Ligue 1
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17 février 2022

🎥 ''C’est un Ă©norme dĂ©fi qui nous attend''

Antoine Kombouaré

Face aux médias ce jeudi midi, Antoine Kombouaré a fait le point avant la rencontre de samedi soir (21h). Pour rappel, les Jaune et Vert accueilleront le Paris Saint-Germain à La Beaujoire, dans le cadre de la 25ème journée de L1. Retrouvez sa conférence de presse ci-dessous.



LE POINT SANTÉ

Antoine KOMBOUARÉ : "La blessure de Fabio est moins grave que prévue. C’est une grosse entorse, sans fracture, sans rupture mais il en a pour un petit moment (entre 4 et 6 semaines). De plus, Samuel Moutoussamy a repris la course avec les kinés. Si tout se passe bien, il rejoindra le groupe la semaine prochaine."

LES ATTENTES SUR CE MATCH

"J’attends beaucoup de choses de ce match. J’attends qu’on soit grand, qu’on sorte victorieux de cette confrontation même si je sais que ce sera compliqué. Le PSG est le leader de cette Ligue 1 avec de nombreux points d’avance sur son dauphin. Ce que je sais, c’est qu’ils n’ont perdu qu’une fois cette saison, c’était à Rennes. C’est un énorme défi qui nous attend. On se prépare pour et on a envie de faire quelque chose de grand. Au-delà de l’envie, il faudra qu’on soit énorme, fort, qu’on joue ce match. Il faudra qu’on soit capable de résoudre leurs problèmes mais également de leur en poser."

LA PRESTATION PARISIENNE FACE AU REAL MADRID

"Oui, ils’ mont impressionné. C’est une grande victoire pour Mauricio Pochettino. Je pense que c’est certainement leur match référence de la saison. Depuis le temps qu’il attendait de voir son équipe jouer ensemble, défendre ensemble, presser ensemble… Mardi, ils ont été capables de le faire pendant 1h30. Après, je n’aime pas trop les commentaires qui disent que ce n’était pas un grand Real Madrid car c’est surtout qu’en face, il y avait un grand PSG ! Il faut mettre en avant le travail fait par le coach et ses joueurs sur le terrain.
Il a été beaucoup trop critiqué, oui. Il a une équipe à mettre en place et ce n’est pas toujours facile. Je pense qu’on est beaucoup trop dur avec lui mais il fait front et répond sur le terrain."

LE BON MOMENT POUR JOUER LE PARIS SG ?

"Je le rappelle mais cette saison, le PSG c’est 24 matches de L1, 18 victoires, 5 nuls et 1 défaite. Il faut éviter de parler de l’an passé… Aujourd’hui, même si on critique un peu leur jeu, ils sont chirurgicaux et gagnent leurs matches. Pour avoir autant d’écart avec le deuxième c’est qu’à un moment donné, il faut reconnaître la valeur de cette équipe et les grands joueurs qui composent cet effectif. Même dans la difficulté, ils s’imposent. Le bon moment ? On verra après le match."

LES GENS SONT-ILS DURS AVEC LÉO MESSI ?

"Le problème, c’est que vous parlez de ça avec un inconditionnel. Pour moi, Messi, on ne le touche pas. Après, il faut accepter l’idée qu’aujourd’hui, ce n’est plus le Messi du FC Barcelone de par son âge. J’adore ce joueur. À partir de là, je trouve que toutes les critiques sont très dures. Il y avait Zidane, il y a lui. Je paierais ma place pour aller au stade. J'adore le foot, j'adore le jeu, j'adore les grands joueurs. Ils ont une grande humilité. Cela me plaît ces bonhommes-là. Il faut respecter sa carrière. Il a son âge mais il est encore très, très bon. Ce n'est plus quelqu'un qui a le coup de rein, capable de marquer 50 buts par saison... mais c'est Messi."

