21 janvier 2020

''Il avait le football dans le sang''

Patrice Garande

Juste avant de rejoindre le FC Nantes durant l’été 2015, Emiliano Sala est prêté au SM Caen, par les Girondins de Bordeaux. Un choix déterminant de la part du staff caennais puisque l’attaquant argentin sera l’un des grands artisans du maintien des Bas- Normands dans l’élite. Son coach de l’époque, Patrice Garande, se rappelle d’une personne très impliquée.

SON ARRIVÉE

Patrice GARANDE : "J’ai dit oui dès qu’on m’en a parlé. Sûrement parce que j’ai une affection particulière pour les avant-centres, et plus particulièrement ceux d’Amérique du Sud. Toutes proportions gardées, quand je vois Cavani et sa générosité sur un terrain, je vois Emiliano. Ces joueurs sont des mines d’or pour une équipe. Je savais avant qu’il signe, qu’il avait le football dans le sang."

HUMAINEMENT

"Il fait partie des plus belles personnes que j’ai rencontrées. C’était un garçon génial, fantastique, qui avait toujours la banane. J’avais de très bonnes relations avec lui et je l’aimais beaucoup, comme tout le monde d’ailleurs. Il faisait l’unanimité sur le plan humain."

SPORTIVEMENT

"Quand il est arrivé, il n’avait qu’une seule envie : jouer. Il voulait montrer que Bordeaux se trompait. Emiliano avait besoin de beaucoup de confiance. Je me souviens, c’était toujours l’un des premiers à l’entraînement, jamais blessé et un travailleur incroyable. Il pouvait paraître parfois un peu fruste sur le plan technique mais en revanche, il donnait tout pour le maillot qu’il portait. C’était aussi un grand professionnel, qui en très peu de temps, a marqué le club."

SON GOÛT DU TRAVAIL

"C’était un bosseur, un vrai. Ce n’était pas un joueur qui ne foutait rien la semaine et qui se contentait de jouer le samedi (sic). Dès qu’il était à l’entraînement, il était heureux. Dès qu’il chaussait les crampons, il avait le sourire. Et surtout, il donnait toujours le meilleur de lui-même et disputait chaque match comme si c’était le dernier."

DEUX ANECDOTES

"Je l’ai rapidement surnommé « Batigoal », parce que je savais qu’il était fan de Gabriel Batistuta. Ça m’arrivait aussi de l’appeler « Bati » lors des séances à l’entraînement et je voyais dans ses yeux, qu’il était heureux."

"Je voulais le garder mais les Girondins souhaitaient le vendre et nous n’avions pas les fonds nécessaires pour faire une offre d’achat. Avant d’être transféré à Nantes, nous étions en stage et je l’avais appelé en lui clamant toute mon envie de le voir revenir chez nous. Malheureusement, ça n’a pas pu se faire."

Par M.G


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