🎥 ''Le groupe a conscience que c'est maintenant !''

LE POINT SANTÉ

Antoine KOMBOUARÉ : "Charles Traoré est forfait. Il y avait deux joueurs incertains cette semaine : Kalifa Coulibaly (cheville) et Fabio (ischio-jambiers). Ces blessures sont intervenues lors du match face à Lyon. On fera le point après la séance d’entraînement de demain."

L’ÉTAT D’ESPRIT

"On est confiant, même si on reste sur trois revers de rang. On n’a pas pris de point mais on est confiant parce que les derniers matches et surtout celui face à Lyon, nous donnent le sentiment que c’est la marche à suivre. Il faut jouer plus libéré, jouer pour gagner, aller marquer des buts sans en prendre. On a conscience que c’est maintenant qu’il faut agir. C’est impératif d’engranger des points."

PRENDRE DES POINTS

"Plus on avance, moins il y a de matches à jouer. Il faut réduire l’écart avec le Nîmes Olympique. Ça passe, au-delà de la performance, par un résultat en Alsace. Aujourd’hui, il faut bien jouer et prendre des points."

LÉS CLÉS DU SUCCÈS

"Il faut continuer à y croire, bien jouer et provoquer cette réussite dès dimanche à Strasbourg. Il faut avoir l’état d’esprit d’une équipe qui veut l’emporter, qui souhaite être plus « tueuse ». On a de bons joueurs mais il faut que tout le monde soit impliqué dans l’idée de marquer. Que ce soit dans le jeu ou sur les coups de pied arrêtés. Je pense à Randal (Kolo Muani), Kalifa (Coulibaly) s’il est là, Moses Simon, Renaud (Emond), que je suis en train de voir pour le relancer. Tous, peu importe le temps de jeu qu’ils auront, devront être concernés. Je pense aussi aux défenseurs centraux, comme Nicolas Pallois, buteur dimanche soir devant l'OL."

LE MATCH ALLER

"Si pour certains ça peut être un levier, oui, pourquoi pas (défaite 0-4 à La Beaujoire, 6 décembre 2020). Mais dimanche, il faudra avoir l’envie de gagner. Bien défendre aussi parce que la déception jusqu’ici, c’est qu’à chaque match on prend au moins un but. Il faut corriger ça. Personnellement, je n’ai pas revu le match aller."

LE RC STRASBOURG

"C’est une formation athlétique, capable de jouer. Sa force principale, c’est sa rapidité à trouver Ajorque voire Diallo, souvent par du jeu direct. Sur les deuxièmes ballons, ils sont également très présents avec Thomasson, Liénard voire même Sissoko en soutien. Ils peuvent peser sur l’adversaire, possèdent également de bons joueurs sur les côtés qui peuvent amener des centres. Strasbourg est également efficace sur les coups de pied arrêtés. C’est une équipe forte dans les duels, capable d’exercer un gros pressing. C’est un match délicat parce que Strasbourg veut se maintenir le plus vite possible. La pression sera particulière, différentes pour les deux équipes.
Thierry Laurey est capable d’aligner une équipe avec un milieu en losange mais il peut aussi jouer en 4-2-3-1, avec notamment Bellegarde à droite ou Diallo, pour laisser Ajorque seul dans l’axe. Strasbourg est fort sur les remises.
Nous, on devra exploiter les couloirs. On a beaucoup travaillé sur ça cette semaine. Il y a des coups à jouer avec nos latéraux."

LA VICTOIRE À TOUT PRIX ?

"Oui, bien sûr qu’il faut gagner, prendre les trois points. Mais je pense qu’il faudra produire du jeu comme face à Lyon, pour s’offrir des opportunités. Après, je prends aussi une victoire un peu plus compliquée avec un but sur coup de pied arrêté, je signe aussi. Mais je pense qu’on devra jouer."

