Le défenseur des Jaune et Vert, Yannis M'Bemba (20 ans) revient sur plusieurs temps forts de sa jeune carrière dans ce Made in FC Nantes, ainsi que sur ses ambitions ! Rencontre.
LES DÉBUTS DANS LE FOOTBALL
Yannis M'Bemba : "J'ai commencé le football dans mon quartier, avec les plus grands que moi. Le football en Club, c'est arrivé plus tard. J'étais au Centre à Amiens parce que ma mètre travaillait sur Paris. Et à chaque fois qu'elle venait me chercher le soir, un animateur lui disait sans cesse qu'il fallait m'inscrire dans un club parce que j'étais bon (sourire). À force de lui répéter, elle a chargé mon frère de le faire. Lui, connaissait bien un coach au Amiens SC et j'ai donc signé là -bas à l'âge de 9 ans avant de venir à Nantes l'année suivante. J'ai tout de suite adhéré au football même si parfois, je faisais aussi de la natation. J'aimais ça, vraiment !"
LE JOUR OÙ...
"Je savais qu'on allait déménager d'Amiens pour aller à Nantes afin de rejoindre mon père. J'en ai parlé à mon entraîneur de l'époque et il a fait une lettre, dont j'ignore toujours le contenu, qu'il m'a dit de donner ici, au FC Nantes. Dès que je suis arrivé, j'ai donné la lettre, j'ai été reçu pour passer des tests."
LES PREMIERS PAS...
"Tout s'était très bien passé, j'avais été très bien accueilli par mes coéquipiers de l'époque. J'ai un très bon souvenir de ça. La Jonelière ? J'étais époustouflé parce que par rapport à Amiens, il y avait plus de terrains et la structure était un peu plus grande. J'étais très heureux d'être là et d'avoir la chance de faire des tests ici."
DE RETOUR CHEZ SOI APRÈS L'ENTRAÎNEMENT
"J'étais tout le temps avec les gars à l'entraînement et j'étais aussi content de pouvoir rentrer chez moi le soir, après la séance. J'avais cette chance d'avoir ma famille ici. Certains ne pouvaient pas voir leurs proches tout le temps..."
LA FAMILLE
"Je suis quelqu'un de très famille. Je ne suis pas le plus sociable (il sourit) mais le fait d'être avec mes proches, ma famille, ça m'a beaucoup aidé. J'ai un grand-frère et je me confie beaucoup à lui."
L'ÉVOLUTION SUR LE TERRAIN
"Quand j'ai débuté à Amiens, j'étais plus un élément offensif. Mais vu que j'ai grandi d'un coup, on m'a redescendu sur le terrain et je me suis retrouvé milieu défensif ou défenseur. Ça dépendait des entraîneurs."
SON GABARIT
"Je mesure 1m94 donc oui, j'ai bien poussé (il rit). Ça été une force pour moi et honnêtement, je ne remarquais pas vraiment que je grandissais. Ce sont plus les personnes qui me disaient que je grandissais vite."
SON STYLE DE JEU
"Bien évidemment, je me sers de mon gabarit pour défendre, notamment avec mes grandes jambes. Dans le jeu aérien, c'est aussi un avantage et j'essaie d'apporter ma présence sur le plan défensif mais aussi sur les phases arrêtées."
SON POSTE
"J'étais quelqu'un qui parlais peu mais au fil du temps, j'ai évolué sur ça, sur mon attitude et ma communication. Dans mon jeu, j'aime monter avec le ballon même si je suis méfiant avec mon positionnement. Je voulais aussi progresser dans la transmission pour notamment, "casser" les lignes adverses. J'aime le faire aujourd'hui et j'apprécie qu'on me dise : "Belle passe Yannis !". C'est important ça."
LA SÉLECTION TRICOLORE
"Plus jeune, j'ai connu deux pré-sélections avec l'Équipe de France sans être appelé ensuite. J'ai vécu ça comme un bonus pour moi. Honnêtement, j'ai toujours privilégié mon parcours en Club et c'était évidemment, le plus important."
LE TAC'O'TAC
Ton joueur préféré ?
"J'aime bien Sergio Ramos mais je m'inspire aussi de pas mal de joueurs."
Ton geste technique préféré
"Le râteau. Mais j'ai arrêté parce qu'en défense, si je me loupe..."
Ton stade de rêve, autre que La Beaujoire ?
"Le Signal Iduna Park (Borussia Dortmund)."
Ton meilleur ami au Club ?
"Je m'entends bien avec tout le monde !"
Le plus moqueur ?
"Wesley Moustache."
Le plus râleur ?
"Mohamed Bangoura. Lui, il râle tout le temps (sourire)."
Des vacances de rêve ?
"La Grèce, ça m'attire pas mal !"
Ton endroit préféré à Nantes ?
"Chez moi."
Ton artiste préféré ?
"J'écoute beaucoup Leto."
Ta série ?
"Top boy."
Par M.G