pas le droit au relâchement''

Grenoble, un nouvel adversaire direct dans la lutte pour le maintien...
Elie Baup : Oui, rien n'a changé. La dernière journée a été "neutre", à l'exception de Sochaux. Grenoble était une équipe flamboyante du début de saison. Aujourd'hui, ils sont dans la même situation que nous. Nous devons continuer à lutter et grappiller des points.

Une série qui ne permet pas de relâchement...
Elie Baup : Nous n'avons jamais le droit au relâchement. Rien n'a changé. Malgré les difficultés et les absences, on continue à prendre des points, dans cet objectif des quarante-deux points. Il reste treize matches, alors on continue.
Nous avons connu beaucoup d'absences, la longue suspension de Baga... Mais on reste solidaires. Il y a toujours de l'envie et du travail. C'est encourageant. Bien que toujours dans la difficulté, nous sommes en progrès.

Comment jugez-vous votre parcours ?
Elie Baup : En six matches depuis la phase retour, nous avons deux victoires pour deux nuls et deux défaites. Si on maintient ce rythme, c'est bien. Nous sommes dans un bon parcours et nous devons le maintenir. On doit continuer sur cette trajectoire.
Tous les jours, les joueurs montrent qu'ils veulent aider l'équipe. L'objectif est de se maintenir.

"Il y a une grande solidarité et de la générosité"

Grenoble, c'est surtout un gros bloc défensif...
Elie Baup : Ils restent sur deux performances face à Bordeaux et Paris. Ils ont recruté l'attaquant Boya qui est un bon point fixateur devant la défense adverse. C'est une équipe difficile à déplacer et à mettre en difficulté. C'est une équipe bien dans ce qu'elle sait faire. Il faudra les surprendre tout en conservant notre équilibre. Il est important de gagner des points.
Face à une défense en bloc, il faut utiliser la largeur du terrain et faire appel à du jeu court entre les lignes. Ca suppose de la qualité technique. Le dire, c'est une chose. Ce n'est pas évident.

Comment expliquez-vous les difficultés de Nantes pour s'imposer à domicile ?
Elie Baup : Le seul match gênant, c'est face à Paris. Pour le reste, ça arrive à tout le monde de faire des matches nuls à domicile. A l'image de Marseille, par exemple.

Face à Caen, Paris et Bordeaux, vous avez rapidement menés...
Elie Baup : A Valenciennes aussi. On prend des buts vite. Il faut se dire d'aller jouer dans le camp de l'adversaire et non chez nous. Parce que là, on se met en danger.

Quel message pourriez-vous adresser au public qui vous soutient toujours ?
Elie Baup : Le message est de continuer. Personne ne triche sur le terrain. Tout le monde essaie de tout donner, personne ne se cache ou au contraire ne tente de ramener la couverture à lui. Il y a une grande solidarité et de la générosité. Il faut continuer à nous aider, en sachant que le dénouement se jouera peut-être à la dernière journée.