Face aux médias ce lundi midi, Antoine Kombouaré a fait le point avant la rencontre de mercredi soir (21h). Les Jaune et Vert se déplaceront à Saint-Étienne, dans le cadre de la 19ème journée de Ligue 1 Uber Eats. Retrouvez sa conférence de presse ci-dessous.
LE POINT SANTÉ
Antoine KOMBOUARÉ : "Il y a toujours une incertitude concernant Kalifa Coulibaly (Genou). Osman (Bukari), pendant le match face à Sochaux, a ressenti une petite douleur au mollet. Il est très incertain, on verra aujourd’hui. Concernant Ludovic Blas, suspendu, il a pris un bon coup au niveau des côtes. Même sans sa suspension, il n’aurait pas pu jouer."
LE DERNIER MATCH DE L’ANNÉE 2021
"On s’attend à un match difficile parce que c’est une équipe qui va être soutenue par le retour de ses principaux groupes de supporters derrière les buts. Il y a aussi et surtout l’arrivée du nouvel entraîneur, Pascal Dupraz. On l’a vu hier en Coupe de France lors du succès à Lyon-La-Duchère (0-1). Les joueurs sont motivés. Il y aura certainement une nouvelle équipe, avec une concurrence qui sera plus forte est des joueurs qui vont vouloir se montrer. Ils ont relancé la machine avec cette victoire.
Après, je l’ai dit, je le répète, il faut clore cette année 2021 de la meilleure des façons. On a envie de poursuivre cette série, d’aller là -bas et gagner ce match. Maintenant, il faut bien se préparer et se donner les moyens pour réussir une grande performance sur le terrain. On sait malgré tout qu’on ne jouera pas le même Saint-Étienne que celui qui s’est incliné chez lui 5-0 contre Rennes, lors de la dernière sortie en championnat à domicile. On s’attend à une réaction de la part de cette formation."
LE CHOC PSYCHOLOGIQUE
"Oui, il y est toujours. Après, est-ce que ça marche ? Ce qui est sûr, c’est qu’il n’y a plus le même entraîneur en face des joueurs. C’est un autre discours, une nouvelle méthode de travail, des joueurs à l’écoute. Ça remobilise tout le monde. Après, les problèmes sont là et Pascal Dupraz sait qu’il a un gros chantier. Mais c’est jouable. Ils ne sont qu’à trois points de la 18ème place. Le challenge est difficile mais il est faisable."
LA PRESSION
"La pression est toujours sur nous, oui. Sur eux aussi, bien sûr mais on se met aussi sous pression. Lorsqu’on on perd, on a qu’une envie c’est de renouer avec le succès et quand on gagne, on veut continuer. Bien sûr, il vaut mieux être dans notre situation. On ne va pas se mentir. Mais on a été dans leur situation, on a connu ça l’an passé. C’est aussi bien de maintenir tout le monde sous pression pour garder le cap. C'est comme ça qu’on parvient ensuite à obtenir de bons résultats."
L’ABSENCE DE LUDOVIC BLAS
"Ludovic (Blas) apporte évidemment des buts, des passes décisives et donc des points. Il Quand on est joueur, on veut évoluer avec des coéquipiers qui nous font gagner des matches. Ludovic Blas amène ça.
Maintenant, je pars du principe que personne n’est indispensable et il faut surtout que les joueurs qui seront là , montrent qu’on peut jouer et surtout gagner sans lui. À titre personnel, j’en suis persuadé.
Au-delà de la sérénité, il donne de l’énergie, de la confiance à ses partenaires. Parfois, je pense aussi que ses partenaires se reposent un peu trop sur lui. C’est mon avis. On doit dépasser ça. Je parle surtout à des garçons comme Moses (Simon), Randal (Kolo Muani), Pedro (Chirivella), Wylan (Cyprien), Andrei (Girotto)… ils doivent faire plus en l’absence de Ludovic (Blas). Surtout, aujourd’hui, on a ce qu’il faut pour bien faire. J’espère que tout le monde sera prêt pour ce match."
