Les Canaris reviennent de loin

Le scénario de ce match en retard de la 24ème journée de Ligue 1 restera complètement fou. Face à une formation bastiaise en état d'urgence, les Canaris se retrouvaient en supériorité numérique après seulement 10 minutes de jeu.
Organisés dans le même 4-4-2 que face à Dijon - exception faite de Koffi Djidji qui revenait de suspension -, les Canaris devaient d'abord batailler contre les éléments. Après la pluie qui avait contraint le report du match le 8 février dernier, c'est le vent en fortes rafales qui compliquait les débats de ce 1er mars.

Réduit à dix, les Corses se recroquevillaient en défense et compliquaient un peu plus la tâche pour les Jaunes. Valentin Rongier parvenait quand même à se procurer une opportunité sur un ballon mal renvoyé, mais sa frappe filait juste au-dessus (15'). Emiliano Sala se jouait des éléments en plaçant une frappe tendue, mais trouvait Leca sur son chemin (20').
Nantes se montrait patient. Maître du ballon et de la partie, les Canaris cherchaient la faille. En vain. Au retour des vestiaires, ils haussaient le rythme. Yacine Bammou tentait à son tour la frappe tendue, sans trouver le cadre (48'). L'attaquant était tout proche de trouver l'ouverture sur un coup-franc de Léo Dubois, mais son coup de tête n'accrochait pas le but (54). Il insistait à nouveau sur une ouverture de Valentin Rongier, mais son ballon filait encore à droite du but corse (60').

Nantes insistait. Le match était alors à sens unique... jusqu'à ce contre d'Oniangué qui parvenait à trouver Danic à l'opposé : 1-0 (69'). Et Bastia doublait son bonheur sur un coup franc de Bengtsson. Si son ballon était repris sur le montant puis repoussé par Rémy Riou, Oniangué surgissait pour pousser le cuir au fond des filets : 2-0 (75').
Qui aurait alors dit que le scénario allait encore s'emballer ? Nantes ne laissait pas planer le doute très longtemps et, sur un centre de Léo Dubois, Yacine Bammou déviait pour la reprise en demi-volée sous la transversale d'Emiliano Sala : 2-1 (78').

Sergio Conceiçao apportait plus de poids à son offensive avec les entrées en jeu d'Alexander Kacaniklic et Mariusz Stepinski (79'). Nantes poussait et insistait. Et sur un centre de Felipe Pardo, Ruddy Buquet - l'arbitre de la rencontre - désignait le point de pénalty, en réparation d'une faute de Coulibaly sur l'attaquant polonais (87'). Mais Lucas Lima manquait le cadre !
Nantes allait-il devoir se résoudre à s'incliner ? Les Canaris n'en voulaient pas et, sur un long ballon de Guillaume Gillet, Emiliano Sala détournait le ballon dans la course de Diego Carlos : 2-2 (92'). In extremis.

Nantes sauve l'essentiel et poursuit sa série de 4 matches sans défaites. Un résultat qui leur permet de gagner une place au classement. Prochain rendez-vous à Monaco, dimanche, pour le compte de la 28ème journée de Ligue 1.