''On va aller à Angers avec l'envie de se qualifier''

LE POINT SANTÉ

Antoine KOMBOUARÉ : "Il y a toujours Quentin Merlin, Nicolas Pallois et Moses Simon. Ce n’est pas trop grave pour Moses, on est toujours sur un problème tendineux, qui lui amène toujours cette petite douleur derrière la cuisse. Il ne peut pas être présent avec nous.
Nico’ (Pallois) va au moins démarrer l’échauffement cet après-midi avec nous. On part dans l’idée qu’en fin de semaine, il puisse rejoindre le groupe. Si ce n’est pas le cas, il y a de grandes chances pour que ce soit lundi. Il faut surtout qu’il puisse confiance en lui. Ses séances sont bonnes. Il y a toujours un peu d’appréhension. Pour la suite et un retour au jeu, on verra comment ça répondra dans les séances."

UN CHANGEMENT DANS L’APPROCHE DES JOUEURS SUR CETTE COMPÉTITION, REMPORTÉE L’AN PASSÉ ?

"Pour être honnête, je n’ai pas vu le changement. Nous sommes très contents d’avoir fait ce parcours l’an passé et très fiers d’avoir gagné cette Coupe de France. Mais depuis, de l’eau a coulé sous les ponts. C’est une nouvelle saison, avec un championnat compliqué, une Coupe d’Europe jouée avec les six matches disputés. Pour preuve, on est rentré timidement dans cette Coupe de France. Oui, on a réalisé deux premiers matches timides, avec un premier succès 2-0 devant l’AF Virois (N3), puis un match très compliqué remporté aux tirs au but face à l’ES Thaon Football.
On sait ce sera compliqué car nous sommes les tenants du titre et donc, les adversaires nous prennent au sérieux. Pour nous, on joue sur les trois tableaux. On veut aller le plus loin possible et on verra bien où ça nous mène. Ça passe par l’obstacle Angers demain."

UN DEVOIR VIS-À-VIS DE CETTE COUPE REMPORTÉE L’AN PASSÉ ?

"Je pense que plus personnel. Et personnellement, j’avais pour objectif de ne pas tomber le premier match en étant tenant du titre. On aurait eu l’air stupide de perdre d’entrée de jeu. Maintenant, on souhaiter aller le plus loin possible, avec des tirages au sort qui peuvent être favorables. Ça fait partie du jeu et ça peut être important. On verra mais on a envie de se qualifier."

QUEL GENRE DE MATCH DEMAIN SOIR ?

"C’est un match où il y a une qualification à la clé, qui se joue sur quatre-vingt-dix minutes, plus. Mais on le sait, ce sera très compliqué. Même si Angers a un pied en Ligue 2, j’ai entendu le discours de leur entraîneur après Lorient (0-0, J22, L1). Ils ont stoppé l’hémorragie et ce match leur a donné de la confiance, des repères. Ils sont partis pour jouer des finales en L1, plus les matches à élimination directe en Coupe de France. C’est une compétition sur laquelle ils sont envie de faire plaisir aux supporters. C’est aussi un derby et ils ne vont pas nous faire de cadeau."

ANGERS SCO, SANS PRESSION EN COUPE DE FRANCE ?

"On serait dans leur situation, on mettrait entre parenthèses le championnat dans l’idée que sera compliqué de se sauver et on jetterait nos forces en Coupe. De notre côté, on est prévenu, on sait à quoi s’attendre. Au match aller en championnat, ils nous avaient donné du fil à retordre. Après, ils ont des soucis en L1 et donc, ne vont pas non plus se métamorphoser demain. À nous de jouer avec du sérieux, de l’application mais aussi de l’allant offensif."

UNE COUPE DE FRANCE DE PLUS EN PLUS DIFFICILE À GAGNER

"Aujourd’hui, il n’y a plus que deux trophées en jeu dans une saison. Alors nous, on a aussi l’Europe mais de là à remporter cette compétition (rires). En France, il y a aussi de plus en plus de grosses cylindrées et à part quand elles se rencontres entre elles, les tirages sont très compliqués. Vraiment, l’exploit qu’on a fait l’an passé est énorme. Parce que remporter ce trophée avec les équipes qu’il y a aujourd’hui… Ce sera de plus en plus difficile. Là, à Angers, on va essayer de se qualifier, peu importe la manière pour poursuivre l’aventure. Le Stade de France ? On n’y pense pas encore aujourd’hui. C’est beaucoup, beaucoup trop loin."

S’IMPOSER ET MAINTENIR LA CONFIANCE !

"On vient de gagner à Ajaccio et donc, on s’est donné de la confiance pour aborder ce match, trois jours après, à Angers, avec l’idée de se qualifier et de ne pas penser au calendrier."

LES VICTOIRES APPELLENT LES VICTOIRES

"La Ligue 1 reste la priorité mais on est dans l’idée que les victoires appellent les victoires, oui. On veut enchaîner avec une dynamique positive. On a faim de victoires. Avec ça, on ne ressent pas les fatigues, les blessures, les bobos… peu importe les calendriers."

LE TURN-OVER DANS LE ONZE

"Avec la répétition des matches, c’est mon travail de faire attention à ce que les joueurs qui enchaînent soient performants, puis ne se blessent pas. On veut aussi mettre des joueurs compétitifs, efficaces pour qu’on continue à gagner. Ça, c’est le but. On a un effectif avec des joueurs de qualité. L’effectif n’est pas riche en nombre mais riche en qualité. Il y a une vraie concurrence et tout le monde peut jouer. Si on veut faire une concurrence, il faut accepter la concurrence. J’en parle facilement parce que j’ai connu ça. Quand on a le bon état, le principal c’est que l’équipe gagne."

DES DONNÉES ATHLÉTIQUES À LA HAUSSE

"Ce sont des chiffres factuels mais oui, les joueurs sont intéressés par ça. On affiche les performances après les rencontres. C’est bien parce qu’on est plus solide défensivement, que tout le monde fournit les efforts et qu’on gagne les matches. Pour l’heure, ça tient sur la durée."

UNE PRIORITÉ DANS LES COMPÉTITIONS À JOUER ?

"On ne choisit pas les compétitions. Il n’y a pas de hiérarchie. On a envie de croquer dans ces trois compétitions et d’aller le plus loin possible. En L1, c’est différent bien sûr parce qu’il y a un maintien à aller chercher et on voudrait se maintenir le plus rapidement possible. On a aussi surtout envie d’enclencher des dynamiques."

LES JEUNES

"Je fais des choix. C’est mon métier. Je ne me prive pas de la jeunesse. Ils sont là avec nous. Mais aujourd’hui, il y a une concurrence tellement forte qu’ils sont d’un niveau en-dessous. Ils sont là, ils s’entraînent avec nous. Quand je lis le contraire, c’est complètement faux et c’est grave d’envoyer ces messages. Hier, il y avait sept jeunes avec nous. Ils s’entraînent avec nous. Je compte sur eux et il y en a qui vont jouer. On est patient avec eux, on travaille fort avec eux. Oui, vraiment, je compte sur eux."