🎥 ''Avoir la capacité de rebondir''

LE POINT SANTÉ

Antoine KOMBOUARÉ : "Pedro Chirivella est là. On va voir son état mais il s’est entraîné hier. Il y a juste le petit Quentin (Merlin) qui a un petit souci. Le groupe se prépare."

UN GROUPE ARMÉ MENTALEMENT ?

"Je pense, je l’espère. Pour ne rien vous cacher, après le match de dimanche c’était dur, très dur. On a tous espéré un autre scenario, une autre issue. Lundi après-midi, c’était comme si on avait pris un uppercut dans un combat de boxe. Il ne faut pas se mentir, c’était compliqué. Mentalement, les joueurs sont revenus. On espérait tous être en vacances mais finalement non. Le sport nous ramène toujours à la réalité. Depuis lundi, on a travaillé pour remettre les têtes à l’endroit. On a deux matches à jouer, deux matches pour rester en Ligue 1. "

QUELS REMÈDES ?

"Travailler, sortir, prendre l’air, s’entraîner pour ceux qui pouvaient. On a tous été prendre l’air, tout le monde a travaillé. Et on a parlé. On a eu l’impression de faire un bon match contre Montpellier. Là, il y a eu de la frustration en plus. Les familles, les enfants, pensaient partir en vacances. Il faut faire avec."

L’ASPECT PHYSIQUE

"On va jouer trois matches en sept jours. Bien sûr que là aujourd’hui, ça se passe dans les jambes mais c’est aussi et surtout dans les têtes. Il faut se montrer costaud et avoir la capacité de rebondir, de repartir de l’avant. Il faut faire ce qu’il faut pour réaliser un grand match jeudi et se maintenir dimanche au terme d’une saison compliquée. On observe, on analyse pour choisir les joueurs prêts à décrocher le maintien."

RANDAL KOLO MUANI ET ALBAN LAFONT ABSENTS POUR L’EURO

"Si vous leur aviez demandé, ils ne seraient pas partis. Ils ne pouvaient pas partir en sélection et laisser les copains se battre pour le maintien. Ce qu’ils souhaitaient, c’était faire les barrages et aller jouer en sélection ensuite. Mais le sélectionneur en a décidé autrement. On a longuement discuté mais c’est son choix. On respecte sa décision. Il y a eu de la déception de leur part mais aujourd’hui, ils ont cette faculté à passer à autre chose. Maintenant, il s’agit de la survie du Club et de leurs contrats."

QUELLES RÉPONSES SONT ATTENDUES ?

"On a travaillé pour ça. Il y a eu beaucoup de discussions, beaucoup d’échanges. J’ai vu de bonnes choses, c’est bien. Nous aurons les réponses demain soir. Mais là, c’est reparti. Je ne le dis pas pour faire plaisir. C’est le sentiment que j’ai. Le match donne les vérités."

LE RÔLE DE FAVORI

"Oui, nous sommes favoris. Il ne manquerait plus que je dise le contraire. On est le FC Nantes, club de Ligue 1, face à une formation de Ligue 2. Bien sûr, que c’est une équipe très performante, qui a la meilleure attaque de son championnat, avec plusieurs buteurs. Cette formation va de l’avant, pousse. Pour nous, c’est simple : mon discours, c’est celui-ci : « On a deux matches. Sur un match, il y a plus d’incertitudes. Mais sur deux matches, si on veut rester en L1, il faut se donner les moyens de remporter ces deux rencontres et confirmer notre statut. » On aborde cette double confrontation dans cet esprit. On est le club de Ligue 1 et on veut rester en Ligue 1. Je m’appuie sur nos matches. Oui, Toulouse marche fort mais malgré la défaite contre Montpellier, on a fait un très bon match. On restait sur quatre succès avant et j’ai aussi le souvenir d’un gros match devant Lyon (1-2). Finalement, le match de l’OL m’a rassuré dans l’intention des joueurs et après on a fait ce qu’il fallait. Dans la dynamique de jeu, si on est capable de jouer à notre niveau, on doit rester en Ligue 1. Mais le football, c’est compliqué."

