Battus mercredi soir en Écosse (1-0) lors du match aller du 2ème tour des barrages de la Youth League - "Voie des Champions" -, les Jaune et Vert sont désormais focalisés sur le math retour prévu mercredi prochain (19h) au Stade Marcel-Saupin. Retrouvez ci-dessous, la réaction de Pierre Aristouy à l'issue de cette première manche, au cœur d'Easter Road.
Quelle est ton analyse au sortir de cette rencontre ?
Pierre ARISTOUY : "C'est un peu le match auquel on s'attendait avant de venir ici, avec un adversaire qui a fait valoir ses qualités, notamment dans l'engagement et la détermination. On n'a pas été surpris. Je ne peux pas dire qu'on fasse un mauvais match, loin de là . On a plutôt bien abordé l'évènement et on a parfois eu pas mal de maîtrise. En revanche, ce qui a pu faire la différence ce soir, c'est cet engagement mis de leur part dans toutes les situations de jeu et que nous n'avons peut-être pas suffisamment mis de notre côté. Je pense notamment au plan offensif, où on a été trop tendre et pas assez tranchant pour pouvoir valider les situations qu'on a su se procurer. Notre adversaire a en revanche cette force et cette détermination d'aller au bout de ses opportunités. Pour nos jeunes joueurs, c'est peut-être ce qu'on doit prendre, cet état d'esprit, ce caractère, pour aller au bout des choses."
Il ne reste plus qu'à inverser la tendance au match retour désormais !
"C'est sûr. Si on veut franchir ce tour, il n'y a plus le choix. Il faudra avoir, comme ce fut le cas ce soir, la maîtrise à certains moments et surtout marquer des buts. À nous de faire preuve de davantage de précision et de détermination dans le geste final. J'insiste sur cette détermination surtout. Sur ce match aller, on a frappé à 19 reprises contre 9. Mais j'ai eu la sensation qu'ils ont mis bien plus d'envie que nous dans leurs tentatives."
As-tu un dernier mot pour les supporters, que l'on espère nombreux au Stade Marcel-Saupin mercredi soir !
"Ce serait chouette, oui ! On a vu ce soir en Écosse, notamment sur la deuxième mi-temps, que ça se ressentait. Il y avait du bruit, les joueurs étaient poussés par leurs supporters. Il est évident que si on pouvait avoir un public à fond derrière nous, ce serait super."
Par M.G & P.B