LE FC NANTES DEPUIS PLUSIEURS MATCHES SUR LE PLAN COLLECTIF

"En difficulté ? Je ne suis pas d’accord avec ça. Dans un match on a des soucis mais je pense qu’on n’a jamais été aussi fort que dans ces derniers temps. La preuve, c’est que même en étant dans la difficulté, on gagne le match. Il n’y a pas si longtemps, on se faisait punir. Aujourd’hui, je nous sens vraiment costauds. Je trouve que le groupe a un peu plus de maturité et à travers les résultats, plus de confiance. Avant on le disait, mais ce n’est pas toujours ce qu’on montrait sur le terrain. On joue les matches pour les gagner."

LA DÉFENSE À TROIS DÉFENSEURS AXIAUX

"Ce n’est pas toujours sûr qu’on gardera ce système-là. Avec Jean-Charles (Castelletto), on peut aussi jouer dans une défense à quatre. Aujourd’hui, on a une assise défensive solide. On sait qu’en football, marquer c’est ce qu’il y de plus dur mais quand on n’y arrive pas, les adversaires viennent se casser les dents sur la défense et on peut récupérer des ballons, se projeter vers l’avant. On n’a pas besoin de beaucoup d’occasions pour marquer. Cette défense à cinq, il faut bien l’animer et que les joueurs travaillent bien ensemble et aujourd’hui, c’est notre point fort."

LE MATCH ALLER À PARIS

"On a gêné cette équipe mais c’était l’histoire d’un match. Là, on voit que le PSG d’aujourd’hui est un PSG qui monte en puissance. Paris est dans sa préparation du money-time. Ils n’ont plus que le championnat et vont jeter toutes leurs forces dans la Ligue des Champions. Les joueurs sont en ordre de marche. La preuve avec la rencontre de mardi soir. Tout le monde est concentré, à envie de jouer. On voit aussi l’entrée de Neymar, tout le monde travaille."

DES ABSENCES ENCORE PHYSIQUES / MENTALES DANS L'ÉQUIPE ?

"Ce sont les problèmes qu’on rencontre encore. Ce n’est pas que physique. Dans un match, on a encore des difficultés et il faut combler ça. Après, si on est dans la difficulté tout en étant solide et qu’on ne prend pas de but, c’est intéressant. On travaille pour être consistant sur 1h, 1h15 et 1h30. Aujourd’hui, pour y parvenir, il manque beaucoup de choses. Mais ce sont des problèmes d’une équipe qui avec plus victoires, plus de cleen-sheets, aurait cette assurance-là et cette force collective qu’on recherche tous lorsqu’on est entraîneur."

KYLIAN MBAPPÉ

"Aujourd’hui, c’est le meilleur attaquant du monde. Il y a lui et les autres. Il est décisif, fait gagner son équipe. Dans l’ensemble, Paris est costaud physiquement et aussi mentalement. Ils ont réussi à marquer au moins 6 buts après la 85ème. Sur certains matches où ne voit pas d’issue, Mbappé trouve la solution. C’était le cas devant Rennes en championnat et mardi en Ligue des Champions."

LA PRÉSENCE DES SUPPORTERS LORS DE L’ENTRAÎNEMENT MATINAL

"Ce sont les vacances scolaires donc on le fait pour tous les enfants et tous les amoureux du Club. C’est une bonne chose et pour les joueurs, c’est aussi un soutien important. Et c’est bien de savoir qu’il y a cette communion, cette envie de vivre la fin de saison ensemble. Si on veut gagner, on a besoin d’eux. Ils jouent un rôle capital dans les matches, surtout dans ceux qu’on joue actuellement."

UNE PÉRIODE ENTHOUSIASMANTE ACTUELLEMENT ?