PAS DE SÉRIE POSITIVE À NANTES

"C’est notamment une question d’efficacité. Ce n’est pas faute de faire de bons matches ! On l’a vu depuis que je suis là. C’est vraiment une question d’efficacité dans les deux surfaces. C’est mental. On a du mal à répondre présent quand les matches sont importants."

LE POSITIONNEMENT DE RANDAL KOLO MUANI SUR UN CÔTÉ

"Il faut trouver le bon équilibre. Il y a aussi eu la bonne rentrée de Kalifa (Coulibaly). C’est surtout un positionnement pour défendre. Mais dans l’animation offensive, il n’est surtout pas interdit de repiquer dans l’axe quand ça travaille de l’autre côté, pour repiquer dans l’axe et se retrouver comme un attaquant. Il faut le plus de joueurs présents dans la surface et lui a cette capacité de surprendre en partant d’un côté. Peu importe la position, Randal (Kolo Muani) doit avoir à l’esprit cette envie de marquer. Il était là sur la tête lors du but face à Lyon, avec sa tentative repoussée par Lopes. Mais tout se joue dans le mental et l’envie d’aller marquer des buts. Il doit être imprégné par ça."

DES PÉPINS PHYSIQUES CHEZ LES LATÉRAUX

"Inquiet ? Oui, sur le moment. Mais ce qui est bien, c’est qu’on a du nombre et de la qualité. Il y a encore des joueurs qui sont là. À eux de saisir cette opportunité et de montrer ce qu’on attend d’eux. Toute la semaine on a travaillé pour trouver des solutions. Il n’y a pas d’excuse et tout le monde doit être animé par cette soif de s’imposer."

LE TRAVAIL LA SEMAINE

"Oui, c’est mieux à l’entraînement devant le but. Mais l’entraînement c’est une chose, le week-end s’en est une autre. On travaille pour qu’ils possèdent des repères, de la confiance et cette mentalité devant le but. Après, le week-end, c’est à eux de trouver les solutions, de résoudre les problèmes. Mais on va les pousser pour qu’ils fassent preuve d’efficacité dès ce week-end."

LES SOUVENIRS DU RC STRASBOURG

"J’ai ce souvenir de mes débuts en tant qu’entraîneur professionnel. J’étais coach de la réserve pro du Paris SG et j’ai été appelé en début de saison pour démarrer la saison avec une formation alors en L1. Ce sont de très beaux souvenirs. J’ai beaucoup de reconnaissance pour Strasbourg. Il y a encore des gens qui sont là-bas, c’est bien. Si jamais Strasbourg peut me faire un cadeau (il sourit). C’est un club qui m’a marqué, c’est sûr, mais dimanche je retourne à Strasbourg pour l’emporter avec le FC Nantes."

JOUER SOUS LA PRESSION

"On a travaillé fort pour qu’ils soient prêts à faire ce qu’il faut. Dès ma première conférence de presse, j’ai évoqué les barrages. Le discours a toujours été le même et sur les matches qu’on voit, je vois les joueurs présents et ne lâche parce qu’on n’a jamais perdu par plus de d’un but d’écart. Nos deux derniers matches à la maison ont été compliqué mais on est revenu, à chaque fois, sans être loin d’égaliser. Il y a un groupe costaud. Ça travaille bien à l’entraînement et dans les échanges, collectifs ou individuels, les joueurs sont prêts. Ils ont envie de se sortir de cette situation. Mais c’est l’avenir qui nous le dira. Dès dimanche à Strasbourg."

LA SITUATION DES GIRONDINS DE BORDEAUX

"Je ressens de la tristesse, parce que j’ai des amis là-bas. Maintenant, il s’agit de leurs problèmes, on en a déjà assez ici à gérer. Mais je sais que ce n’est pas facile. J’ai vécu ça aussi avec Lens. C’est malheureux. Mais à eux de faire ce qu’il faut. Il faut que le groupe soit solide bien que tout ça dépasse le groupe professionnel. Cette situation est triste et je suis malheureux pour ceux qui travaillent au quotidien au club."