09 février 2021

🎥 ''Un match pour faire bouger les choses''

Raymond Domenech

Mercredi après-midi (14h45), le FC Nantes entre en lice en Coupe de France, dans le cadre des 32èmes de finale. Raymond Domenech s'est présenté face aux médias à la veille de ce rendez-vous. La défaite face à Lille, la rencontre face à Lens, la rotation de l'effectif, l'importance de ce match à quelques jours d'un nouveau rendez-vous en L1 à Angers,... Tour d'actualité avec le technicien nantais.



LE POINT SANTÉ

Raymond DOMENECH : "On a eu un souci ce matin avec Renaud Emond, qui s'est fait une petite entorse de la cheville. Sinon, pour le reste, il n'y a pas de souci particulier. Fabio a passé une échographie ce matin pour savoir la durée de l'indisponibilité. On va voir. Concernant Kalifa Coulibaly, il en a au moins pour quinze jours, trois semaines."

QUEL EST L'ÉTAT D'ESPRIT AVANT CE MATCH DE COUPE ?

"On attaque ce rendez-vous avec l'envie de provoquer quelque chose, avec les quelques changements qui vont s'opérer. Il faut casser cette dynamique de passivité et réussir à trouver quelque chose. On ne peut plus continuer comme ça. Ce match de Coupe de France sert à ça. On n'a pas la pression du championnat. Alors oui, il y a une élimination au bout en cas de défaite mais ce n'est pas le même poids. C'est important de passer ces tours de Coupe de France car ça permet aux joueurs qui n'ont pas joué, peu joué, de continuer à être vus, dans la mesure où il n'y a plus de match avec l'équipe réserve. C'est important. Il faut provoquer quelque chose et j'espère que ceux qui vont rentrer, montreront quelque chose."

BOUSCULER LA HIÉRARCHIE ?

"Totalement. Ce sont des matches où ceux qui auront l'occasion de jouer devront montrer, en faire plus et bousculer un peu le confort. La concurrence doit venir de partout, tout le temps. Et ces matches peuvent servir à ça."

JEAN-KÉVIN AUGUSTIN

"Je ne pense pas que ce soit encore le moment. Il avance. Mais je pense que d'autres comme Anthony Limbombe étaient plus proches que lui pour intégrer le groupe. On avancera doucement mais on avance. Là, il commence à revendiquer son envie de jouer donc ça veut dire qu'il se sent prêt et il est proche. Il est sur la dernière marche. C'est bien."

DE LA PASSIVITÉ DURANT LES MATCHES : INQUIÉTANT ?

"La passivité, c'est une forme d'inertie ou tout doucement, on ne réagit pas, surtout pas ensemble. Et on a besoin de casser ça. Maintenant, ça doit aussi venir des joueurs. Christian (Gourcuff) a aussi essayé. À un moment donné, il faut que les joueurs se bousculent et que ce soit permanent. Il ne suffit pas d'être dans les vingt du groupe. Il faut se battre pour jouer au match suivant. Aujourd'hui, les joueurs affichent de la bonne volonté mais il faut plus de rigueur, d'exigence. Il faut se l'imposer à soi-même."

L'IMPORTANCE DE CE MATCH

"Ce match est important pour montrer quelque chose. Il ne faut pas l'aborder en se disant qu'on va faire une séance d'entraînement. C'est un match, avec de l'enjeu et une qualification au bout. C'est aussi un match qui compte. Celui d'Angers dimanche comptera après mais le premier à compter, c'est celui-là."

TOUJOURS COACH JUSQU'À LA FIN DE SAISON ?

"Si vous pensez que je risque d'abandonner, la réponse est claire : c'est non. Tout le monde a conscience de la situation. On sait tous ce qu'il se passe. L'objectif, c'est de rassembler les énergies pour que tout le monde continue de travailler dans le même sens jusqu'à la fin de la saison. Avec le Président, on discute de l'équipe, du groupe, de ce qu'on peut faire pour améliorer tout ça. On ne débat que de l'équilibre de l’équipe, de l'organisation."

UN MANQUE D'ÉNERGIE À NANTES ?

"Non. On fait un bilan alors que rien n'est acté. Après le match de Saint-Étienne, on était tous en train de se dire : "On a trouvé quelque chose, il y a du jeu et l'équipe a montré de bonnes choses". Puis il y a eu ce match contre Lille ensuite. Tout le monde connaît cette équipe lilloise et je veux rappeler qu'on prend deux buts sur deux cadeaux. Je reviens à ce que je disais : il faut qu'on s'impose de la rigueur. On ne doit pas être à géométrie variable en étant optimiste puis pessimiste. Mon travail, c'est d'emmener tout ça sur un équilibre. Il faut arrêter cette panique générale ou cette euphorie dès qu'il y a un résultat."

LE RÔLE DES ADJOINTS, NOTAMMENT ROBERT DUVERNE

"Adjoint, ce n'est pas qu'être sur le banc. Avec un adjoint, on discute toujours. Tous les entraîneurs discutent, échangent, avec un adjoint un peu plus proche sur le banc. Mais avec Patrick (Collot), j'échange aussi de la même manière. Avant le match, on a étudié les disponibilités, les options, tout ce qu'il peut se passer. La venue de Robert Duverne ? Quand on arrive dans un nouveau club, on a toujours besoin d'avoir un point d'appui qu'on connaît un peu plus. On parle du match. On a notre vision et c'est bien de l'éclairer avec celle des autres."

LE RC LENS

"On connaît les équipes, c'est sûr. On a vu là où ils étaient performants. Eux, ont pu voir là où nous l'étions aussi et ce qu'on pouvait faire. On se connaît un peu plus les uns les autres. C'est un match de Coupe de France et en Coupe, on sait que tout peut arriver."

LA COUPE DE FRANCE, VERSION 2020-2021 ?

"Oui, ça reste totalement un match de Coupe de France. En 32èmes de finale, on peut rencontrer un club professionnel. Aujourd'hui, en 16èmes de finale pour les clubs amateurs. C'est la Coupe de France. Les maillots vont de 1 à 11, les sponsors ne sont pas les mêmes, et il y a cette finale au bout. Elle est dans la tête du tous. Du plus petit club qui attaque la compétition, à nous. La Coupe, c'est un évènement. Pas de prolongation au terme de la partie ? C'est une bonne chose, surtout avec les matches qui s'enchaînent."

QUE REPRÉSENTE LA COUPE DE FRANCE ?

"Ce n'est que de l’émotion. Il faut un gagnant, un perdant, à chaque fois. Le match nul ne compte pas. En championnat on peut se satisfaire d'un nul. En Coupe, à la fin, il y a un qui rit, l'autre qui pleure."

BRIDGE NDILU ?

"Le voir débuter ? C'est une possibilité envisageable."

LA BAISSE DE SALAIRES DES JOUEURS

"Je sais pas s'il y a eu des discussions. Me concernant ? Je ne suis pas dans les conditions car je suis arrivé à la mi-saison, en plein contexte. Les négociations ont été réalisées sur les bases de cette période. Les joueurs ont des contrats et chacun peut discuter."




FC Nantes - RC Lens

32èmes de finale de la Coupe de France
Mercredi 10 février 2021, 14h45
Stade de La Beaujoire


Par M.G & F.C


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