En 1976, l’Equipe de France Olympique s’envole pour les Jeux de Montréal, avec dans ses valises, le trio d’attaquants nantais Loïc Amisse, Bruno Baronchelli et Eric Pécout.
La vingtaine à peine dépassée, les 3 jeunes Canaris se préparent, à leur retour à Nantes, pour une nouvelle saison, encadrés par les anciens Robert Gadocha, Yves Triantafilos, Jean-Claude Osman, Patrice Rio et autre Henri Michel.
Ils découvrent également un nouvel entraîneur, Jean Vincent qui n’a pas pour habitude de tergiverser dans ses décisions.
Le nouveau coach teste, organise, tranche : après des matches de préparation où il juge que certains anciens ne sont pas dans le coup, il décide de titulariser les "3 Olympiques" dans son effectif.
Il faut oser mettre sur la touche des joueurs expérimentés, il faut oser sortir plus vite que prévu des jeunes issus du Centre de Formation à la nantaise.
Aux yeux des témoins du football français, le Football Club de Nantes joue hors des sentiers battus !
La reprise du championnat de division 1 démarre le 6 août 1976. Le FC Nantes se déplace à ... Metz.
Le FC Metz compte dans ses rangs un certain Hugo Curioni qui fit les beaux jours des Canaris.
Mais surtout, le FC Metz qui reste sur des victoires écrasantes face aux Jaune et Vert (3-0 et 4-0 lors des 2 saisons précédentes), est un adversaire compliqué pour cette entame de compétition.
Qu’à cela ne tienne, l’entraîneur nantais Jean Vincent décide de titulariser ses jeunots pour ce match à haut risque.
C’est le début de carrière du trio infernal des Canaris qui va écumer et écœurer les défenses adverses, durant ce championnat.
A Saint-Symphorien, même le public messin applaudit l’équipe nantaise dont la moyenne d’âge est de 23 ans. Et pourtant, pour cette rencontre, il manque à l’appel les Jean-Paul Bertrand-Demanes, Patrice Rio, Robert Gadocha et Jean-Claude Osman.
Aidé par son capitaine Henri Michel, et par Omar Sahnoun omniprésent dans les duels, le trio olympique sème le désordre dans la défense messine. La défense nantaise dirigée par un Hugo Bargas impérial, met en confiance le jeune gardien nantais Jean-Marc Desrousseaux, qui fait "oublier" Jean-Paul Bertrand-Demanes.
Collectivement, les hommes de Jean Vincent sont très au point. Gilles Rampillon et Loïc Amisse trouvent l’ouverture par 2 fois, et emmènent les Canaris vers une première victoire dans cette saison 1976/1977.
Pour l’anecdote, le FC Metz réduit le score par l’inévitable argentin Hugo Curioni.
Le FC Nantes effectue un très bon démarrage de championnat contre Metz, avec une équipe très rajeunie et formée par le Club, qui saisit bien sa chance, et qui va mener les Canaris vers un nouveau titre de Champions de France...
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