Face aux médias, Jean-Charles Castelletto est notamment revenu sur le match nul face au DFCO et la rencontre à venir ce mercredi soir (19h) sur la pelouse du Stade de Reims. "Je suis confiant parce que j'ai vu la différence", indique le défenseur central.
Le coach dit qu'il faut ĂŞtre conscient et confiant. Le groupe est-il dans cet Ă©tat d'esprit ?
Jean-Charles Castelletto : La semaine dernière, on était impliqués. Sur le match, il y a des choses qui font que je ne me pose pas de questions sur le prochain match à venir. On est repartis de la base, on a un bloc un peu plus serré - c'est ce que j'ai ressenti - et je pense que si on garde les mêmes choses, ça se passera bien.
Le changement de système permet un bloc plus compact ?
Jean-Charles Castelletto : Avec le coach Gourcuff, quand on allait presser, nos lignes pouvaient se retrouver écartées. Ce système nous permet de rester ensemble. Maintenant, on vient juste de commencer. On ne la fait que sur un match et on a vu en deuxième mi-temps que les lignes étaient un peu plus écartées. Si on reste disciplinés et qu'on reste dans ce qu'on a fait en première mi-temps, ça devrait le faire.
En défense, vous vous sentez plus protégés ?
Jean-Charles Castelletto : C'est ça. Quand on voit à Marseille le premier but, on a un joueur pas cadré au milieu, et on est très haut. On doit régler ça et mieux faire les choses défensivement pour ensuite pouvoir attaquer. A l'image de la saison dernière : c'était une sorte de cadenas, on marquait un but et on fermait ensuite. Il faut qu'on retrouve ça pour aller de l'avant.
Tu n'étais pas là la saison dernière...
Jean-Charles Castelletto : C'est ce que j'ai dit dans le vestiaire. Vu de l'extérieur, "vous marquez un but et vous fermez les portes". Je ne comprends pas pourquoi on ne fait pas ça cette année. Le coach veut repartir d'une assise défensive importante pour pouvoir bien attaquer. Et quand je vois la première mi-temps contre Dijon, on essaie de tous revenir derrière le ballon et de jouer avec des joueurs de percussion comme Simon ou Coco.
Prends-tu un rĂ´le de cadre dans le vestiaire ?
Jean-Charles Castelletto : Petit à petit. Ca ne fait pas longtemps que je suis là . J'essaie déjà de prouver sur le terrain. Je prendrai ensuite la parole. On est dans une situation difficile et on doit prendre nos responsabilités et parler à tout le monde. Quand il y a des problèmes, il faut le dire.
Andrei Girotto remontant au milieu, tu as une carte Ă jouer...
Jean-Charles Castelletto : Oui. Si on reste solide, il y aura une continuité. Je travaille pour gagner cette place et la confiance.
Il est difficile de trouver l'équilibre entre défense et attaque...
Jean-Charles Castelletto : On a eu vidéo hier pour travailler sur ça. On doit dire quand on fait des choses : parfois on doit presser, parfois on doit avoir un bloc bas quand on est en difficulté. C'est ce qu'on n'avait pas lors des treize premiers matches. On est en train de ré-apprendre ces choses pour faire les choses au bon moment.
Les peu de matches que j'ai pu faire, c'est qu'on ne savait pas ce qu'on devait faire. Le bloc était étendu. On est en train de régler tout ça.
Reims, est-ce un match tournant ?
Jean-Charles Castelletto : Il faut prendre des points. Pour passer de bonnes fêtes et prendre de l'avance sur ceux qui sont derrière nous.
Comment on se remet psychologiquement ?
Jean-Charles Castelletto : A titre personnel, ça me fait mal de ne pas gagner. Individuellement, on prend conscience. Je vois qu'à l'entraînement, il y a un peu plus de joie. On repart de l'avant. On repart de la base, on sait ce qu'on doit faire. Il faut l'appliquer en match.
Est-ce un nouveau départ ?
Jean-Charles Castelletto : Oui, il y a aussi de nouveaux joueurs dans la composition de départ. On repart à zéro. Ca va nous faire du bien de reprendre du plaisir à jouer, à défendre ensemble, à attaquer ensemble, à faire les efforts pour les autres. C'est ce qui manquait un peu dans cette équipe.
Es-tu confiant ?
Jean-Charles Castelletto : Je suis confiant parce que j'ai vu la différence entre les matches que j'ai joué avant et celui contre Dijon. On se parle sur le terrain, on revient dans le bloc. C'est ce qui nous fera repartir de l'avant.
Le travail tactique est-t-il différent ?
Jean-Charles Castelletto : Non, c'est le même. Mais on le fait différemment. Patrick Collot prend un peu plus de temps à nous dire ce qu'on ne fait pas bien et ce qu'on doit améliorer. C'est ce qui va nous faire apprendre.
Il y a eu un changement. Les cartes sont rebattues et tout le monde a sa chance. C'est bien.
Stade de Reims - FC Nantes
15ème journée de Ligue 1 Uber Eats
Mercredi 16 décembre, 19h
Stade Auguste-Delaune
Par F.C & J.J