Le FC Nantes poursuit l'aventure en Ligue Europa !

Dans un Stade Georgios Karaïskaki loin d’avoir fait le plein, ce sont bien les Jaune et Vert qui attaquent le mieux cette ultime rencontre de la phase de groupes. Sur un corner frappé par Corchia et dévié au premier poteau par Mohamed, Guessand esseulé trompe Tzolakis mais le drapeau se lève et le hors-jeu est confirmé (3’).
Du côté de l’Olympiakos, Bowler est le premier à prendre sa chance mais manque de puissance pour inquiéter Lafont (6’). Le rythme n’est pas forcément élevé lors de ces premières minutes. Il faut attendre l’approche de la vingtième minute pour voir les locaux se montrer réellement dangereux. Sur un centre d’Androutsos, El-Arabi place une tête puissante mais Lafont, vigilant à son premier poteau, détourne (19’). Dans la foulée, Bowler récupère un ballon haut et arme du droit. Le capitaine nantais est une nouvelle fois sur la trajectoire du cuir (20’). Les Jaunes, plutôt timides jusqu’ici, sont tout de même bien en place tactiquement et ce malgré des mouvements grecs qui se multiplient. D’une frappe lointaine, Kamara apporte à nouveau le danger sur la cage nantaise. La trajectoire de sa frappe oblige Lafont à repousser difficilement. Sur le rebond, Pallois est (fort heureusement !) le plus prompt devant Ui-jo (29’). Nantes est davantage sous pression mais Nantes résiste. Les minutes défilent et le solide défenseur central nantais remporte à nouveau son duel devant l’international coréen, d’un tacle glissé bien senti (43’). Le dernier frisson de ce premier acte est en faveur des hommes d’Antoine Kombouaré. Dangereux sur chaque corner depuis le début de la partie, les Canaris manquent de peu d’ouvrir la marque par l’intermédiaire de Ganago. Sa tête décroisée au premier poteau passe juste au-dessus du but de Tzolakis (45’).

Au retour des vestiaires, Ludovic Blas fait son entrée en jeu du côté nantais. Avec l’idée sûrement, de tout faire pour ne pas avoir le moindre regret au terme de la partie. Si le contrôle du cuir est à mettre à l’actif des locaux, Ganago est le premier à apporter le danger. Sa frappe à l’entrée de la surface est captée par Tzolakis (53’). Dix minutes plus tard, c’est Kunde qui allume la mèche en faveur de l’Olympiakos. Mais encore une fois, Lafont veille et d’une main ferme, écarte le danger (63’). Le jeu est fermé et aucune des deux formations ne parvient vraiment à prendre le dessus sur l’autre. À vingt minutes du terme de la partie, Bamba et Chirivella font leur entrée en jeu. Le premier cité est d’ailleurs le suivant à se montrer mais sa frappe n’attrape pas le cadre grec (77’). Au contraire de Mostafa Mohamed, qui est la réception d’un centre de Ludovic Blas. Sa tête vient battre Tzolakis, impuissant (0-1, 79').

Le coup est parfait ! Soulagés par cette ouverture du score, les Jaunes ne passent pas loin de faire le break par l’intermédiaire de Moussa Sissoko. Sa tête décroisée passe à quelques centimètres du poteau droit du portier rouge et blanc (85’). Sérieux jusqu'au bout, les joueurs du Club des bords de l’Erdre vont aller chercher ce break au terme d’une action collective rondement menée et parfaitement conclue par Ludovic Blas (0-2, 90’).

Désormais, les Canaris sont tournés vers la prochaine échéance en championnat. Ce sera dimanche après-midi (15h), dans la Marne, avec un déplacement sur la pelouse du Stade de Reims.

À quelques milliers de kilomètres d'Athènes, Bakou (Azerbaïdjan) était également le théâtre de l'autre rencontre de ce groupe G, et opposait le Qarabag FK au SC Fribourg. Assuré de terminer premier de la poule, le club allemand a pris les devants dans cette rencontre par Petersen (0-1, 29’). Qarabag a cru revenir au score au retour des vestiaires par Vesovic (55’) mais la VAR en a décidé autrement pour un hors-jeu. Réduite à dix quelques minutes plus tard (60’), la formation d’Azerbaïdjan s’est offert le droit de rêver en revenant grâce à Owusu (90+2’).
Après sept minutes interminables dans le temps additionnel, M. Kulbakov a mis fin au suspense ! Ce match nul, combiné au succès des Canaris à Athènes, permet aux Nantais de se hisser sur la deuxième marche de ce groupe G.

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Le FC Nantes attendait un succès loin de ses bases depuis une victoire à Clermont, le 3 avril dernier en Ligue 1 Uber Eats (2-3, J30). Cette victoire ce soir met fin à cette spirale compliquée hors de La Beaujoire. ENFIN !

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Tous deux buteurs ce soir, Mostafa Mohamed et Ludovic Blas ont chacun marqué leur 2ème but cette saison en Coupe d’Europe.

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Lors du tirage au sort des 16èmes de finale de la Ligue Europa qui se tiendra lundi 7 novembre (13h, heure française), le FC Nantes héritera de l'une des huit formations suivantes, toutes reversées de la phase de groupes de la Ligue des Champions :
L'Ajax Amsterdam (Pays-Bas), le Bayer Leverkusen (Allemagne), le FC Barcelone (Espagne), le Sporting (Portugal), le RB Salzbourg (Autriche), le Shakhtar Donetsk (Ukraine), le FC Séville (Espagne) ou la Juventus Turin (Italie).
Avec le match aller à l'extérieur, le 16 février 2023. Et la rencontre retour, au Stade de La Beaujoire, le 23 février 2023 !

600
MERCI ! Le FC Nantes remercie chaleureusement ses plus de 600 supporters présents ce soir en Grèce pour soutenir les hommes d’Antoine Kombouaré. Soyez prudents sur le trajet retour. Bon retour à toutes et à tous en France. Pour celles et ceux qui ont encore la possibilité de rester sur place afin de prolonger le séjour, profitez-en bien !

Afin de tenir son sifflet, M. Serhiy Boiko, l’arbitre central de cette affiche et originaire de Bilhorod-Dnistrovskyï (ville de l'oblast d'Odessa - UKraine), affichait un petit clin d’œil à son pays de naissance avec un bracelet jaune et bleu, les deux couleurs du drapeau ukrainien. Symbolique.

Antoine Kombouaré, entraîneur du FC Nantes : "Ce sont des grands malades ! Il y a beaucoup de fierté, de joie... ils nous font passer dans des émotions tellement dingues. On fait une première mi-temps... mauvaise. Je n'étais pas content à la mi-temps. Et la 2ème mi-temps, on a une équipe avec du jeu et du calme avec le ballon. On a bien défendu et on marque ces deux buts pour ne pas avoir de regrets à l'arrivée. Il y a ensuite la cerise sur le gâteau."

Franck Kita, Directeur Général Délégué du FC Nantes : "Ce soir, on est très heureux. Avant tout, je veux dire un grand bravo et un grand merci aux joueurs et au coach. Je veux aussi avoir une pensée pour tous les administratifs qui soutiennent l'équipe. Il y a les joueurs, le coach, le Président qui récolte le fruit de son travail. Je pense aussi aux supporters qui nous suivent partout en France et dans le monde. Ils nous poussent pour avoir des résultats. Et les sponsors et la Ville qui ne nous lâchent pas."