V. Moldovan : ''Le mariage parfait avec le FC Nantes !''

AUJOURD’HUI…

Viorel MOLDOVAN : "Je m’étais reconverti comme Directeur Sportif puis comme entraîneur, principalement en Roumanie même si j’ai aussi connu un passage en France, à l’AJ Auxerre en 2016. Aujourd’hui, je travaille pour les chaînes Orange Sport et Prima Sport en Roumanie, en tant que consultant et analyste. Je ne pensais pas exercer ce métier un jour mais c’était vraiment une très belle opportunité, afin de rester aussi dans le football. Après mon départ de mon dernier club en 2021, j’avais à cœur de rester en contact avec le ballon rond et les gens de ce milieu."

LE FC NANTES

"Pour moi, c’est l’endroit où je me suis senti le mieux. C’était extraordinaire et je suis convaincu que j’étais fait pour le Club, autant que le FC Nantes était fait pour moi. Oui, c’était le mariage parfait (il sourit). Je pense que les valeurs de ce Club étaient les mêmes que les miennes. C’est pour cette saison que je me suis tout de suite senti très à mon aise au sein de cette institution du football français."

LES 80 ANS DU FC NANTES

"Le FC Nantes a marqué l’histoire du football français et même au niveau international, le Club a laissé des traces assez profondes. Nantes est un club formateur qui a formé beaucoup de très grands joueurs pour son pays et même pour le football international. Le FC Nantes est un club mythique, qui a gagné des titres, qui est respecté. Le jeu qui a été proposé ici par le passé a marqué le football mondial et je n’ai pas peur de le dire : je reste intimement convaincu que le FC Barcelone n’a pas inventé le tiki-taka. C’est bel et bien le FC Nantes qui est à l’origine de tout ça."

L’ENTRAÎNEUR

"Raynald Denoueix, évidemment. C’était une personne qui était très calme, sa personnalité forçait le respect de tout le monde. Sa façon de fonctionner était idéale : il était honnête, correct avec ses hommes et il ne pensait qu’au football, avec une philosophie de jeu très claire, pensée pour le jeu collectif et pour le groupe. C’est que j’appréciais énormément. J’aimais aussi sa manière de nous parler, sa façon de nous expliquer ses consignes. Oui, son mode de fonctionnement était irréprochable."

LE MEILLEUR SOUVENIR EN JAUNE ET VERT

"Ça, c’est facile (rires). Je repense tout de suite à ce titre de Champion de France en 2001. Lorsque j’ai revu l’envahissement du terrain à l’occasion de la demi-finale de Coupe de France remportée face à Lyon récemment, je me suis refait le film dans ma tête de ce qu’on avait pu vivre nous aussi, ce soir de mai 2001 face à l’AS Saint-Étienne. C’était magnifique, incroyable à vivre pour un joueur. Cette journée en 2001 va rester gravée dans ma mémoire, pour toute ma vie.
On se devait de gagner, à la maison, pour aller chercher ce titre de Champion de France. On n’avait que ça en tête, moi le premier. La pression était positive, même si rien n’a été facile, qui plus est ce soir-là. Conclure, c’était le plus compliqué. Les émotions sont fortes, décuplées par l’enjeu mais lorsqu'on entend le coup de sifflet final, c’est la délivrance. Ma première réaction ? Je n’y croyais pas ! Je venais de devenir Champion de France avec le FC Nantes, c’était indescriptible et à jamais marqué sur le palmarès du Club."

LA FERVEUR DU PUBLIC NANTAIS

"J’ai eu beaucoup de frissons grâce à ce merveilleux public nantais. Mais même aujourd’hui, de plus loin, je ressens encore des émotions très fortes quand je vois tous les supporters. On ressent cette énergie positive et sur le terrain, je la ressentais évidemment très bien. Je me devais de tout donner pour eux, pour ce qu’ils nous apportaient. J’ai essayé de prendre mes responsabilités pour toujours bien faire et satisfaire ce public nantais. J’étais redevable vis-à-vis de tous ces gens passionnés par le FC Nantes."