Le FC Nantes a décidé de sortir de sa réserve et réagir au discours victimaire tenu par le groupe "Brigade Loire", tendant à influencer l’opinion, via les réseaux sociaux et/ou la Presse, lequel jette l'opprobre sur le Club et discrédite les procédures en cours diligentées par les Autorités.
A cet égard, l’évocation par ce groupe des évènements intervenus depuis le 5 novembre 2016 (Nantes - Toulouse), faisant l'objet de son dernier communiqué du 24 janvier, en est la parfaite illustration.
Le FC Nantes ne souhaite pas revenir, point par point, sur la présentation  éminemment subjective des faits relatés par la "Brigade Loire", laissant le soin aux Autorités compétentes d’apprécier les responsabilités des personnes mises en cause dans le cadre des procédures en cours.
Pour autant, lassé par la multiplicité des inexactitudes et le dénigrement qu'il subit depuis plusieurs mois, le Club souhaite rétablir certaines vérités :
Si la seule responsabilité du FC Nantes est engagée, en l’absence de dispositions prises pour assurer la bonne organisation d’une rencontre, il appartient également à l’Autorité préfectorale et ministérielle (à domicile comme à l'extérieur), d’apprécier le risque de troubles à l’ordre public.
A cet égard, les diverses décisions prises en matière de contrôle, déplacements en bus, exigence de contremarques, parcages réduits, arrêtés préfectoraux … entrent dans ce cadre. A titre d'exemple, les faits ci-dessous listés ne peuvent pas être de nature à susciter la bienveillance du Club et des Autorités :
- Agression de policiers et stadiers devant le stade Marcel Saupin
- Intimidation et menace sur stadiers au stade de la Beaujoire,
- Bagarre avec des supporters visiteurs (Nice, Bordeaux,...)
- Violences sur des policiers (Ă Caen)
- Agression de véhicules légers et bus de supporters visiteurs à leur arrivée au stade (Metz, Rennes...)
- Découverte de quarante fumigènes dans les toilettes visiteurs à Lorient lors de l'inspection d'avant match et d’une trentaine de fumigènes au stade Marcel Saupin (CFA, Nantes - Rennes, le 26 novembre 2016) dans une structure non équipée en vidéosurveillance
- Diffusion, au stade, au centre d'entraînement et dans la ville de Nantes, de centaines d’autocollants portant les visages de quatre dirigeants et salariés du club avec la phrase "dégageons les"
- Insultes perpétuelles à l’encontre de la direction du FC Nantes en tribune et sur les réseaux sociaux
Comment peut-on se prévaloir d’un soutien sans faille à son équipe et faire courir au Club le risque de huis-clos ?
Comment peut-on se vanter de respecter son équipe, son Club, en s'attaquant sans relâche à ses dirigeants et ses salariés ?
Par ailleurs, le FC Nantes s'interroge sur les conditions dans lesquelles il pourrait entretenir des relations constructives avec un groupe de supporters n'agissant pas dans le cadre d'une structure juridique. Cette situation singulière ( tous les autres groupes de supporters du FC Nantes revêtant la forme d'associations régies par la loi de 1901 et déclarées comme telles en Préfecture ) n'est pas sans poser des difficultés au Club en termes de fiabilité des engagements pris au nom de ce groupe par des "interlocuteurs officiels" dénués de réels pouvoirs, et de responsabilité en cas d'incidents graves.
Le FC Nantes a besoin du soutien de tous ses supporters mais pas à n'importe quel prix. La sécurité de tous, le respect des règlements, la non-violence physique et verbale dans les stades, constituent, pour le Club, des préalables au dialogue.
Le FC Nantes s’en est ouvert, en de multiples occasions, aux "interlocuteurs officiels" du groupe Brigade Loire, mais attend toujours, de leur part, une position claire et sans ambiguïté. Dans cette perspective, le Club a pris acte du souhait exprimé  par  ce groupe  de "renouer le  dialogue".