FC Nantes 1-1 OM : Nantes fait de la résistance !

C'était Fort Alamo ! Nantes a résisté et a bien failli remporter une bataille qui semblait perdue d'avance tant la première attaque de Ligue 1 a de quoi faire peur. Même privée de Niang et Cheyrou, la formation d'Erik Gerets se devait de se reprendre après une semaine noire.
Dès les premières minutes de la rencontre, le ton est donné. Marseille fait circuler le cuir pour obliger son adversaire à courir et le forcer à ouvrir une brèche. La mobilité et la percussion de Ben Arfa, Ziani ou encore Koné aurait bien pu faire la différence. Mais en l'absence de Jérôme Alonzo - blessé à Lorient -, Tony Heurtebis était dans un grand soir (15', 33', 39'). Comme Michael Gravgaard (7') et Jean-Jacques Pierre (26').

Refusant de subir, les Nantais lancent quelques offensives. David De Freitas touche le petit filet (9') et Bekamenga bute sur Mandanda, qui sortira d'ailleurs à la mi-temps, touché à la cuisse gauche (31').
Mais l'essentiel des débats reste orchestré par les Olympiens. Jusqu'à ce missile, cette impressionnante frappe de Maréval sur un corner repoussé qui file tout droit dans la lucarne gauche de Mandanda, médusé : 1-0 (44'). Juste avant la pause, de quoi revenir sur la pelouse avec le sourire.

Mais un sourire qui ne durera pas. Tant les Nantais ont ensuite passé la quasi intégralité de la mi-temps dans leur camp pour défendre cet avantage au tableau d'affichage. Taïwo tente de répondre à Maréval, mais son missile à lui file juste à gauche de la lucarne (54').
Son équipe ne trouvant pas la faille, Erik Gerets tente de forcer le verrou et fait entrer Samassa. Presque payant (77'). L'égalisation viendra ensuite alors qu'Ivan Klasnic était resté au sol après un contact avec Riou, le portier olympien. Ce dernier relance et Koné se retrouve à l'entrée de la surface. L'attaquant ne se pose pas de question et frappe en force. Le ballon file sous la transversale et, cette fois, Tony Heurtebis ne peut rien faire : 1-1 (78').

Et comme si la mission qui leur avait été assignée n'était pas suffisamment compliquée, les Nantais finissent la partie à dix contre onze. Sanctionné d'un deuxième avertissement pour une main dans la surface adverse, Christian Bekamenga rejoint le vestiaire à dix minutes du terme de la rencontre (82').
Entrevoyant la possibilité de repartir avec les trois points, Marseille poussera jusqu'au bout. Mais les Jaunes se sacrifient à tour de rôle et arrachent le point du match nul. Un point qui fait du bien, pris face à un adversaire de taille, un ogre.

Nantes n'a toutefois pas le temps de savourer. Dès samedi, il faudra confirmer avec un déplacement périlleux, à Lille.