07 janvier 2017

''Aborder chaque match avec la même envie''

Valentin Rongier

En conférence de presse avant le déplacement à Blois, Valentin Rongier a rappelé l'importance de l'état d'esprit des joueurs avant un match qui sera difficile. "Nous devons les respecter et jouer à 100%", a rappelé le milieu de terrain.

Les fêtes ont-elles fait du bien ?
Valentin Rongier :
Ca fait du bien de revoir toute la famille. Ces périodes sont faites pour se ressourcer, passer un peu de temps avec nos proches. Ca m'a fait beaucoup de bien.

Et il a fallu vite se remettre au travail...
Valentin Rongier :
C'est ce que nous demande le coach. Nous devons faire attention à notre hygiène de vie, encore plus qu'avant. Il est très pointu là-dessus. Je trouve que c'est une bonne chose. Nous sommes encore plus professionnels que nous l'étions avant. Ca ne peut que nous permettre d'avancer. On s'est remis vite dans le bain et tout se passe bien.
Le coach ne nous laisse rien passer. Ca ne peut que nous faire progresser. Je n'ai connu que trois coaches dans ma petite carrière. Ce sont trois manières différentes de travailler. Mais en matière d'hygiène de vie et de détails, il est vraiment axé sur ces questions. On est pesé régulièrement, on doit faire attention à ce qu'on mange, on passe du temps ensemble... Avec trois victoires en trois matches, ce n'est que du positif. En espérant que ça continue comme ça.
On est footballeurs professionnels. Ca demande beaucoup de sacrifices, mais on a rien sans rien. On met toutes les chances de notre côté pour réussir la meilleure deuxième partie de saison possible.

Le mois de janvier est déjà très chargé...
Valentin Rongier :
Je ne sais pas si janvier sera décisif, mais il sera très important. Il faut aborder chaque match avec la même envie, que ce soit en Coupe de France, en Coupe de la Ligue ou en championnat.
C'est une période un peu compliqué avec le froid. Il faut faire attention et pouvoir enchaîner les matches de la même façon. Le coach aura besoin de tout le monde. Il faut qu'on soit tous concernés, à fond dans le projet.

Sur quoi a porté le travail pendant la trêve ?
Valentin Rongier :
C'est complet. Après, la différence est que toutes les préparations athlétiques se font avec ballon. Le coach veut qu'on retrouve les efforts qu'on fait en match. Il faut garder la lucidité. On fait beaucoup de tactique, de repositionnement défensif, des circuits de ballons offensifs... On travaille beaucoup de choses.
C'est vrai que c'est dur, que ça tire sur le corps. Mais si on veut y arriver, il faut en passer par là. Il faut répéter les efforts. C'est à nous d'avoir une bonne hygiène de vie et de nous reposer quand on en a l'occasion.

Blois, un match piège ?
Valentin Rongier :
Ca ressemble un peu à Mante-la-Jolie l'année dernière, avec un terrain gelé. Avec les conditions qui s'annoncent, ça risque d'être très compliqué. On sait que ces équipes donnent tout contre des professionnels. A nous de les respecter et de jouer le match à 100%. Faire ce qu'on sait faire.

Comment avez-vous préparé ce match ?
Valentin Rongier :
Par des circuits offensifs, des repositionnements défensifs... on travaillera aussi en vidéo. Quelque soit l'équipe en face, il attend qu'on joue de la même façon. Ca ne changera pas notre façon de faire.

Avez-vous travaillé des alternatives tactiques ?
Valentin Rongier :
On a commencé à parler d'autres schémas tactiques. Mais il ne veut pas aller trop vite pour ne pas nous embrouiller.

Comment vivez-vous la fougue de Sergio Conceiçao sur le banc de touche ?
Valentin Rongier :
C'est un coach qui nous harangue. Il dégage de l'énergie. Moi, ça me motive. Chacun réagit différemment.

Comment trouves-tu ta place au sein de cette équipe ?
Valentin Rongier :
C'est compliqué. Mon début de saison est mitigé. Je me suis blessé, le coach est arrivé alors que j'étais en reprise. Il n'a pas pu me voir évoluer directement. Il a mis en place une équipe qui fonctionne bien. Il n'a pas de raison de la changer. C'est à moi de continuer à travailler pour lui montrer que j'ai ma place de titulaire. Il fait ses choix, je les respecte.
Je ne suis pas inquiet. Je sais de quoi je suis capable. S'il y a des joueurs qui arrivent, c'est à moi d'être meilleur qu'eux. Même si un coach venait à me dire que je ne vais pas jouer, je lui montrerai que j'ai ma place et que je peux jouer.

Blois Foot 41 - FC Nantes

32ème de finale de la Coupe de France
Samedi 7 janvier 2017, 18h - Stade des Allées Jean Leroi

Par F.C et J.J.


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