Face aux médias ce jeudi midi, Antoine Kombouaré a fait le point avant la rencontre de samedi après-midi (17h). Au Stade de La Beaujoire, les Jaune et Vert accueilleront le Clermont Foot 63, dans le cadre de la 11ème journée de Ligue 1 Uber Eats. Le technicien nantais se méfie d'un promu joueur, "qui évolue sans complexe depuis le début de la saison". Retrouvez sa conférence de presse ci-dessous.
LE POINT SANTÉ
Antoine KOMBOUARÉ : "Il y a trois absents ce week-end. Osman Bukari (adducteurs). On espère que ce n’est pas trop grave mais il est arrêté pour cette rencontre. Quentin Merlin (cheville), est également forfait. On espère qu’il pourra reprendre l’entraînement avec nous en début de semaine prochaine. Enfin, Willem (Geubbels), est en fin de préparation. Il est trop juste pour ce match et intégrera le groupe en début de semaine prochaine."
DES CHOSES À TRAVAILLER APRÈS BORDEAUX
"Même si on avait gagné trois points, il y aurait toujours des choses à travailler. On est toujours fragile et on a besoin d’être plus solide défensivement. On le voit à l’image du but qu’on a encaissé, sur un contre, à l’extérieur. Forcément que ce n’est pas quelque chose qui me plaît. Ensuite, on doit améliorer notre capacité à mieux jouer, à amener le ballon dans les trente derniers mètres adverses et travailler notre finition, aussi dans la dernière passe. Il ne faut pas se précipiter. À Bordeaux, on a plus penché à droite avec Randal (Kolo Muani) et avec la rentrée de Sébastien (Corchia) alors qu’à gauche, on a eu un peu de mal. Il a manqué de la justesse dans les centres ou de la présence aussi dans la surface. Mais ça, c’est un travail qu’on réalise peu importe les résultats."
RANDAL KOLO MUANI, À DROITE OU EN NEUF ?
"Je préfère surtout lorsqu’il marque des buts et fait gagner notre équipe. Peu importe la position. Je le préfère sur le terrain, c’est tout. C’est un joueur très fort, qui joue dans l’axe parce que pour moi c’est un attaquant. Il est capable de jouer à droite, voire à gauche aussi. Tout dépend des matches, des adversaires, de sa forme du moment. Beaucoup de joueurs ne sont pas toujours opérationnels tous les week-ends mais le plus important, c’est qu’il se plaise sur le terrain, peu importe son poste. C’est un joueur heureux, qui aime les confrontations, l’adversité. Il est très joueur. Aujourd’hui, il est efficace et lorsqu’il ne marque pas, il peut faire marquer les autres. C’est un joueur important pour nous.
Le travail sur la finition ? Oui, on discute, on travaille. Parfois il y a des cycles positifs, parfois c’est plus compliqué. Il faut être capable d’en parler mais c’est comme avec l’équipe."
LE PROMU CLERMONTOIS
"Je pense que cette rencontre sera peut-être même plus compliquée que celle jouée contre Troyes. Parce que Clermont est un promu qui joue sans complexe, qui a acquis sa montée dans l’élite avec un jeu en place, de la possession. Cette formation pratique un beau football et elle est efficace.
Ils ont démarré le championnat avec deux victoires et un match nul. Il y a eu une période plus compliquée ensuite. Mais le week-end dernier ils ont battu le Champion de France, le LOSC. C’est une équipe qui a cette capacité à jouer, que ce soit à domicile ou à l’extérieur et elle peut embêter beaucoup d’équipes. Ils ont aussi obtenu un très beau résultat à Lyon (3-3). C’est une équipe redoutable. Ce sera à nous de bien défendre de leur poser des problèmes parce qu’ils prennent aussi des buts.
