Nantes pas récompensé

Un stade plein à craquer, une affiche à faire rêver... et encore une désillusion pour les joueurs de Claudio Ranieri qui sont passés tout près.
Tout près d'un exploit qui les aurait vu partager les points avec le leader incontesté du championnat de France.
Organisés en 4-4-1-1, les Canaris entamaient la partie fort en pressant haut leurs adversaires, sans toutefois se créer d'opportunités. "Nous avons été trop timides au début du match", insistait Claudio Ranieri à l'issue de la rencontre.

Paris trouvait l'ouverture du score très rapidement, trop rapidement. Sur un ballon récupéré devant la surface, Cavani décalait à droite pour un écran de Mbappé et la reprise de Di Maria : 0-1 (12'). Les joueurs de la capitale marquaient ainsi sur leur seul tir cadré de la première mi-temps.
Car pour le reste, Nantes contrôlait plutôt bien son adversaire, à l'image d'un Nicolas Pallois rayonnant et sûr de lui, au point d'amortir de la poitrine un centre de Kurzawa pour le remettre à Ciprian Tatarusanu (28').

Se relâchant progressivement dans le jeu, les opportunités se faisaient même jour. D'abord par Andrei Girotto qui gâchait une belle récupération plein axe (26') et surtout par Yacine Bammou qui percutait une première fois dans le couloir droit - sans que son centre n'arrive pour Emiliano Sala (32') -, puis sur une ouverture d'Abdoulaye Touré, Areola intervenant dans ses pieds (33').
Juste avant la pause, Di Maria (37') et Lo Celso (39') manquaient de doubler la mise.

Au retour des vestiaires, les Nantais semblaient plus déterminés encore. "J'ai dit à mes joueurs de jouer", expliquait Claudio Ranieri devant les médias. De fait, Diego Carlos manquait le cadre pour quelques centimètres d'une tête en arrière à la réception d'un centre de Léo Dubois (48').
Profitant d'une passe en retrait mal ajustée, Emiliano Sala était contré in extremis par la sortie d'Areola (56'). Le portier parisien était pourtant bel et bien battu ensuite sur un long coup franc de Léo Dubois, repris de la tête par le meilleur buteur nantais (60'). Mais le juge de touche montrait une position de hors jeu... pourtant inexistante concernant l'attaquant nantais.

Par moment, Paris rappelait que le danger est permanent avec des joueurs de ce calibre. Adrien Rabiot voyait le cadre se dérober pour quelques centimètres (63' et 92'). Mais surtout, Ciprian Tatarusanu préservait l'espoir jusqu'au bout en s'interposant face à Mbappé (85') puis face à Meunier (89').
Jusqu'au bout, Nantes espérait bien revenir dans la partie. Sans y parvenir. On passera sur l'exclusion inexplicable de Diego Carlos dans le temps additionnel...

Les Canaris reprendront le chemin de la compétition dès mercredi avec un déplacement toujours compliqué à Toulouse (19h), avant de retrouver la Beaujoire dès samedi prochain, à 17h, pour le derby de l'Atlantique, face aux Girondins de Bordeaux.