Le FC Nantes n'y arrive toujours pas...

Avec deux changements par rapport au match de dimanche dernier à La Beaujoire (Traoré et Blas titulaires), les Jaune et Vert veulent aller de l'avant. Mais tout comme les Messins, ils livrent une entame de partie timide avec plusieurs phases de possession sans qu'aucune des deux équipes n'arrivent à inquiéter les portiers. Ni Coco (11’), ni Touré après une bonne projection (13’) ne trouvent le cadre des locaux. Il faut attendre vingt minutes au chronomètre pour voir le jeu se débrider. Les Nantais sont plus portés vers l’avant, à l’image d’une volée de Blas du pied droit qui malheureusement, s’envole (31’). Quelques minutes plus tard, les Messins, eux, trouvent la faille sur leur première situation chaude du match. Après un bon ballon par-dessus la défense nantaise de Boulaya, Leya Iseka ajuste parfaitement Lafont d'un lob bien placé (1-0, 35’).

C’est cher payé pour les Canaris qui n’ont pas réussi à trouver les décalages parfaits pour déstabiliser le FC Metz. On en reste là pour ces quarante-cinq premières minutes de jeu.

Au retour des vestiaires, Raymond Domenech procède à son premier changement avec l’entrée de Moses Simon, de retour après sa blessure. Les Jaunes repartent avec l’envie de gommer cette frustration de la première période. La preuve avec ce coup franc frappé par Corchia et dévié par Girotto. Pallois, monté également devance Oukidja et pense égaliser. Mais pour quelques centimètres, il est à juste titre signalé hors-jeu (52’).
Les Nantais ont le ballon, comme dans le premier acte mais peinent à combiner face à un bloc messin qui travaille ensemble pour éviter d’offrir les moindres espaces. Les minutes défilent et Coulibaly, pourtant bénéficiaire d’un penalty après une faute dans la surface, voit sa décision annulée. La faute encore une fois à un hors-jeu, confirmé par la VAR (71’).
Bamba fait son entrée en jeu et combine parfaitement avec Simon pour sa première situation. Le Nigérian, décalé sur le côté gauche frappe en force mais ne trouve que le petit filet (78’). Nantes pousse, avec notamment un Mehdi Abeid plus près de ses attaquants pour amener le danger en nombre dans le camp messin. Le coach nantais tente le tout pour le tout avec l’entrée d’Emond en fin de partie. Finalement, ce sont les Messins qui vont faire le break grâce leur homme en forme, Farid Boulaya. D’une frappe au premier poteau depuis l’entrée de la surface, l'international algérien bat Lafont (2-0, 90+4’).

Malgré une domination territoriale dans cette rencontre, les Jaune et Vert n’ont pas su trouver la faille face à l’une des meilleures défenses de cette Ligue 1. Prochain rendez-vous en championnat, dimanche 31 janvier (21h) avec la réception de l'AS Monaco à La Beaujoire. Encore un gros match à venir face aux hommes de Niko Kovac.

Oui, le FC Nantes n'a pas été vernis par la VAR cet après-midi sur la pelouse messine. La domination territoriale aurait pu être concrétisée mais l'assistance vidéo en a décidé autrement. Fort logiquement d'ailleurs et c'est aussi à ça qu'elle sert.
D'abord sur ce but de Pallois, en renard des surface devant Oukidja, mais signalé hors-jeu sur la déviation de la tête de Girotto (52').

Puis lorsque Kalifa Coulibaly a été repris illégalement dans la surface du FC Metz et que M. Miguelgorry a désigné sans hésiter le point de penalty. Avant d'être alerté par son assistant sur une position illicite au départ de l'action de l’attaquant malien. Une nouvelle fois avec l'aide du VAR, le hors-jeu a été confirmé. Pas VARnis du tout aujourd'hui en Moselle...

Raymond DOMENECH (entraîneur du FC Nantes), après la rencontre : "Nous sommes tous déçus. Les efforts, la combativité, l'engagement... on a tout ça. Sur ce que je peux voir, c'est un problème de détails. Des détails qui changent la donne."