A l'occasion de la 13e journée de Ligue 1, Elie Baup retrouvera son ancien club, le TFC. Si ces retrouvailles resteront anecdotiques, c'est surtout parce que le FC Nantes veut renouer avec la victoire. "Nous devons continuer à prendre des points à domicile", rappelle le technicien. Pour cela, il souhaite s'appuyer sur les prestations de ses joueurs face à Saint-Etienne et Marseille.
Toulouse, un match une nouvelle fois important...
Elie Baup : Surtout par rapport à notre contexte. Nous sommes dans la nécessité de prendre des points, surtout à domicile puisque nous sommes en difficulté à l'extérieur. Nous devons continuer à prendre des points à domicile.
Cette rencontre a-t-elle une saveur particulière pour vous face à votre ancien club ?
Elie Baup : Ce match s'inscrit dans quelque chose de récent. Mais cela avait été plus fort face à Saint-Etienne. Je n'ai passé que deux ans à la tête des pros. Aujourd'hui, je vois surtout que Toulouse a vingt-et-un points, que le maintien est assuré et qu'ils font une belle saison.
Est-ce pour vous une surprise de les voir à ce niveau ?
Elie Baup : Ils ont fait beaucoup de victoires à l'extérieur. C'est ce qui fait basculer les choses. Ma première année là -bas, on termine troisième du championnat. L'année suivante, nous n'étions pas prêts à jouer l'Europe. Il faut se préparer et se donner les moyens pour jouer l'Europe.
'Le maintien, une épreuve vraiment difficile !"
Votre meilleur souvenir à Toulouse ?
Elie Baup : C'est ma jeunesse, la Ville Rose, amoureusement, Nougaro... C'est une ville fantastique !
Sportivement, les cadets nationaux avec lesquels je remporte le championnat au début de ma carrière puis la troisième place décrochée avec les pros.
Le pire ?
Elie Baup : Ca s'est arrêté "connement". Je ne ferai pas de commentaire. Je ne regrette rien. J'ai passé deux saisons qui comptent et me servent. Vous savez, de janvier à mai, on a lutté pour le maintien. C'est une épreuve vraiment difficile. Je suis fier d'avoir réussi.
Un sentiment de revanche ?
Elie Baup : Absolument pas. Il n'en n'est pas question. Ce qui est important, ce sont les équipes. Le reste...
C'est donc une équipe que vous connaissez bien...
Elie Baup : Oui, je connais les joueurs. Maintenant, ce qui compte, c'est notre équipe.
"Dans la mentalité et l'état d'esprit, l'équipe avance"
Ivan Klasnic semble en difficulté pour se montrer décisif...
Elie Baup : C'est toute l'équipe qui est en difficulté. On travaille tous ensemble. On fait beaucoup d'efforts en espérant que ça aille mieux. Il ne faut pas montrer du doigt un joueur en particulier. Il faut souhaiter que ça s'arrange pour l'équipe, pour tout le monde. Ca ira alors mieux individuellement.
Pour le moment, nous faisons des fautes incroyablement naïves. Si on ne s'était pas arrêtés de jouer face à Marseille, je pense que nous aurions pu lutter dix minutes de plus.
La confiance dans les recrues est donc toujours d'actualité ?
Elie Baup : Il n'y a aucun joueur qui fasse preuve de mauvaise foi ou qui ait de mauvaises intentions. Nous sommes en difficulté, mais il faut leur donner de la confiance, les faire travailler et trouver les bonnes complémentarités. La réponse est collective. On ne peut pas juger un défenseur seul, mais sur une relation entre les quatre défenseurs.
Pensez-vous que votre équipe a avancé depuis votre arrivée ?
Elie Baup : Dans l'attitude, le comportement, la relation dans le vestiaire, dans l'envie sur le terrain... Oui, dans l'état d'esprit et dans la mentalité, l'équipe avance. C'est encore limité dans le jeu. Il faut pour cela enchaîner deux ou trois résultats consécutifs. Ca ira alors beaucoup mieux.
Quelle visage attendez-vous de votre équipe, samedi ?
Elie Baup : Je souhaite qu'on ressemble à ce qu'on a montré face à Saint-Etienne et face à Marseille.
Par Propos recueillis par F.C. - Photos fcnantes.com