Nantes arrache le nul face au Paris SG !

Ce sont des matches où il faut savoir se montrer patient, ne pas perdre son sang froid et rester dans le plan de jeu fixé. Nantes savait qu'il allait souffrir face à une formation déjà assurée d'être championne de France au moment d'entrer sur la pelouse de la Beaujoire, tellement elle survole l'élite du championnat de France.
De fait, les Canaris ont souffert, mais ils ont aussi su faire preuve de grandes valeurs pour s'accrocher et prendre un point face à ce "rouleau compresseur".

Dès le coup d'envoi de la rencontre, les joueurs de la capitale "privatisaient" le ballon. Pensez-donc ! 80% de possession à la pause (75% à la fin du match) ! Difficile d'exister dans ces conditions. Mais, comme lors du match aller au Parc des Princes, les Canaris se sont repliés sur leur vertus défensives, faisant preuve de beaucoup d'abnégation pour multiplier les courses et les efforts, à l'image d'un Nicolas Pallois qui disputait ce soir son 300e match de Ligue 1.
De fait, Paris peine à entrer dans la surface nantaise et encore moins à se mettre en position. A la demi-heure de jeu, Dembele hausse le ton mais sa frappe est sans danger pour Patrik Carlgren, titularisé en l'absence d'Anthony Lopes, touché lors du match à Rennes (30').

Mais le ton est donné, les Parisiens veulent prendre l'avantage. Sur une nouvelle percussion de Dembele, le ballon décalé par l'attaquant est dévié dans la surface... jusqu'à Vitinha qui reprend du gauche le long du montant : 0-1 (33').
Mais loin de céder à la panique, Nantes reprend ses efforts pour empêcher les Parisiens d'accroître leur avantage et Patrik Carlgren s'interpose sur une frappe de Neves (43'), permettant aux Canaris de rentrer à la pause avec un seul but de différence.
Au retour des vestiaires, c'est Donnarumma qui devra s'employer sur un centre-tir de Moses Simon (56'). Le Nigérian sera encore à l'affiche quelques instants plus tard pour conclure un contre, Beraldo le contrant in extremis dans la surface (58'). Enfin, Jean-Charles Castelletto, parti en contre, se présente pour un un contre un face au portier du PSG... mais Donnarumma s'interpose encore (60'). On aurait pu penser que la chance des Canaris était passée, d'autant que Patrik Carlgren s'interposait encore face à Vitinha, servi par Barcola, tout juste entré en jeu (66'). Le portier nantais sera encore décisif face à Barcola, à la conclusion d'un contre (79').

Mais la chance des Nantais n'était pas passé. "On était menés, mais on n'a jamais baissé les bras," reviendra Antoine Kombouaré à l'issue de la rencontre. De fait, sur une percussion de Matthis Abline, l'attaquant tente de décaler dans l'axe, mais le ballon est détourné par un défenseur... dans la cours de Douglas Augusto qui place une puissante frappe du gauche : 1-1 (83'). La Beaujoire exhulte !
Les Canaris ne s'en laissent pas compter et reprennent leur match en défense et Ramos étaient tout proche de leur jouer un mauvais tour... sa tête étant repoussée par la barre transversale (91'). Nantes tenait son point, en forme de victoire, comme lors du match aller. "Nantes nous a fait souffrir sur deux matches cette saison, résumera Luis Henrique en conférence de presse d'après-match.

Pour autant, la saison des Nantais se poursuit avec un nouveau rendez-vous crucial dès dimanche avec la réception du Toulouse FC. Et il sera encore plus que jamais question de maintien. "Le plus dur commence, et c'est pour ça que je suis vigilant. Il faut se remettre en question et il faut faire ce qu'il faut pour prendre les trois points, dès dimanche", prévenait l'entraîneur nantais à l'issue de la rencontre.