Elie Baup : "Il faut durer dans le match !"

Y a-t-il un syndrome nantais à l'extérieur ?
Elie Baup : On ne prend pas beaucoup de points. Surtout, dès qu'on prend un but, on montre une certaine friabilité. Il faut être solide, montrer plus de concentration et durer dans le match. Mais ce n'est pas une fatalité. Sinon, autant rester à la maison !

C'est un nouveau duel compliqué qui vous attend à Nice...
Elie Baup : C'est vrai, on ne mise pas sur nous. Le championnat est fait de surprises. On doit se concentrer sur ce qu'on a à faire et sur la manière de le faire. Surtout, ne pas sortir du match avec l'impression d'avoir lâché.

Il faudra donc tenir ?
Elie Baup : Il faut que notre équipe soit concentrée sur la durée pour obliger l'adversaire à forcer le match et à se découvrir. Pour cela, on doit rester dans le match. Le travail de la semaine a été intéressant, ainsi que notre deuxième mi-temps face à Toulouse.

Votre équipe doit vouloir prendre des points partout...
Elie Baup : C'est la notion. Il faut savoir comment se comporter et comment faire pour obtenir le résultat. Et ne pas penser qu'à l'enjeu, au résultat.

Y a-t-il un blocage qui s'opère à l'ouverture du score ?
Elie Baup : Non, mais l'idée que quand on prend un but, tout est fini. Il faut s'inspirer de ce qu'on a pu vivre à domicile face à Toulouse et Marseille.

"Le championnat est fait de surprises"

La réussite de Nice repose-t-elle sur un mélange réussi entre baroudeurs et jeunes joueurs ?
Elie Baup : Nice a l'expérience de la gestion des points. Ils ont connu des moments difficiles et s'est construit peu à peu. Il y a six ou sept joueurs d'expérience hyper professionnels - à l'image d'un Da Rocha, ici - qui s'entraînent beaucoup, tout le temps. Après, il y a cette philosophie de mettre des jeunes. C'est un risque, mais elle a fait ses preuves. Aujourd'hui, Nice est stable et tient un rang qui lui correspond.

En l'absence d'Ivan Klasnic (ndlr : le Croate est suspendu), serez-vous amené à modifié votre dispositif ?
Elie Baup : On verra. Vous savez, en l'absence de Remy, Nice conserve la même organisation. Il se peut qu'on commence dans la même disposition, mais qu'en fonction du match, nous soyons amenés à changer. Comme nous avons déjà pu le faire. Il faut être rationnel par rapport à notre groupe.

Mamadou Bagayoko prendra-t-il la pointe de l'attaque ?
Elie Baup : On verra qui prendra la pointe. Il y a Bagayoko, mais ça peut aussi être Bekamenga. Mamadou est quelqu'un qui peut tenir le ballon et ses courses peuvent obliger la défense adverse à reculer. Derrière, il faut accompagner. L'équipe s'étire souvent et n'accompagne pas ces courses en profondeur. C'est un travail sur lequel nous devons progresser.

Vous pourriez aussi enregistrer le retour de blessure d'Aurélien Capoue...
Elie Baup : Oui, il a une grosse activité dans le couloir gauche. C'est intéressant. Il peut même, selon moi, occuper le poste d'arrière gauche. Il a joué avec la réserve et ça va. Il faut d'ailleurs louer le travail du staff médical à Nantes. Les gens qui reviennent de blessure sont bien préparés.