Je ne suis pas surpris de voir ce que les promus proposent. Clermont et Troyes sont là , c’était aussi le cas de Lens ou de Metz lorsqu’ils sont montés. Il n’y a plus de surprise et les équipes se valent. Clermont possède beaucoup de joueurs qui découvrent la Ligue 1 mais qui ont faim. Ils ont plein de ressources, c’est dynamique et les joueurs se sont mis au niveau de l’élite. Ils feront un championnat assez tranquille. J’espère juste qu’on pourra gagner samedi."
UNE ÉVOLUTION À CLERMONT DEPUIS LA CONFRONTATION AMICALE DE CET ÉTÉ ?
"Oui elle a quand même évolué. C’était une équipe qui jouait beaucoup sur la possession et la possibilité de développer son jeu offensif. Maintenant, elle a compris qu’il faut aussi bien défendre, être solide et bien contrer. Mais elle est toujours aussi efficace, solide. On n’a qu’un point d’avance sur eux."
DE LA SÉRÉNITÉ AUJOURD’HUI ?
"Peut-être qu’on est plus costaud mais j’aime l’idée de challenger mes joueurs. Si on est mieux, ça va se traduire par des résultats. Comme aujourd’hui c’est un championnat très serré, l’idée c’est de gagner le plus de matches pour pouvoir s’éloigner des équipes qui sont après nous. Ce qu’on fait est encourageant mais ça demande confirmation et ce, dès samedi.
Malgré tout, notre équipe est assez fragile. On a plus de certitudes, une base plus solide mais il faut à chaque fois être capable de marquer son territoire ou alors se remettre en question."
PEU DE CHANGEMENTS D’UN MATCH À L’AUTRE
"C’est selon les résultats et c’est comme ça que j’aime travailler. Quand l’équipe gagne, a des résultats, c’est toujours mieux de garder les mêmes joueurs, dans la même composition. Après, en cas de résultats moins bons, il y a toujours une remise en question. Mais aujourd’hui, la raison est simple : nos joueurs performent et l’équipe gagne, donc on ne change pas pour l’instant.
Mon travail, c’est de faire des choix et il n’y a qu’à la fin du match qu’on sait si c’était les bons, ou pas. Une chose est sûre, il n’y aucune hiérarchie. Il y a simplement des joueurs qui jouent plus parce qu’ils sont performants. Mais rassurez-vous, si demain ils sont moins bons, ils viendront goûter au banc de touche. C’est ce qu’on appelle la concurrence et elle est valable pour tout le monde."
PASCAL GASTIEN
"C’est un très bon copain, oui. On a eu la chance de jouer ensemble, il y a très longtemps, dans les sélections olympiques, espoirs, à l’époque. On est de la même génération. En plus, il vient de Niort, ce n’est pas loin d’ici. Pascal (Gastien) a fait une brillante carrière. C’était un milieu de terrain qui courrait beaucoup et qui travaillait énormément. Un peu à l’image de son fils. C’est aussi un bon mec et ça, c’est le plus important."
LE SON SUR LES MICROS DES ARBITRES
"Pourquoi pas. Mais ce que je veux avant tout, c’est que les arbitres soient bons. Qu’on puisse les entendre, ou pas… c’est le cadet de mes soucis (sourire). Un bon arbitrage, c’est ça le plus important."
LA COUPE DU MONDE TOUS LES DEUX ANS ?
"Je suis carrément contre. Pour moi, un Mondial, c’est tous les quatre ans. C’est grandiose, il faut le mériter. C’est quelque chose qu’on va chercher tous les quatre ans, qu’il faut préparer. Pour gagner une Coupe du Monde, il faut du temps, du travail. Chacun à le droit de proposer mais moi, c’est catégorique : c’est non pour la Coupe du Monde tous les deux ans. Si demain je dois voter, je suis contre."
FC Nantes - Clermont Foot 63
11ème journée de Ligue 1 Uber Eats
Samedi 23 octobre, 17h
Stade de La Beaujoire
Par M.G, J.J