07 décembre 2011
Fabrice Pancrate : ''y croire et être plus régulier''
Passeur décisif en Coupe de France, buteur lors de ses deux dernières entrées en jeu, Fabrice Pancrate retrouve avec efficacité et beaucoup de plaisir le rythme de la compétition. Comme pour l'expérimenté milieu de terrain, qui s'est accroché avant de recouvrer la plénitude de ses moyens, l'équipe doit "y croire et être plus régulière". Entretien avec Fabrice Pancrate.
Fabrice, tu retrouves le rythme de la compétition, et le chemin des filets. On imagine que c'est une satisfaction…
Fabrice Pancrate : "Oui, ça fait plaisir. J'étais blessé depuis un moment et dans l'impossibilité de m'exprimer sur le terrain. Maintenant, même si c'est toujours appréciable de marquer, la défaite reste amer".
Les pépins physiques sont oubliés ?
Fabrice Pancrate : "Je ne me pose pas ces questions. Maintenant c'est derrière moi. J'ai repris depuis près d'un mois avec le groupe et je n'y pense plus du tout. Je m'entraîne normalement et du mieux possible. Après, on n'est pas à l'abris d'une rechute. Mais je ne veux pas douter. C'est la meilleure façon de se préparer."
On te voit souvent discuter avec les autres joueurs. Te sens-tu investi d'un rôle de "grand frère" ?
Fabrice Pancrate : "Indirectement, on a un rôle. On aime faire partager notre expérience, même si je me fais parfois chambrer par mes coéquipiers ! (sourire). Quand j'ai débuté, les anciens jouaient ce rôle. On se doit de transmettre. Mais c'est aussi intéressant de voir les jeunes demander des conseils et être à l'écoute."
Certaines de tes entrées en jeu ont été accompagnées de sifflets. Quel est ton sentiment ?
Fabrice Pancrate : "Les critiques ont été légitimes. Mes premiers matches n'étaient pas de bonne facture. Il y a beaucoup d'attentes. Je ne suis pas dupe, je sais ce qu'il en est. Je ne suis pas le premier qu'on a critiqué, et je ne serai pas le dernier. Ça fait malheureusement partie du jeu. Il ne faut pas se le cacher. La meilleure réponse reste le terrain. Si tu es bon, les gens seront cléments, et derrière toi."
Quel regard portes-tu sur cette première partie de saison ?
Fabrice Pancrate : "Au vu de certains matches, on aurait pu accrocher le podium. Je pense à Boulogne, Tours… On ne va pas refaire tout le championnat. Si on en est là , c'est que nous avons manqué de concentration et d'expérience par moment. Le championnat reste serré. Rien n'est joué même si nous sommes à six points du troisième, et à onze du premier. Tout le monde peut encore prétendre à la montée. Lens était au plus bas, aujourd'hui ils sont avec nous. Il suffit d'y croire et d'être un peu plus régulier dans nos résultats pour être plus ambitieux par la suite. L'important aujourd'hui, c'est d'être constant et bonifier les victoires glanées à la maison. J'ai confiance en ce groupe et en l'équipe. Je sais qu'il suffit d'un petit "truc" pour accrocher le podium. Et y rester."
Ton record est de cinq réalisations à Paris et au Mans. As-tu un objectif particulier ?
Fabrice Pancrate : "Je ne me fixe jamais d'objectif sur ce plan là , peut-être justement de peur d'en faire une fixation et d'oublier l'essentiel. J'essaye simplement de faire au mieux. Si j'ai l'opportunité, je ne me gênerai pas pour marquer, mais plaçons la barre des objectifs collectifs en premier, avant de penser à ceux plus personnels."
Fabrice Pancrate : "Oui, ça fait plaisir. J'étais blessé depuis un moment et dans l'impossibilité de m'exprimer sur le terrain. Maintenant, même si c'est toujours appréciable de marquer, la défaite reste amer".
Les pépins physiques sont oubliés ?
Fabrice Pancrate : "Je ne me pose pas ces questions. Maintenant c'est derrière moi. J'ai repris depuis près d'un mois avec le groupe et je n'y pense plus du tout. Je m'entraîne normalement et du mieux possible. Après, on n'est pas à l'abris d'une rechute. Mais je ne veux pas douter. C'est la meilleure façon de se préparer."
On te voit souvent discuter avec les autres joueurs. Te sens-tu investi d'un rôle de "grand frère" ?
Fabrice Pancrate : "Indirectement, on a un rôle. On aime faire partager notre expérience, même si je me fais parfois chambrer par mes coéquipiers ! (sourire). Quand j'ai débuté, les anciens jouaient ce rôle. On se doit de transmettre. Mais c'est aussi intéressant de voir les jeunes demander des conseils et être à l'écoute."
Certaines de tes entrées en jeu ont été accompagnées de sifflets. Quel est ton sentiment ?
Fabrice Pancrate : "Les critiques ont été légitimes. Mes premiers matches n'étaient pas de bonne facture. Il y a beaucoup d'attentes. Je ne suis pas dupe, je sais ce qu'il en est. Je ne suis pas le premier qu'on a critiqué, et je ne serai pas le dernier. Ça fait malheureusement partie du jeu. Il ne faut pas se le cacher. La meilleure réponse reste le terrain. Si tu es bon, les gens seront cléments, et derrière toi."
Quel regard portes-tu sur cette première partie de saison ?
Fabrice Pancrate : "Au vu de certains matches, on aurait pu accrocher le podium. Je pense à Boulogne, Tours… On ne va pas refaire tout le championnat. Si on en est là , c'est que nous avons manqué de concentration et d'expérience par moment. Le championnat reste serré. Rien n'est joué même si nous sommes à six points du troisième, et à onze du premier. Tout le monde peut encore prétendre à la montée. Lens était au plus bas, aujourd'hui ils sont avec nous. Il suffit d'y croire et d'être un peu plus régulier dans nos résultats pour être plus ambitieux par la suite. L'important aujourd'hui, c'est d'être constant et bonifier les victoires glanées à la maison. J'ai confiance en ce groupe et en l'équipe. Je sais qu'il suffit d'un petit "truc" pour accrocher le podium. Et y rester."
Ton record est de cinq réalisations à Paris et au Mans. As-tu un objectif particulier ?
Fabrice Pancrate : "Je ne me fixe jamais d'objectif sur ce plan là , peut-être justement de peur d'en faire une fixation et d'oublier l'essentiel. J'essaye simplement de faire au mieux. Si j'ai l'opportunité, je ne me gênerai pas pour marquer, mais plaçons la barre des objectifs collectifs en premier, avant de penser à ceux plus personnels."
Par A.D.
