''Ce n'était pas gagné sur le papier mais on a été solide''

LA DEMI-FINALE À MONACO, LE 13 AVRIL 2000

Willy GRONDIN : "La saison n'avait rien d'évident pour nous, notamment en championnat. Cette demi-finale, c'était l'occasion de faire quelque chose de grand. On a été à Monaco, loin de nos bases, face à une équipe qui occupait la tête du championnat. Ce n'était pas gagné sur le papier mais on a été solide, on s'est accroché et on a su se battre pour arracher la qualification en fin de partie avec ce but de Frédéric Da Rocha. Tout le monde était heureux de s'offrir une nouvelle finale de Coupe de France, la deuxième en deux ans."

LE DOUBLÉ EN COUPE, POSSIBLE À QUEL MOMENT ?

"Compliqué de dire... On joue chaque match de Coupe de France avec cette envie d'aller au tour suivant. Je pense qu'à cette époque, on pouvait dire qu'on avait une équipe de Coupe. Et ce n'est pas un hasard si on a su la remporter deux fois d’affilée. Il y avait du potentiel. On était capable de faire de bons et de moins bons matches mais on pouvait battre tout le monde. C'est ce qu'il s'est passé lors de cette demi-finale à Monaco."

LA COUPE, PARENTHÈSE ENCHANTÉE D'UNE SAISON 99-00 DÉLICATE ?

"Est-ce qu'il fallait dissocier le championnat et la Coupe cette saison-là ? Oui et non. Je pense que la Coupe de France a permis à l'équipe d'être dans une bonne dynamique pour aborder le sprint final avec cette quête du maintien et ce dernier match de la saison au Havre. À mon avis, la Coupe de France a sauvé notre saison cette année-là."

LA RENCONTRE DE MERCREDI

"Il faut jouer chaque match comme si c'était le dernier. L'an passé, on a beaucoup galéré. Et si cette année c'est mieux, il faut tout de même toujours faire preuve d'humilité. On a cette chance d'être en demi-finale de la Coupe de France. Il faudra tout donner parce qu'il y a quelque chose au bout à aller chercher."

UNE DEMI-FINALE À JOUER À LA BEAUJOIRE

"Bien sûr qu'on va affronter une très bonne équipe monégasque, supérieure à nous sur le papier. Après, on sera chez nous, avec cette chance de recevoir à la maison et sur un match, tout est possible. J'espère qu'avec l'appui de nos supporters, qu'on jouera avec notre douzième homme ! On compte sur le peuple nantais."

LE STADE DE FRANCE AU BOUT, UN LEVIER DE MOTIVATION NATUREL ?

"Jouer dans ce stade, c'est magnifique. Le Stade de France, avec notamment cette Coupe de France, symbole d'un partage collectif entre les joueurs et les supporters, c'est très fort. Il reste une marche, loin d'être facile.
Pour avoir eu la chance d'aller à quatre reprises dans cette enceinte (trois succès en Coupe de France, un revers en Coupe de la Ligue), c'est formidable. Un moment unique. Espérons pour les jeunes d'aujourd'hui, qu'on fera tout mercredi pour emmener tout le monde en mai prochain."