LE MANQUE DE RÉUSSITE

"Dans le football, le plus dur, c’est de marquer des buts. On a eu un petit avertissement sur le match de Dijon, avec quatre tirs cadrés, quatre buts. On a eu beaucoup trop de réussite, alors que la prestation générale n’était pas si bonne que ça. Contre Montpellier, on fait un très bon match, sans la réussite. Mais si on est capable de rééditer une telle performance contre Toulouse…"

LES SUPPORTERS NANTAIS

"Depuis le début, je sais qu’il y a une défiance de certains supporters vis-à-vis de ce qu’il se passe au club. Ça ne m’empêche pas de voir des supporters nous soutenir au quotidien. Tout le monde est libre de penser, de s’exprimer. Mais contrairement à ce que vous pouvez penser, beaucoup de gens sont dans le même état d’esprit que moi. On sait que si on veut maintenir le Club en Ligue 1, c’est en gagnant et en faisant du bon travail contre Toulouse."

UNE DESCENTE EN LIGUE 2…

"Je n’envisage pas la défaite. Dans mon esprit, ces deux matches-là vont nous permettre de nous maintenir. Si je pensais comme vous, je n’irais même pas jouer les matches. Si je pense qu’on n’est pas armé, incapable, je ne viens pas devant vous. Après, il ne s’agit pas que de nous. Il y a aussi des salariés, des gens qui peuvent avoir de gros soucis."

LES JOUEURS

"Ils sont tellement motivés, tellement prêts à rebondir et faire un grand match dès demain… La part physique est importante mais ça va se jouer mentalement aussi. On oublie vite la fatigue."

LES RETROUVAILLES AVEC TOULOUSE

"C’était peut-être écrit qu’on devait revenir à Toulouse avec mes adjoints. Mais je peux vous assurer qu’aujourd’hui, on est concentré sur notre travail pour battre cette équipe du TFC. On a qu’une seule idée en tête : s’imposer. Yves Bertucci connaît très bien aussi cette équipe, il peut nous donner des informations. Mais depuis trois mois, l’équipe a certainement changé, la manière de jouer aussi. Mais il a donné de précieuses informations, en effet. Aujourd’hui, on a l’occasion de retourner à Toulouse et de montrer qu’on peut faire mieux. Point barre. J’ai rebondi et je regarde devant."

LA PRESSION

"Toulouse a aussi cette pression de vouloir monter en Ligue 1 à tout prix. Mais pour nous, la pression est surtout de gagner les matches. Mais je n’ai pas réfléchi à cette descente. Je pense qu’on a une bonne pression pour faire de grandes choses."

LE TOULOUSE FC

"C’est une équipe qui va de l’avant, portée vers l’attaque. Ils n’ont pas la meilleure attaque pour rien, et ne sont pas troisièmes au général pour rien. Ils marquent sur les contres, les attaques placées, sont à l’aise sur les coups de pied arrêtés. Je connais pas mal de joueurs dans cet effectif, avec plusieurs joueurs que j’ai pu avoir sous mes ordres. C’est les cas d’Amine Adli, Manu Koné et d’autres. C’est une belle équipe, qui joue pour marquer."

FACE AU 3-5-2 DU TFC…

"Je ne vais pas trop bouger les lignes. On est une équipe qui pratique aujourd’hui un beau football, capable de gagner, de marquer. On est sur une bonne dynamique de jeu même la dernière sortie s’est soldée par une défaite. J’aime ce qu’on montre en ce moment. On doit s’appuyer sur nos forces."

LA DOUBLE CONFRONTATION

"Il y a deux mi-temps. La première à Toulouse, la seconde à Nantes. Il faut préparer les deux rencontres mais c’est vrai qu’il faudrait commencer par réaliser un bon résultat là-bas. Dans l’esprit, on travaille comme ça. Mais dans le football, tout est possible, même avec un avantage acquis à l’aller ou inversement. Ce qui m’importe, c’est de se maintenir. J’espère qu’on pourra marquer à Toulouse."

L’ABSENCE DU PUBLIC POUR CES BARRAGES

"Les joueurs n'y pensent plus depuis le début de la saison. Avantage ou inconvénient… Ce qui est important, c’est que les deux matches se jouent sans supporter pour ça ne change pas la donne. Les garçons ont l’habitude maintenant."