Nicolas Chabot avant Dijon FCO - FC Nantes

Êtes-vous particulièrement revanchard ?
Nicolas Chabot : Oui, bien sûr il faut faire mieux. On a fait notre pire match contre Dijon, donc on ne peut que faire mieux. Et il y a un esprit revanchard aussi car c'est une équipe qui nous a battu avec le score le plus large, 2-0. Dans ce match, on a eu des occasions qu'on n'a pas concrétisé, hormis le but encaissé, je trouve qu'on a bien démarré. Le challenge c'est de faire mieux que la dernière fois. Elles sont venues nous battre chez nous, donc il faut aller les battre chez elles.

Cette défaite était aussi due à la qualité de l'adversaire ?
Nicolas Chabot : Individuellement, les joueuses performent et sont régulières. Dans ce match, on avait eu beaucoup de joueuses qui étaient passées à côté. Elles, c'est rarement le cas, ce qui fait la différence au classement. On sait que sur un match on peut prendre des points évidemment, même si sur la durée du championnat elles ont été meilleures que nous.

Le maintien étant assuré, as-tu eu des sollicitations qui auraient perturbé la préparation de ce match ?
Nicolas Chabot : Non, car oui il y a le maintien officiel, mais ça n'était pas notre objectif non plus en interne. C'était surtout un objectif général du club d'être capable de se maintenir au plus haut niveau, pour se stabiliser. Mais nous, dès le début de la saison on s'était dit qu'on voulait plus que jouer un maintien à l'arrache. Là c'est challengeant de se dire qu'on peut aller chercher Montpellier et Fleury. Mais pour ça, il faut gagner les confrontations directes.

C'est le dernier match avant la trêve. Tu sens ton groupe fatigué ?
Nicolas Chabot : Non ça va. On avait tapé un peu physiquement sur la préparation avant Strasbourg, donc on savait qu'on allait arriver en condition de fatigue face à elles. Mais qu'on allait avoir un peu plus d'énergie sur Montpellier et Dijon et pouvoir recharger une nouvelle fois durant cette trêve, avant d'aller à Fleury et de finir avec l'OL et le PSG. On a fait les choses pour être en forme face à Dijon. Maintenant, on a quelques absentes : Nelly, Manon et Louise.