Il n'a manqué que la victoire

"On a eu trois ou quatre occasions franches, reviendra Michel Der Zakarian à l'issue de la rencontre. Mais il faut quand même dire qu'on a fait une belle saison."
De fait, le tour de stade des joueurs à l'issue de la rencontre pour remercier son public a été l'occasion d'une belle communion. Car le contrat du début de saison était compliqué : assurer le maintien malgré l'interdiction de renforcer l'équipe.

Si Nantes était assuré, mathématiquement, de son maintien depuis la dernière journée, Lorient était encore en quête d'au moins un point en se présentant sur la pelouse de la Beaujoire.
Organisés en 4-3-3, les joueurs de Sylvain Ripoll trouvaient l'ouverture sur une demi-occasion. En percussion, Philippoteau parvenait à centrer... et c'est Papy Djilobodji, malheureux, qui manquait son dégagement : 0-1 (4').

Les Canaris, poussés par un public encore une fois en ébullition, ne laissaient pas à Lorient le temps de savourer. Dans la foulée, Jordan Veretout trouvait, sur corner, la tête de Johan Audel pour le 2 500ème but du FC Nantes en Ligue 1 : 1-1 (6').
Le rythme effréné de début de partie retombait ensuite quelque peu. Mais avant la pause, Nantes remettait un coup de collier pour faire la différence. Mais Lecomte priverait Yacine Bammou d'un but devant son public (38').

Au retour des vestiaires, les deux équipes peinaient quelque peu à retrouver le rythme des premières minutes, mais Lorient manquait de créer la surprise, Olivier Veigneau revenant in extremis dans les pieds de Ndong (54').
La réponse nantaise ne tardait pas et, sur une belle construction entre Johan Audel et Jordan Veretout, ce dernier trouvait le centre au premier poteau pour Yacine Bammou, seul face au but, mais contré à son tour au dernier moment (55').

Nantes se montrait volontaire et décidé. Les efforts répétés, les centres multipliés... Et encore et toujours Lecomte pour priver les Canaris d'une victoire pour leur dernière à la Beaujoire, respectivement face à Yacine Bammou (66') puis Georges Kévin Nkoudou (82').
Qu'importe. Au-delà de la victoire, le public nantais était venu pour faire la fête avec son équipe. Et les Canaris avec leur public. Contrat rempli.