Le RC Lens en Coupe de France

Une Coupe qui échappe toujours aux Lensois !

Champion de France de France de 1ère Division en 1998, le RC Lens est également quadruple champion de France de D2 / L2 (1937, 1949, 1973, 2009). Vainqueurs de la Coupe de la Ligue (1999), un seul titre hexagonal manque aux Sang et Or depuis la création du club en 1906 : la Coupe de France ! Finalistes à trois reprises, les Nordistes n'ont en effet jamais mis la main sur ce trophée tant convoité, qui rassemble l’ensemble des clubs français, amateurs et professionnels.
Passés tout près à trois reprises donc (1948, 1975, 1998), les Lensois peuvent notamment nourrir beaucoup de regrets lors de la finale 1998.
Opposés au Paris Saint-Germain (8ème de D1 cette saison-là), les coéquipiers de Stéphane Ziani, qui évoluait alors sous les couleurs lensoises, ont laissé échapper la coupe. Pour cette toute première finale organisée au Stade de France, à quelques semaines de l'entame du Mondial 98, les hommes de Daniel Leclercq se font surprendre par une tête décroisée de Rai (24'). Les Parisiens font le break par Marco Simone (53'), après une hésitation de la défense nordiste. Les Sang et Or reviendront dans la partie grâce à Smicer (83') mais ne parviendront pas à égaliser. La semaine suivante, les Lensois décrocheront tout de même leur premier titre dans l'élite du football français. Une déception vite oubliée donc, même si un doublé semblait leur tendre les bras...

La saison dernière...

Un premier tour compliqué mais validé...

Alors pensionnaire de Ligue 2, le RC Lens s'avance dans la compétition avec l'envie d'y faire le meilleur parcours possible, sans pour autant laisser trop d'énergie dans sa quête de remontée vers la Ligue 1 Uber Eats.
Pour leur entrée en lice, les Sang et Or héritent d'un voisin : l'US Boulogne CO, pensionnaire du National. Un derby, puisque 162 kilomètres séparent les deux villes. Si la première période est à mettre à l'actif des visiteurs, ce sont bien les locaux qui ouvrent la marque après un superbe coup franc de Perez (53'). Lens pense avoir fait le plus dur mais l'USBCO revient dans la partie grâce à Id Azza (76'). Un partout à l'issue du temps réglementaire. Les deux équipes ont alors besoin des prolongations pour se départager. Et à ce petit jeu, les Sang et Or, poussés par leur public, finissent par faire la différence. Jules Keita, d'un doublé, permet au RCL de se hisser vers le 8ème tour.

...un second tour fatal !

Un 8ème tour qui sera le dernier dans cette édition 2019-2020 de la Coupe de France. Sur la pelouse du FC Dieppe (N3), les Lensois passent totalement à travers les premières minutes (2-0, 7'). Après la pause, Moukandjo (61') redonne espoir à sa formation. Un but sur hors-jeu (65') sera refusé, la barre locale tremblera (77'), mais rien ne bougera. Face à un adversaire inférieur de trois nouveaux, les protégés de Franck Haise connaissent une grande désillusion en tombant dans le piège tendu par les "Harengs" dieppois.

[CDF #8]
Dieppe 2 - 1 Lens
Les Harengs communient avec leurs supporters qui les ont soutenus tout le long du match. Plus que jamais ils ont joué leur rôle de 12ème homme. Merci pic.twitter.com/T0SygbqEBv

— FC Dieppe - Officiel (@FcDieppe) December 8, 2019

Face-à-face

Nantais et Lensois se sont affrontés à trois reprises par le passé dans cette compétition, à l'occasion de deux tours !
La première fois, c'était lors de la saison 1969-1970. Les Jaunes, dans l'élite du football français, n'avaient pas eu trop de problèmes à se défaire de Lensois, alors pensionnaires du CFA (N2, aujourd'hui). Score final sans appel : 6-1.

La deuxième fois, lors de la saison du quatrième sacre de l'histoire du club en D1 (1976-1977), le quart de finale s'était disputé sur la base d'une confrontation aller-retour. Le match aller, disputé dans le Nord, s'était soldé par un succès des Sang et Or (2-1). Les hommes de Arnold Sowinski avaient alors su déjouer les pronostics mais Sahnoun (89') permettait aux Jaunes de garder espoir pour le match retour.
Ce dernier, joué dans l'antre de Marcel-Saupin, avait alors vu les Canaris prendre leur revanche (1-0). Une réalisation de Loïc Amisse (68') propulsait les joueurs de Jean Vincent vers la demi-finale. Les Nantais s'inclineront aux portes de la finale face à l'AS Saint-Étienne après deux matches d'anthologie (3-0 à l'aller, 1-5 (a.p) au retour...).