''On reste concentré''

Comment vas-tu après la blessure au mollet ?

Jean-Charles CASTELLETTO : "Ça va. J'ai reçu un coup au mollet à l'entraînement et le coach a préféré ne pas prendre de risque, surtout avec trois matches dans la semaine. Là, ça va mieux."

Tu retrouves Brest...

"Il y a pas mal de joueurs que je connais. C'est toujours un sentiment assez spécial. Ça fait plaisir de jouer contre eux."

Comment expliques-tu la solidité retrouvée de la défense nantaise ?

"A force de jouer avec Nicolas Pallois, ça aide. On joue aussi plus en bloc. On parle beaucoup sur le terrain. On ne veut pas revivre la même chose. C'était aussi compliqué sur le plan individuel... on prenait pas mal de buts. On veut faire mieux."

La présence d'Andrei Girotto au milieu vous aide-t-elle à être plus compact ?

"Oui, parce qu'il est plus axé sur la production en défense. On l'a vu à Monaco, notamment."

Quelles sont les qualités de Nicolas Pallois ?

"C'est un joueur plus dans le duel, dur sur l'homme. Je vais plus récupérer derrière, sur la vitesse et l'anticipation. C'est ce qui fait qu'on s'entend bien. C'est ce qui fait notre force."

As-tu eu peur de ne pas trouver ta place alors que le duo Girotto-Pallois semblait indéboulonnable ?

"Non. J'étais venu pour prendre des risques individuellement. Je savais que j'avais fait mon temps à Brest et je voulais savoir ce que je valais dans un autre club, être un peu en difficulté. C'est sûr que quand tu arrives dans une défense qui n'avait pris que 5 buts sur la première partie de saison... mais j'ai continué à travailler. Je n'ai pas peur et j'ai toujours fonctionné comme ça. Je n'ai pas peur de la concurrence. De la concurrence, il y en a partout. Il faut la prendre comme ça. Le travail paye toujours.
Pour autant, rien n'est acquis. On reste concentré sur l'objectif."

Les changements de latéraux changent-ils quelque chose pour toi ?

"Non, parce qu'il y a beaucoup de communication. C'est ce qui a changé au niveau de l'équipe. On sait que c'était difficile l'année dernière et on travaille beaucoup sur ça. On est content de s'aider les uns les autres. Il y a des caractéristiques différentes, on s'adapte."

Dans quel état d'esprit est le groupe ?

"On n'a que 7 points. Ce n'est que le début de la saison et le but est d'en prendre le plus possible. On ne va pas s'enflammer maintenant. Si je me souviens bien, on était au même point la saison dernière. On reste concentré et on va aller chercher le plus de points possibles en se battant. C'est l'objectif."

Moses Simon semble capable de toujours passer...

"Il passe tout le temps en ce moment. On continue. C'est bien pour l'équipe.
A l'entraînement, il s'entraîne pas mal sur les coups de pied arrêtés. Il a beaucoup progressé et c'est bien pour l'équipe. Il a beaucoup progressé."

Wylan Cyprien a aussi intégré l'équipe...

"C'est une personne qui travaille beaucoup, avec une belle qualité de passe. Ce qu'on voit à l'entraînement, c'est ce qu'il reproduit en match. On croise les doigts pour que ça continue et qu'on ramène le plus de points possibles.
Il est arrivé normalement, s'est très bien intégré. C'est une personne pour qui tu veux te battre, parce que tu sais qu'il le fera pour toi. Comme toute l'équipe d'ailleurs ! C'est une bonne pioche du FC Nantes."

Antoine Kombouaré, l'homme de la situation ?

"Il a les résultats. Il ne sait pas ce qui va arriver. Il reste focus match après match. Il a aussi la culture de la gagne. Et il nous a fait prendre conscience qu'on joue bien aussi. Il nous dit aussi quand on ne joue pas bien. On ne veut pas perdre et on ne veut pas le décevoir."

Comment se préparer pour la série qui arrive ?

"Déjà, on prend match par match. Ça se travaille chaque match, en vidéo et à l'entraînement. Il faut rester concentré. On ne sait pas qu'il y aura 2-0 à Angers après quatre minutes de jeu... On reste concentré. Toutes les équipes sont dures à jouer."

Sentez-vous qu'il y a quelque chose à faire, cette saison ?

"À force de travail, on essaie d'être lucide. Je pense qu'il y a quelque chose à faire. On marque quatre buts à Angers, on met 19 frappes contre Nice, autant contre Lyon... ça travaille bien devant. Sur les matches qu'on a perdus, c'est une ou deux occasions pour l'équipe adverse et ça fait but."

Alban Lafont a-t-il changé d'attitude sur le terrain du fait qu'il est capitaine ?

"Non. Il est resté le même. Il nous parle beaucoup et ça fait du bien. Il a une âme de leader, mais il n'a pas changé. Ça fait du bien aussi de l'avoir derrière nous."