La réaction des entraîneurs

Antoine Kombouaré, entraîneur du FC Nantes

"On aurait été très déçus de rentrer au vestiaire avec un seul point. On a beaucoup de caractère et de tempérament. On repousse nos limites. C'est la récompense de la résilience. C'est une victoire complètement méritée.
C'est la première fois que je saute partout comme sur le 2e but. C'était plus fort que moi. Je sais les efforts qu'on fait les joueurs et la ferveur du public nous oblige à aller au-delà de ce qu'on fait. Ca m'a fait beaucoup de bien. Ce sont trois points qui nous lancent dans la compétition et nous servent pour le match de dimanche qui vient très vite.
On s'attendait à une réaction de l'Olympiakos. On prévient les joueurs. Alban est gêné dans sa sortie et le ballon rebondit sur Samuel.
Evann ? Il fait une très grosse première mi-temps, a un creux dans la seconde, il a été là au bon moment dans la surface, là où on l'attend. Ce but est la récompense de son boulot. Il s'est accroché jusqu'au bout.
Les retours des cadres et avoir un banc conséquent, ça faisait longtemps. Ca me donne beaucoup de possibilité et ça nous manquait. Maintenant, il faut gagner. C'est ce que j'attends de mon groupe, dimanche, à Lorient.
Ca s'est aussi joué sur le fil. Ils ont eu des situations. On voulait gagner et on a pris des risques. C'est la récompense d'un groupe qui va au bout. Je suis admiratif de ce que font les joueurs. Je fais ce métier pour vivre de grandes émotions.
C'est monté d'un cran dans l'ambiance. C'est une ambiance Coupe d'Europe. On voit la différence, c'est électrique. Ca transcende les joueurs. C'est une victoire collective pour de grandes émotions."

Carlos Corberan, entraîneur de l'Olympiakos FC

"C'est un goût amer de s'incliner à la dernière minute.
Nous n'avons pas fait le match que nous devions. Nous n'avons pas utilisé les espaces et nous avons souffert en ne remportant pas les duels. Nous faisons mieux en deuxième mi-temps, mais à nouveau, dans les 5 dernières minutes, nous perdons à nouveau les duels.
Prendre des buts en fin de partie arrivent trop souvent ces derniers temps. Sur ce match, il y a une faute sur Aboubacar qui n'est pas sifflé et nous sommes alors en infériorité numérique. Pour jouer à ce niveau, il faut être à 100%"