"Oui, parce qu’il y a des matches intéressants à jouer, parce qu’il y a des enjeux importants à la clé. En championnat, on a la possibilité d’aller le plus haut possible en se maintenant le plus rapidement possible et il y a également cette demi-finale de Coupe de France face à Monaco. Après, c’est intéressant si on gagne. Il n’y a que ça qui m’intéresse. Jouer ces matches et prendre des gifles, ça ne me va pas. C’est intéressant, c’est valorisant de se ne pas jouer la peur au ventre. Il y a cette pression positive, qui doit donner la motivation. C’est important pour le club et les carrières des joueurs."

JEAN-KÉVIN AUGUSTIN

"Oui, ce qu’il montre est intéressant mais des hauts et des bas. C’est en fonction des semaines. Mais il revient de tellement loin, que sa grande victoire, c’est d’être redevenu un athlète, un joueur de football. Il faudra du temps et on l’encourage parce que c’est bien ce qu’il fait. Son temps de jeu ? Je ne donne rien, il va chercher ses minutes, son temps de jeu. S’il joue, c’est qu’il travaille bien. Mais il n’est pas encore en mesure de débuter un match. Je l’espère dans un avenir proche... Je suis attentif."

L'UNE DE VOS PLUS BELLES PÉRIODES COMME ENTRAÎNEUR ?

"J’ai vécu des grandes périodes à Strasbourg, à Valenciennes, à Guingamp avec de bons résultats et une demi-finale de Coupe de France, à Paris on a remporté une Coupe de France, avant de finir 4ème puis d’être en tête ensuite l’année suivante. Aujourd’hui à Nantes, c’est encourageant mais je ne m’enflamme pas. J’attends la fin de la saison pour voir quels résultats on aura, quel classement final on obtiendra. J’ai appris avec le temps."

DEPUIS SON ARRIVÉE AU CLUB…

"Il n’y a pas d’explication. Ce qui est important, c’est qu’on est venu, on a travaillé et on a mis des choses en place avec le staff. Tout le monde a voulu accompagner le projet, respecter ce qu’on instaurait. La prise de conscience concerne déjà les joueurs. J’ai été dans leur position plus jeune. Quand on veut bien faire les choses, on les fait. Quand on n’a pas envie de les faire, on fait le con et on amène les autres dans le trou. C’est ce qui s’est passé l’an passé. Ici, on n’est pas seul. Il y a le staff, les gens du club, les supporters qui ont toujours été là et les joueurs qui ont changé leur façon de travailler, de penser à leur métier. La discipline instaurée ? Je suis payé pour ça, c’est mon travail. Parfois ça prend, parfois ça ne marche pas. Le plus important, c’est que j’ai le sentiment que les joueurs adhèrent à ce qu’on met en place et surtout, les victoires donnent de la confiance et valident le travail. Aujourd’hui, ils ont envie de nous suivre avec le staff. Mais je sais que c’est fragile."

L’ATTACHEMENT PARTICULIER AU FC NANTES

"Le fait que ce soit mon club, le FC Nantes… Je dois tout à ce club. Je suis reconnaissant parce qu’ils sont allés me chercher lorsque j’étais en Nouvelle-Calédonie. J’avais 19 ans, déjà jeune adulte. C’était un devoir de venir aider le FC Nantes. Ça aurait pu ne pas marcher et beaucoup de personnes dans mon entourage m’ont plutôt dissuadé de venir. Mais il y a des choses qu’on n’explique pas. Je me devais d’essayer de donner un coup de main.
Récemment, on a fait un petit pot pour fêter notre année ici, avec le staff et les joueurs. Michel Dufour, préparateur physique a dit aux joueurs une phrase que j’ai sorti avant qu’on vienne ici, et que j’ai exprimé lorsque nous étions tous les trois réunis : « Vous vous démerdez, mais mon club de cœur ne descend pas en Ligue 2. » Ça voulait tout dire."



FC Nantes - Paris SG

25ème journée de Ligue 1 Uber Eats
Samedi 19 février 2022, 21h
Stade de La Beaujoire


Par M.G


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