''À nous de faire les choses sur le terrain''

Comment vis-tu cette période compliquée ?
Randal Kolo Muani : Elle est un peu compliquée, c'est vrai. On essaie de rester solidaires et ensemble. Mais c'est vrai, c'est compliqué collectivement et individuellement. C'est une situation frustrante.

Comment trouves-tu l'association avec Kalifa Coulibaly ?
Randal Kolo Muani : Ce n'est pas que ça ne fonctionne pas, mais il nous faut du temps. Ça fait longtemps que je n'ai pas joué avec Kalifa. On y travaille. Ça va marcher.

Comment expliquer la difficulté à se procurer des occasions ?
Randal Kolo Muani : On essaie tous de faire plus, ensemble. Ce n'est pas une question que pour les attaquants. Ça part des défenseurs. Il faut plus de mouvement, plus de vitesse... qu'on arrête de faire tourner le ballon pour rien. Il faut du mouvement devant.

En quoi est-ce frustrant pour toi ?
Randal Kolo Muani : C'est ma première saison en Ligue 1 et on est 17èmes, à trois points de la relégation. Pour tout le monde, c'est frustrant.

Est-ce votre place ?
Randal Kolo Muani : J'en suis sûr, ce n'est pas notre place. Vues les qualités des joueurs qu'on a, cette place n'est normalement pas pour nous.
On a les qualités. C'est à nous de faire les choses sur le terrain. Ce n'est à personne d'autre que nous, sur le terrain.

Avez-vous discuté entre vous ?
Randal Kolo Muani : On a discuté entre nous. Il faut une prise de conscience. Nous sommes sur le terrain et nous faisons les choses. Ce n'est pas le coach, ce ne sont pas les supporters... nous sommes sur le terrain et nous jouons. C'est à nous de montrer les choses sur le terrain.

Sur le plan personnel, tu ne marques pas beaucoup...
Randal Kolo Muani : C'est vrai. C'est en travaillant, en répétant des gammes que je vais trouver les situations. Ce n'est pas par rapport au terrain que je ne me trouve pas bien, il faut juste que je trouve mieux les bonnes situations, peut-être que je me place mieux...

Ça pèse ?
Randal Kolo Muani : C'est vrai, ça me trotte dans la tête. J'aurais pu être plus décisif. Mais il ne faut pas que ça me trotte dans la tête. Je travaille pour arriver à mes fins.

Jouer à 21h change-t-il quelque chose ?
Randal Kolo Muani : Il y a plus d'attente mais tu peux aussi plus te concentrer sur ton match et mieux te préparer. Pour le reste, ça ne change rien.

Est-ce un danger que de se dire que vous n'êtes pas à votre place ?
Randal Kolo Muani : Non, ce n'est pas dangereux de se dire qu'on a les capacités. Il faut se bouger. Il faut qu'on prenne conscience que c'est à nous de nous bouger sur le terrain. On est 17èmes et c'est de notre faute. Il faut vraiment qu'on se réveille, sur le terrain.
Il faut faire les choses ensemble, ne pas baisser les bras, rester soudés.
Depuis qu'on a pris le but contre Lens, on a un peu lâché. Ce but nous a mis un coup. Mais ce n'est pas la fin du monde. Il faut qu'on se relève et qu'on aille au combat.
On est en situation de crise. On a pris conscience qu'on est vraiment en danger.

Dimanche, c'est Monaco...
Randal Kolo Muani : Il faudra rester bien en bloc parce que c'est une équipe dangereuse. Il faudra aussi être très réaliste.

A titre individuel, qu'apprends-tu pour ta première saison en Ligue 1 ?
Randal Kolo Muani : Je découvre le championnat. C'est vraiment très rigoureux. Il faut être concentré du début à la fin. Chaque détail compte.

Où en sont les discussions pour ta prolongation ?
Randal Kolo Muani : On discute toujours avec le Président et les membres de ma famille. Mon intention est de poursuivre avec le FC Nantes, mon club formateur et de réussir à nous maintenir cette saison.
Je travaille pour rester ici et nous maintenir. C'est l'objectif numéro 1.

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