L’IMPACT DE LUDOVIC BLAS SUR LE JEU
"On sait parfois qu’on ne joue pas bien mais avec lui, on est capable de marquer à n’importe quel moment. Même dans un moment difficile. C’est valable pour les trois joueurs devant (Moses Simon, Ludovic Bas et Randal Kolo Muani).
Aujourd’hui, Ludovic (Blas) a compris que peu importe le poste qu’il occupait, il était impératif pour lui d’être décisif. J’ai toujours pensé que dans le couloir droit, il était très fort et très décisif. Lorsqu’il peut travailler défensivement et offensivement, il est très bon et il peut marquer. Alors qu’en dix, dans un rôle plus axé sur l'aspect offensif et avec moins de contre-efforts à faire, il est moins bien, moins présent sur la durée d’un match.
Organiser le jeu c’est une chose mais on attend de lui qu’il nous fasse surtout gagner des matches."
L’EFFECTIF UTILISÉ EN COUPE DE FRANCE À SOCHAUX
"Lorsque je mets une équipe en place, c’est pour l’emporter. Alors ça peut jouer sur un, deux, trois changements au maximum. Ce qui est sûr, c’est que je ne fais jamais une équipe pour faire plaisir aux joueurs. J’estime aussi que ceux qui jouent sont capables d’enchaîner. On a quatre jours entre les deux matches donc on met la meilleure équipe."
LA CONCURRENCE
"J’espère qu’on n’est pas dépendant de ces joueurs cadres. Aujourd’hui la concurrence n’est pas facile car les joueurs qui enchaînent sont au top dans ce qu’ils font. Mais je sais que les autres sont là pour pallier les absences. Ludovic (Blas) par exemple ne sera pas là mercredi mais je suis sûr qu’on est capable de l’emporter sans lui. On travaille avec notre collectif."
LA COUPE D’AFRIQUE DES NATIONS
"Ça fait au moins deux mois qu’on y pense. On est préparé à ça. On va perdre des joueurs à certains postes donc on réfléchit. C’est aussi pour ça que le match de mercredi est important. On peut rester comme ça, si j’estime que le groupe est suffisamment fort pour attendre le retour des joueurs appelés, comme on peut aussi bouger. Mais aujourd’hui, ce n’est que de la discussion et rien n’est acté."
L’ÉVOLUTION DE L’ÉQUIPE DEPUIS SON ARRIVÉE AU CLUB MI-FÉVRIER
"Forcément qu’elle a évolué parce qu’on est toujours en L1. Ce qu’on fait aujourd’hui, c’est pas mal mais j’en attends toujours plus de mon équipe. Après le match de mercredi, je pourrais faire un vrai bilan. Au-delà des points pris, c’est la manière dont on se comporte et comment on joue les rencontres. Et c’est important. Il y a les points mais aussi le comportement de l’équipe qui comptent."
LE MERCATO DE JANVIER
"Ça fait un moment que je suis dans le métier et parfois ça a marché, d’autres fois non. Normalement, on ne devrait pas avoir besoin de recruter."
LES LATÉRAUX
"Aujourd’hui j’ai des joueurs qui sont là , sous contrat avec moi, on travaille avec eux. J’ai pour mission de les emmener jusqu’au bout, dans la difficulté comme dans le succès. Mais je suis très content. Mes problèmes sont ceux de tous les entraîneurs. Quand on a de mauvais résultats, on a l’impression que les solutions viendront de l’extérieur. Alors qu’en réalité, les premières solutions viennent de l’intérieur du groupe. Les blessures, les absences… c’est la vie d’un groupe dans une saison. Il y a des hauts et des bas. Il faut faire en sorte que les bas ne soient pas trop longs et qu’on enchaîne avec des garçons qui livrent de bonnes performances."
L’AS VITRÉ (N2) EN 16ÈMES DE FINALE DE LA COUPE DE FRANCE
"J’ai appris le tirage hier soir. Aujourd’hui je n’y pense pas, très honnêtement. Je suis content de ne pas avoir un long déplacement. Mais j’ai vraiment la tête à savoir comment on peut battre l’AS Saint-Étienne mercredi."
AS Saint-Étienne - FC Nantes
19ème journée de Ligue 1 Uber Eats
Mercredi 22 décembre, 21h
Stade Geoffroy-Guichard
Par M.G & J.J