Nantes surclassé en Principauté...

Le début de cette rencontre est à mettre à l’actif de locaux qui sur leur première incursion dans la surface nantaise, vont ouvrir la marque. Ben Yedder, servi par Caio Henrique, arme du gauche. Sa frappe croisée est repoussée par Lafont mais Embolo, au rebond, propulse le cuir de la tête dans le but désert (1-0, 2’).
Ce premier coup est dur à encaisser et le suivant l’est encore plus. Sur une touche mal négociée dans le camp nantais par ces derniers, le ballon est récupéré par l’ASM. Embolo est trouvé de la tête et dévie pour Ben Yedder qui s’oriente pour filer vers le but. La balle piquée du pied gauche de l’international français ne laisse aucune chance à Lafont (2-0, 6’).
Entame catastrophique pour les hommes d’Antoine Kombouaré, punis sur les deux premières offensives monégasques. Les Jaunes tentent enfin de réagir par Merlin, qui se projette. La frappe du droit du latéral formé au Club oblige Nubel à la parade (17’). Les débats sont un peu plus équilibrés et sur un centre dévié de Guessand, Nubel, est à nouveau vigilant (21’). Mais sur une nouvelle perte de balle, c’est Monaco qui va alourdir la marque. Ben Yedder est trouvé seul à l’entrée de la surface. Déjà buteur, le numéro 10 de l’AS Monaco y va de son doublé, d’une puissante frappe au premier poteau (3-0, 28’).
Si le ballon est nantais par la suite, les visiteurs du jour manquent clairement d’inspiration au moment de porter le danger sur les buts de l’ASM et peinent à exister. On en reste sur ce score (très) lourd à la pause.

Au retour des vestiaires, la réaction nantaise est attendue. Ce sont pourtant les joueurs de l'AS Monaco qui continuent de se montrer les plus insistants. Golovin s'essaie à un rush solitaire mais sa frappe est trop croisée (53'). Les coéquipiers de Nicolas Pallois tentent de mettre du mouvement mais les transitions manquent de tranchant et de précision. Au contraire des monégasques, qui à chaque incursion dans la surface, font mal. Sur l'une d'elles, Volland, entré en jeu à la pause, est accroché par Girotto. Penalty sifflé et transformé par Ben Yedder, qui s'offre un triplé (4-0, 62').
Côté nantais, les trois entrants (Mohamed, Doucet et Blas) tentent d'apporter quelque chose en plus. Le premier cité sert le deuxième qui arme du pied droit mais c'est capté sans souci par Nubel (74'). Les Jaunes tentent de sauver l'honneur. C'est finalement chose faite lorsque que Caio Henrique, pourtant pas sous pression, propulse dans ses propres filets un centre de Merlin (4-1, 79'). Plus rien n'est à signaler des deux côtés.

Trop vite dépassés en première période et bousculés par le pressing haut monégasque, les Jaune et Vert ne sont jamais parvenus à faire leur retard dans le deuxième acte. Désormais, tous les regards sont tournés vers le prochain rendez-vous. Celui-ci sera européen, avec un déplacement au cœur de l'Europa-Park-Stadion de Fribourg, jeudi soir (21h), pour le compte de la 3ème journée du Groupe G. Avec l'obligation d'afficher bien davantage de consistance dans le jeu.

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Le FC Nantes n’a remporté aucun de ses 9 derniers matches à l’extérieur en Ligue 1 (4 nuls, 5 défaites). Depuis sa remontée dans l’élite en 2013/14, les Canaris n’ont connu qu’une seule fois une plus longue disette en déplacement : 13 entre janvier et septembre 2015.

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Le FC Nantes a perdu 3 de ses 4 derniers matches de Ligue 1 (1 nul), soit autant de défaites que lors de ses 14 précédentes rencontres dans l’élite (4 victoires, 7 nuls).

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Le FC Nantes a encaissé au moins 4 buts lors d’un match à l’extérieur en Ligue 1 pour la 1re fois depuis le 18 novembre 2017 à Paris (1-4).

Merci aux supporters nantais présents dans les tribunes du Stade Louis II cet après-midi ! Bon retour à vous et soyez prudents sur la route.

Antoine Kombouaré, entraîneur du FC Nantes : "On n'est jamais rentré dans le match. C'est la première fois que je vis ça. Il n'y a pas eu de révolte. On prend un deuxième but à la 6ème minute. C'est de la colère froide et de l'incompréhension. Il faut trouver des solutions pour aider les joueurs car ce sont eux qui sont dans la difficulté. (...) J'ai confiance dans mon travail et mon groupe. Il faut qu'on arrive à retrouver cette confiance avec un match référence, une victoire acquise dans la difficulté. Ce qui m'embête, c'est qu'on ne se rend pas compte qu'on est en difficulté. On aura les réponses sur les deux matches qui viennent."