🎥 La réaction des entraîneurs

Antoine Kombouaré, entraîneur du FC Nantes

"De la satisfaction, parce que c'était très mal embarqué. On a fait une première mi-temps calamiteuse. On a su réagir et se faire des passes. Je trouve que c'est une victoire méritée.
A la mi-temps, j'ai fait passer Blas à droite et Kolo Muani dans l'axe pour peser. Comme on est fragile défensivement, il faut être capable d'en marquer un peu plus.
Contre Lyon, on arrive à rivaliser dans le jeu. Mais ils ont Depay. Cette première mi-temps... j'ai eu peur. J'ai vu mes joueurs en difficulté, pas capables de faire un contrôle, de faire une passe... C'est la première fois. Mais s'ils sont capables de renverser la situation, c'est très costaud mentalement. Ils sont toujours là. On va rencontrer des difficultés, mais ils ont envie de gagner, de se révolter.
S'ils me font ça tous les week-ends, je prends.
En première mi-temps, Strasbourg est sur tous les ballons, ils gagnent tous les duels. En deuxième mi-temps, notre ouverture du score leur a fait mal. Je pense qu'on y est pour beaucoup.
Il fallait rester calme. Il faut aider les joueurs, les rassurer. Faire les corrections nécessaires et être patients."

Thierry Laurey, entraîneur du RC Strasbourg

"C'est forcément de la déception, et de la colère. L'égalisation nous met un coup derrière la tête quasiment sur leur première frappe. Tu te dis que tu tiens, et sur un manque de concentration... on est restés avec l'idée de reprendre l'avantage, mais surtout, on redonne de l'air à l'adversaire. On ne peut pas prendre un comme le second. Avec des attaquants qui vont très très vite, c'est embêtant de prendre un but de 80 mètres. Je ne sais pas ce qu'on fait aussi loin du porteur du ballon... c'est une grosse erreur.
Mais on était aussi de moins en moins percutants. On a apporté de la fraîcheur, mais les changements n'ont pas porté de fruits.
La deuxième mi-temps nous déçoit forcément. A la mi-temps, on était dans une situation fantastique, à la fin du match on est au même point qu'avant le match, avec un match en moins. C'est des points qu'on laisse échapper naïvement.
On sait qu'on n'a pas une marge énorme avec les équipes du bas de tableau. On peut se faire punir, c'est une évidence. Il nous reste quatre matches pour prendre les points pour se maintenir."