🎥 ''Montrer qu'on est capable d'enchaîner''

LE POINT SANTÉ

Antoine KOMBOUARÉ : "Il n’y a que Charles Traoré qui suit actuellement des soins. Il a tout de même repris la course. C’est une bonne nouvelle de le voir revenir aussi rapidement mais il ne sera pas disponible face à Brest."

L’ENTAME DE MATCH

"Notre prestation à Strasbourg n’est pas superbe mais elle s’est soldée par une victoire. Auparavant, nous avions connu de belles prestations sans pouvoir l’emporter. Peu importe la manière de jouer, il faudra faire ce qu’il faut pour gagner et revenir de Brest avec une victoire. On affiche nos prétentions : on veut gagner, comme on l’avait dit avant le match de Strasbourg."

PLUS DE SÉRÉNITÉ ?

"Non, car il ne faut surtout pas se relâcher. On a gagné à Strasbourg, c’est très bien. On a su prendre trois points mais comme on dit : "le chemin est encore très long". Il y a encore des points à récolter. Il faut continuer à s’imposer. Quand on a fait un si mauvais début de championnat, il faut désormais engranger les victoires..."

L’IMPORTANCE DES MOTS À LA MI-TEMPS DE STRASBOURG

"J’ai surtout demandé une prise de conscience, savoir ce qu’ils avaient envie de faire en seconde période. Les joueurs ont retrouvé le chemin du projet de jeu qui n’avait pas été respecté dans le premier acte. Ils ont eu envie de se bouger. On a vu les statistiques : on a été battu dans tous les domaines en première mi-temps, avant que tout s’inverse ensuite. Avec à la clé ces deux buts."

LES NERFS SOLIDES

"C’est ce que les joueurs ont montré depuis que je suis arrivé ici avec le staff. Nous ne sommes pas toujours bons, on a perdu des points, mais on n’a jamais lâché et l’équipe n’a jamais concédé un revers par deux buts d’écart. C’est la grande force de ce groupe. Contre Strasbourg, on peut mettre en avant le fait que l’équipe n’a rien abandonné et ce malgré un but concédé au plus mauvais des moments (43’). Mais les joueurs ne se sont pas effondrés. Ce sont eux qui donnent les signaux et aujourd’hui ils nous font comprendre qu’on peut compter sur leur envie. J’espère que ce sera le cas aussi dimanche."

UN FC NANTES À DEUX VISAGES ?

"Dès mon arrivée, je m’attendais à avoir une équipe en crise de travail, en crise de confiance avec l’absence de résultats positifs, avec des hauts et des bas jusqu’au terme de la saison. Après, ce qui est très important, c’est la constance dans le travail. On a montré qu’on était capable de gagner et il faudra être constant dans les victoires à présent."

DES FACTEURS X À NANTES ?

"En période de disette, avec des joueurs qui connaissent des difficultés, il faut faire comprendre à certains garçons qu’ils sont capables. Sur le plan des buteurs, hormis Ludovic Blas qui compte 8 buts en championnat… Il faut faire comprendre à Coulibaly, Simon, Kolo Muani et ceux qui sont amenés à jouer devant, que ce sont des joueurs de qualité qui manquent de confiance tout simplement. Ils doivent être impliqués dans les actions offensives et doivent être efficaces si on veut se maintenir."

LE STADE BRESTOIS 29

"À l’inverse de plusieurs équipes du championnat, le Stade Brestois possède différents buteurs : Cardona, Honorat, Charbonnier, Mounié, … Concernant les passeurs, c’est la même chose. Il y a des joueurs déterminants et c’est qu’il faudrait avoir dans notre effectif. On travaille dans ce sens lors des séances d’entraînement.
Brest est une formation qui compte 40 points, qui est pratiquement maintenue. C’est une équipe difficile à contrer car elle est capable de poser son jeu tout en apportant le danger devant. On a pu voir des compositions avec Charbonnier et Mounié devant, deux grands attaquants, pour faciliter le jeu direct. Les Brestois sont aussi bons dans les transitions rapides. C’est vraiment une formation difficile à jouer, à contrer, qui attaque en nombre et avec laquelle le danger peut venir de partout.
Il faudra être compact, agressif sur le porteur du ballon et faire le dos rond dans les moments plus compliqués. Mais en revanche, on aura des situations offensives et il faudra en profiter."

ACCENTUER LE PRESSING ?

"Oui, chez nous, il y a l’envie d’avoir un bloc haut, de presser haut et surtout d’être vigilant. Si on est agressif, concentré, il y aura des ballons à récupérer pour ensuite aller marquer."

LES AUTRES ÉQUIPES ?

"Je ne me soucie pas trop des autres formations. Avant d’affronter Strasbourg, nous avions 28 points. Le maintien passe par l’obligation d’engranger des points. Ce que font les autres, ça m'est égal. Aujourd’hui, pour citer Bordeaux par exemple, cette équipe possède 36 points. Il y encore un peu d’avance sur nous."

LE SPRINT FINAL

"Il faut gagner dimanche pour montrer qu’on est capable d’enchaîner deux victoires de rang, ce qui n’a pas été les cas depuis le début de la saison. Et puis surtout, prendre trois points très précieux dans la lutte en bas de tableau et marquer un grand coup sur nos adversaires directs. Ce qui m’intéresse, au coup de sifflet de final, c’est surtout l’état de mes joueurs, échanger avec eux. Il n’y a que dans le bus ou dans l’avion que je peux jeter un coup d’œil sur les autres résultats. Pas avant."

RENAUD EMOND

"Je n’ai pas attendu la semaine dernière pour échanger avec lui. Je sais que ce ce n’est pas simple pour lui. Je lui ai dit de s’accrocher, de continuer de travailler parce qu’on aura besoin de lui à un moment donné. Et sachez qu’il est exemplaire, c’est important de le souligner. C’est un bosseur, qui attend son heure. J’espère à un moment donné qu’il pourra aider l’équipe."

LE TRAVAIL HEBDOMADAIRE

"On regarde beaucoup de rencontres avec le staff, on met en place les séances, les stratégies de jeu pour poser des problèmes à l’adversaire et surtout gagner les rencontres. On fera le bilan en fin de saison. Le plus important, c’est que les joueurs arrivent prêts pour le week-end, comprennent ce qu’on veut mettre en place. Parfois, tout n’est pas parfait mais peu importe, maintenant, on doit être obnubilé par la victoire."

LA LIGUE 1 À 18 CLUBS

"Je suis contre cette idée. Le football, c’est pour tout le monde. Si on pouvait mettre 22 équipes pour que plus de formations puissent avoir cette possibilité d’évoluer en Ligue 1... Je n’oublie pas d’où je viens et je pense à tout le monde.
Après, si demain on met une Ligue 1 à 18 clubs... Je pense qu’il y a des clubs de Ligue 2 qui mériteraient de jouer dans l’élite. Il y aurait plus de joueurs, moins de chômage aussi. Ce qui ne sera pas le cas avec 18 clubs…
La récupération ? Oui, même s’il n’y a pas beaucoup de joueurs qui font 70 matches dans la saison, surtout ici en France. Hormis le PSG, Monaco… Même Niko Kovac, l’entraîneur monégasque, s’interroge sur le fait de changer alors que selon lui, tout va bien. On entend les arguments mais je pense surtout aux équipes qu’on va laisser sur le carreau."