Nantes a été tout proche d'accrocher son premier match nul à Nice et de mettre un terme à la cruelle série de défaite à l'extérieur. Mais à dix minutes du terme, Mouloungui profitait d'un ballon dans la profondeur pour aller défier et remporter son duel face à Alonzo. Dommage. Car dans le jeu, Nantes a proposé des choses intéressantes.
C'est le lot cruel des équipes qui se battent pour le maintien. Nantes pensait bien avoir fait le plus dur. D'abord en ouvrant le score sur un somptueux coup franc de Guirane N'Daw : 0-1 (8'). Voilà qui ponctuait la bonne entrée en matière des Nantais qui avaient pris à la gorge leur adversaire, invaincu cette saison sur la pelouse du Ray.
Et Frédéric Da Rocha était même à deux doigts de doubler la mise. Sur une longue touche de Rémi Maréval, Mamadou Bagayoko relayait de la tête pour la reprise de son capitaine. Contré une première fois, il reprenait du gauche, Letizi se montrant décisif en repoussant des pieds (14').
Le 4-5-1 élaboré par Elie Baup, en l'absence d'Ivan Klasnic (suspendu), posait bien des difficultés aux Niçois qui se voyaient contraints de redoubler le nombre de passes pour contourner le bloc nantais, ou d'user de longs ballons pour sauter les lignes. A chaque fois, l'équipe des visiteurs se montrait bien compact et pouvait faire jouer son avantage athlétique pour prendre le dessus.
Mais la rencontre tournait ensuite à l'avantage des Aiglons. Et comme pour les Nantais, les Niçois ouvraient le score sur un coup de pied arrêté. Seul au point de penalty, Bamogo profitait de la situation pour reprendre de la tête un coup franc d'Hellebuyck pour tromper Alonzo : 1-1 (20'). Ensuite, le portier nantais devrait s'employer pour repousser les tentatives des Aiglons, notamment par Mouloungui (27').
Au retour des vestiaires, les débats semblaient repartis comme à l'entame de la partie. Nantes prenait une nouvelle fois son adversaire de vitesse et le pressait pour aller inscrire le deuxième but. Letizi sauvait ainsi devant Frédéric Da Rocha sur une longue touche de Maréval pour le relais de Bagayoko (46'). Comme un air de déjà vu...
Décalé par son capitaine, Guillaume Moullec adressait un modèle de centre dans le dos de la défense Rouge et Noire, mais les deux Nantais qui se jetèrent pour couper la trajectoire étaient trop courts (59').
La seule opportunité pour les joueurs de Frédéric Antonetti était à mettre au crédit d'Echouafni qui reprenait de la tête un centre d'Hellebuyck (63'). Pour le reste, Jean-Jacques Pierre et Michael Gravgaard maîtrisaient bien leur sujet. Jusqu'à cette ouverture de Ben Saada, dans la profondeur, pour Mouloungui. Ce dernier s'excentrer et parvenait à tromper Jérôme Alonzo, malgré le retour de Michael Gravgaard : 2-1 (80').
Dix minutes, c'est ce qu'il restait au compteur ! Malgré ses velléités, Nantes devait une nouvelle fois concéder la défaite, hors de ses bases. Si la situation reste inchangée au classement, Nantes a sans doute manqué le coche pour se donner un joker et prendre un peu de distance avec la zone rouge.
souhaitons que ce ne soit que partie remise, pour la venue de Nancy, dimanche 23 novembre (17h), en 15e journée.
Par F.C. - Photo AFP