C'est fait ! Nantes a enregistré son deuxième succès consécutif, 1-0 face à Saint-Etienne, et consolide sa sortie de la zone de relégation. Mais plus que le score, c'est aussi la manière qui marque. Si Nantes joue tous ces matches comme ça...
Certes, le résultat est là . Mais la manière a suivi. Nantes a confirmé son renouveau en s'imposant face à Saint-Etienne, 1-0. Un centre au cordeau de Da Rocha sur un corner joué à deux et un exemple de tête décroisée de Bekamenga au point de penalty qui ne laisse aucune chance à Viviani (28').
Si les Nantais n'avait pas pu enchaîner un deuxième succès consécutif après leur victoire face à Valenciennes sur cette même pelouse de la Beaujoire, cette fois, ils ont confirmé que les choses vont mieux. Vainqueurs de Grenoble avant la trêve internationale, les Jaunes ont montré de fort belles choses et une grosse solidarité pour prendre l'ascendant sur une formation stéphanoise toujours autant redoutée.
Sur le papier, en effet, les Verts - 13ème avant cette confrontation - évoluent à l'échelon européen et leur attaquant - Gomis - est l'un des meilleurs "pistoleros" du championnat. Et les Verts restaient sur une série de deux succès pour un match nul.
Mais comme pour ajouter à leur motivation, les hommes d'Elie Baup ont joué pour Guirane N'Daw, dans la douleur après le décès de son fils.
Un premier quart d'heure digne d'une partie d'échec, puis Gomis et Dernis lancent les premières banderilles (17' et 19'). Mais Nantes n'est pas en reste et Bekamenga, comme une répétition de ce qui deviendra l'ouverture du score, place une tête qui manque de peu le cadre (20'). Il faudra attendre la 28ème minute de jeu pour que le Camerounais ne libère les siens.
Et cette libération transpirait dans le jeu. Nantes prenait l'ascendant dans tous les compartiment du jeu. Bien plus présent dans l'impact physique et combinant à merveilles, les Jaunes prenaient d'assaut le camp stéphanois. Mais Viviani est resté épargné, les Verts érigeant littéralement une muraille devant leur surface.
En seconde période, Nantes se fait plus prudent, bien conscient qu'il faudra tenir les quarante-cinq minutes avant la délivrance. Ce qui n'empêche pas Bekamenga - décidément l'homme le plus dangereux de la partie - de tenter de doubler la mise, sa tête étant contrée en corner par Sauget (47'). Et au moment où Nantes se lâche un peu face à la relative passivité de la formation de Laurent Roussey, Dernis vient rappeler que le danger peut venir de partout, Jérôme Alonzo repoussant le danger d'une manchette (61'). Il devra le faire de nouveau, face à Perrin (71'). Et si Nantes laisse un peu le ballon à son adversaire, c'est aussi pour tenter de le crucifier par un contre. Klasnic (61') puis Bekamenga (67') sont ainsi à deux doigts de doubler la mise.
En fin de rencontre, Saint-Etienne jette ses dernières forces - Dimitri Payet, à la limite des crampes -, mais se montre trop brouillon pour espérer forcer le verrou nantais.
Avec ce deuxième succès consécutif, Nantes consolide sa sortie de la zone rouge et rejoint la quatorzième place au classement. Mais les yeux des Nantais ne parvenaient pas totalement à cacher la tristesse du drame personnel de l'un des leurs.
Par F.C. - Photos fcnantes.com