Marseille 2-0 FC Nantes : L'OM était trop fort...

Décidément, la route vers le maintien est bien dure. Alors que les choses semblaient bien engagées fin janvier, les mois de février et de mars ont apporté leur lot de déconvenues. Et Nantes de se retrouver au point de départ...
Honnêtement, pouvait-on compter sur ce déplacement au Vélodrome pour espérer relancer la machine ? Pourquoi pas ! Le match aller avait bien été marqué du sceau de l'héroïsme des joueurs des rives de l'Erdre. Et la première mi-temps de cette rencontre de la 29ème journée en prenait le chemin.

Après un premier quart d'heure difficile où Marseille poussait pour faire la différence d'entrée - sans vraiment mettre Jérôme Alonzo en danger -, les Nantais desserraient peu à peu l'étau olympien. La meilleure occasion de la mi-temps étant d'ailleurs à mettre à leur crédit. En contre, Mamadou Bagayoko lançait Guirane N'Daw à gauche qui s'avançait et centrait pour son attaquant, trop court d'une pointure de chaussure.
Pour le reste, les deux formations terminait la première période par des frappes à mi-distance, sans réel danger pour les portiers.

Gerets remet de la fraîcheur

Au retour des vestiaires, Erik Gerets changeait ses hommes de couloirs, Zenden et Ben Arfa apportant fougue pour les Olympiens et déséquilibre pour la défense nantaise... Si Jérôme Alonzo s'employait de belle manière sur une reprise du gauche de Brandao - amenée par Zenden - (46'), il ne faisait que repoussait ce qui semblait de plus en plus inéluctable.
Chaque débordement de Zenden à gauche ou chaque dribble de Ben Arfa à droite était à deux doigts de se montrer décisif. A la baguette, Valbuena était proche de profiter d'un ballon mal repoussé par le portier nantais au-dessus de la tête de Brandao, mais sa tentative de lobb retombait derrière la transversale (53').

Finalement, l'ouverture du score venait sur un coup de pied arrêté, un coup franc pour une faute inexistante... Quoiqu'il en soit, Zenden bottait le cuir au premier poteau, pour la tête plongeante de Civelli : 1-0 (55'). Le Vélodrome exultait ! D'autant que Brandao doublait très rapidement la mise, sur un nouveau centre de Zenden : 2-0 (59').
Déjà compliquée, la mission des Nantais devenait alors impossible. Sur corner, Mamadou Bagayoko n'accrochait pas le cadre (64'). Trop peu, face à un adversaire en pleine forme - sans doute l'équipe la plus impressionnante du moment -, pour pouvoir ramener l'espoir.

Nantes s'inclinait donc pour la treizième fois de la saison. Au classement, les positions restent inchangées, en attendant les matches, ce dimanche, de Sochaux et Saint-Etienne, respectivemeent à Lyon et Lorient. Mais que c'est dur pour les nerfs. La trêve internationale qui s'ouvre sera importante pour recharger les accus avant un dernier sprint où il faudra être fort, très fort, dans les têtes.