La belle série se poursuit !

Nantes a terminé son marathon de six matches en deux semaines par une belle victoire, probante, face au FC Lorient. "Dans la maîtrise collective, le jeu dans les couloirs... c'est bien, analysera Michel Der Zakarian après-match. On dégage de la puissance, du jeu."

On aurait pu craindre de la fatigue pour ce sixième match en l'espace de deux semaines. Ca ne s'est pas vu lors de ce match face au FC Lorient. Dès le coup d'envoi, les Jaunes plaçaient leur bloc-équipe haut sur le terrain pour mettre la pression sur leurs adversaires.

Les Canaris trouvaient rapidement la récompense. Si Benjamin Lecomte s'interposait une première fois face à Alejandro Bedoya (6'), le portier des Merlus ne pouvait ensuite rien sur la percussion de l'Américain pour servir en retrait Adryan : 1-0 (10')
Les Jaunes entendaient bien enfoncer le clou rapidement. Mais la frappe de Guillaume Gillet filait juste à droite (11') et Youssouf Sabaly voyait sa frappe du gauche contrée dans la surface (19').

Pour autant, la pression nantaise restait constante. Et insistante. Après un coup franc repoussé par la défense lorientaise, le ballon revenait par Guillaume Gillet qui alertait sur le côté droit Adrien Thomasson. Le milieu offensif percutait dans la surface et centrait... pour la tête d'Emiliano Sala qui plaçait le ballon hors de portée de Lecomte : 2-0 (39').

Au retour des vestiaires, les Lorientais restaient tout aussi inoffensifs, bien bloqués par le bloc nantais, et l'énervement guettait les protégés de Sylvain Ripoll.
De son côté, Nantes procédait par touches. Servi par un centre de Youssouf Sabaly, Alejandro Bedoya plaçait une tête juste à côté du but lorientais. Guillaume Gillet (58') n'était pas plus en réussite.

L'espoir revenait quelque peu dans les rangs des Merlus après que Moukandjo ait réduit l'écart en transformant un pénalty : 2-1 (79'). Mais l'exclusion de Gassama quelques instants plus tard (85') compliquait singulièrement la donne.
D'autant que la Beaujoire se régalait et poussait pour soutenir ses protégés. Jusqu'au coup de sifflet final qui voyait une nouvelle victoire des Canaris, les propulsant à la cinquième place du classement, à égalité de points avec Nice, troisième.

"Si on garde cet état d'esprit, beaucoup d'équipes vont commencer à nous craindre, se félicitait Michel Der Zakarian à l'issue de la rencontre. On a personne à craindre. On se battra jusqu'au bout."
En attendant, les Canaris disposent d'une semaine complète pour recharger les batteries et préparer un déplacement toujours difficile, à Bastia.