Nicolas Chabot avant AS Saint-Etienne - FC Nantes

Comment s'est passée votre semaine ?
Nicolas Chabot : J'ai bien aimé la semaine de travail. Ça faisait un moment que je n'avais pas vu une telle énergie, venant de tout le groupe. J'ai senti une belle énergie globale.

Vous êtes passé à autre chose depuis la défaite en Coupe de France face au PSG ?
Nicolas Chabot : Oui, on a bien analysé ce qu'on pouvait maîtriser dans le match. Même si le score est lourd, j'ai axé sur le positif. À 2-1, tout le monde était d'accord pour dire qu'on pouvait le faire. Et se dire, que tu n'es pas loin de le faire contre le PSG, c'est beau. Il y a eu une différence de niveau qui était flagrante. Mais, il y a des choses pour lesquelles on est responsable. Il y a au moins 3 buts, qu'on peut éviter je pense.

Ce n'était pas le même PSG que celui en championnat à La Beaujoire...
Nicolas Chabot : Pour réussir à faire un exploit, il faut que nous on soit réglé à 100%, et que l'adversaire, le soit un peu moins. Sur certaines choses, on les a laissé faire. Et sur d'autres, eux ont été très bons.  

Tu t'attends à quel type de match contre Saint-Étienne, la deuxième pire défense du championnat ?
Nicolas Chabot : C'est une équipe qui travaille généralement sur des blocs médians, serrés. Une équipe qui prend beaucoup de buts, mais qui est difficile à manipuler. Elles n'encaissent pas forcément sur des buts construits, mais plutôt sur des coups de pieds arrêtés ou parfois sur des transitions. Lorsqu'elles sont en place, il faut être bon dans la phase de manipulation du ballon pour aller au but.

Un esprit revanchard par rapport au match aller ?
Nicolas Chabot : Oui. Le match aller est notre plus grosse frustration de la première partie de saison. Si on rejoue cette même partie plusieurs fois, je pense qu'on est en mesure de la gagner. Mais ça montre qu'il faut qu'on soit clinique dans tout ce qu'on va faire pour ne pas avoir de regret. Au-delà de ne pas prendre de but, je pense qu'on avait 90 minutes pour marquer, on est rentré des dizaines de fois dans leur surface, donc on avait largement de quoi faire pour s'imposer. Mais on n'a pas été bon sur nos choix dans les 30 derniers mètres. Mais je pense qu'entre le deuxième match de championnat et maintenant, on est une meilleure équipe. On marque à chaque fois ces derniers temps, donc en termes de forces offensives, on est mieux.

Vous aviez encaissé le but en début de match. Tu vas accentuer ton discours sur la méfiance dans les premières minutes pour demain ?
Nicolas Chabot : Non. On encaisse le but car on veut être au contrôle du ballon et on fait une erreur. Mais c'est lorsque tu tentes des choses, que tu peux rater. On aura toujours le risque de perdre des ballons devant notre surface. Bien sûr, on a nettement amélioré nos sorties de balles. On a passé plus de temps ensemble donc ces petites erreurs techniques, on en fait moins. Je ne veux pas brider les joueuses en début de match et refuser le jeu. Le discours aujourd'hui c'est : "Vous faites le job en championnat, donc prenez encore plus de plaisir avec le ballon. Soyez proactives et efficaces." Essayer de faire courir l'adversaire, de créer des occasions et créer du spectacle, c'est ce qu'on cherche à faire. Je ne vais pas changer mon discours, alors qu'on n'est pas en manque de points. L'idée c'est qu'elles se libèrent plus pour créer encore plus de spectacle et prendre encore plus de plaisir. C'est notre projet, mais qui reste identique à celui de l'année dernière.

Comment tu expliques que cette saison, dans quasiment tous vos matchs, il y a très peu de buts des deux côtés ?
Nicolas Chabot : La première division c'est très difficile. C'est pareil pour tout le monde. Ça montre qu'il y a de la qualité dans tous les effectifs. Hormis Lyon, on n'a pas connu de score "fleuve" en championnat car on essaie d'être stable dans la manière dont on attaque et on défend. Mais la qualité de tous les effectifs qu'on joue fait que ça reste difficile. Aujourd'hui, si tu prends notre groupe, celui de Guingamp, Saint-Étienne, Strasbourg, le Havre, Reims, il n'y a pas un monde qui nous sépare. Individuellement, si tu prends chaque joueuse, en termes d'expérience ou de qualité, les groupes sont très serrés. Ce qui fait que les matchs sont très équilibrés. .

Ton groupe est au complet pour le match ?
Nicolas Chabot : Presque. On a de la chance en ce moment. On a que Thelma, mais c'est juste pour ce week-end, le temps que sa blessure cicatrise. Sinon, on est au complet.