Un FC Nantes solidaire mais battu...

Tombeurs du Toulouse FC le week-end dernier en Haute-Garonne (1-2, L1 - J21), le FC Nantes accueille le Paris Saint-Germain, leader du championnat et double champion de France en titre. Des Parisiens qui ont pris une belle option mercredi soir lors du 8ème de finale aller de la Ligue des Champions, en s'imposant 2-0 devant la Real Sociedad (ESP). Aux Jaune et Vert d'attaquer pied au plancher cette nouvelle affiche à domicile pour faire douter l'armada parisienne !

L'entame de la partie est à mettre à l'avantage du Paris SG, surtout dans la possession du ballon avec une maîtrise quasi-totale. Les Parisiens sont les premiers à alerter Descamps avec un centre rentrant de Barcola que personne ne touche dans la surface. Le portier nantais, titulaire ce soir en l'absence d'Alban Lafont touché à Toulouse, se détend et détourne le cuir (10'). Les visiteurs du soir développent leur jeu de possession sans pour autant se montrer dangereux. Au fil des minutes, les Jaune et Vert tentent de ressortir davantage ballon au pied ou alors, dans la profondeur. Sur un bon centre de la droite, de Castelletto, Douglas Augusto est repris in extremis par Lucas Harnandez. La Beaujoire réclame un penalty mais M. Brisard ne bronche pas, logiquement (45'). Dans la foulée, Cozza passe tout près d'ouvrir la marque. Mohamed bute sur Donnarumma. Le ballon est libre et le latéral nantais se jette pour le propulser dans les filets déserts mais Marquinhos, comme devant Barcelone en septembre 2014, l'en empêche après un tacle salvateur (45+2'). Sur le corner qui suit, Chirivella s’exécute. Le ballon est repoussé et revient vers le capitaine nantais qui adresse une merveille de centre au second poteau pour... Pallois. Le défenseur nantais prend de volée et pense battre le portier italien du PSG. Mais un hors-jeu du milieu espagnol, sur la remise, est finalement signalé (45+3'). Rageant !

Au retour des vestiaires, Nicolas Pallois se montre à nouveau dangereux. Sur une inspiration dont lui seul à le secret, à plus de 35 mètres, le gaucher arme une puissante demi-volée qui oblige Donnarumma à la claquette. On a tous vibré sur cette tentative exceptionnelle qui méritait meilleure issue (54').
Peu inspirés jusqu'ici offensivement, les hommes de Luis Enrique vont forcer la décision de loin. Hernandez prend sa chance aux 25 mètres. Sa tentative, déviée par Sissoko, vient battre Rémy Descamps, un poil court (0-1, 60').

Paris procède à des changements avec notamment les entrées en jeu de Dembélé, Hakimi et Mbappé (62'), tout comme du côté nantais, avec l'apparition de Traore (62'). Les Canaris ne passent à nouveau pas loin de tromper la défense parisienne. Mostafa Mohamed arme au premier poteau du gauche mais Donnarumma est encore une fois vigilant (70'). Paris ne rompt pas sur les incursions nantaises et fait le break, sur un penalty transformé de Mbappé, provoqué par lui-même. Descamps, pourtant parti du bon côté, ne peut rien...(0-2, 78').
Nantes n'a pas eu de réussite ce soir, à l'image de la dernière situation avec le poteau de Chirivella, dont la frappe est détournée par le gardien italien du PSG, après un très bon mouvement jaune et vert (80'). On en reste là pour cette partie.

Prochain match pour les joueurs de Jocelyn Gourvennec, samedi (17h) au Stade du Moustoir, face au FC Lorient ! Un rendez-vous très important également, pour la suite de l'exercice 2023-2024.

MERCI !

Quelle ambiance ce soir à La Beaujoire ! Les supporters ont tout donné pour porter les Jaunes vers le succès, en vain malheureusement. MERCI à toutes et à tous pour votre indéfectible soutien ! La saison est encore longue et nous aurons besoin de vous pour continuer à aller de l'avant.

Jocelyn GOURVENNEC, Entraîneur du FC Nantes : "Une déception, le sentiment d'être passé à côté de quelque chose de top. Ils n'ont pas pu prendre de vitesse, pendant très longtemps. C'est ce qu'il fallait. On a des situations pour marquer, c'est nous qui avons les meilleures situations. Il y a un manque de réussite et d'adresse pour finir. J'ai vu une équipe de Nantes appliquée, cohérente. On ne se met pas à la faute, ce qui est rare contre Paris. On est battus sur les deux seules frappes cadrées de Paris..."