Châteauroux - FC Nantes : 2-2 (2-2)

Il ne fallait pas être en retard au stade Gaston-Petit où Berrichons et Nantais s'affrontaient pour le compte de la 7ème journée de Ligue 2. Dès la 2ème minute de jeu, Bourgeois héritait d'un ballon à gauche de la surface et plaçait une frappe ras du sol qui fusait pour tromper Rudy Riou : 1-0 (2').

Les Nantais répondaient immédiatement, dès le coup d'envoi, en fait. Serge Gakpe lançait Filip Djordjevic à gauche, pour une frappe enroulée qui trompait à son tour Caradec : 1-1 (3'). Quelle entame de jeu !

Réorganisée en 4-4-2, les Nantais étaient visiblement gêné par la pression adverse, notamment sur coup de pieds arrêtés. Et Châteauroux d'abuser de ces situations de jeu… pour finalement voir Fournier reprendre de la tête, un long coup franc d'Orinel : 2-1 (16'). Quelle entame de match, on vous dit. Trois buts en l'espace d'un quart d'heure.

Progressivement, les Jaunes reprenaient leurs esprits et s'attachaient à poser le jeu au sol. Mais les contres du fulgurants Beauvue (19', 36', 40') faisaient mal à la confiance des Nantais.
Pour autant, le FC Nantes poursuivaient

es efforts. Et Filip Djordjevic se trouvait bien avec Sylvain Wiltord ou Serge Gakpe (18', 22' et 25'). L'action la plus chaude était encore pour le capitaine nantais, Matheus Vivian héritant d'un corner d'Adrien Trébel, seul au second poteau. Mais sa tête piquée filait juste à droite (26').

Mais c'est finalement dans le jeu, que les Nantais trouvaient à nouveau l'ouverture. Sur un débordement à gauche de la surface, Filip Djordjevic parvenait à centrer en retrait, pour la reprise de Serge Gakpe : 2-2 (37').

Une passe décisive et un but pour...
Serge Gakpe et Filip Djordjevic !

La partie aurait ensuite pu basculer d'un côté comme de l'autre. Sylvain Wiltord avant la pause (45'), Djordjevic au retour des vestiaires (46')… trouvent un écho dans les tentatives de Dupuis (62') ou les percées de Beauvue (64' et 66').

Si Filip Djordjevic perdait un duel décisif face à Caradec (71'), Châteauroux s'en remettait à de trop nombreux coups de pieds arrêtés pour l'emporter avant le coup de sifflet finale. Mais cette fois - et sans Papy Djilobodji sorti sur blessure (84') -, Nantes tiendrait bon. Le score ne bougerait donc plus.

Si le résultat ne peut satisfaire les joueurs de Landry Chauvin tant il y avait certainement la place pour faire mieux, ceux-ci peuvent aussi se montrer satisfait de leur force de caractère. Menés par deux fois, ils ont à chaque fois su revenir dans la partie.
Il aura sans doute manqué un peu plus de maîtrise pour prendre le dessus certes accrocheur, mais surtout expert dans l'art des coups de pieds arrêtés.

Pas le temps de cogiter pour les Jaunes qui se déplaceront encore, mardi, cette fois à Metz. Et toujours avec le même objectif, récupérer quelques uns des points perdus à la Beaujoire.