🎥 ''J'attends un match plein de mon équipe à Metz''

LE POINT SANTÉ

Antoine KOMBOUARÉ : "Fabio est toujours absent suite à sa blessure devant Reims. Aujourd’hui, on a eu un petit souci avec Jean-Kévin Augustin. Après à une frappe à l’entraînement, il s’est fait petite une lésion au niveau de l’adducteur droit. Il sera absent pour ce week-end. Samuel Moutoussamy est de retour. Il a repris l’entraînement et intègre le groupe. Concernant Osman (Bukari), on a craint un souci musculaire lors du match contre Paris mais il ne s’agissait que de crampes. Dès le mardi, il était avec nous à l’entraînement."

LE MATCH DE PARIS EST-IL OUBLIÉ ?

"Depuis longtemps oui, et il vaut mieux d’ailleurs. Là, c’est le grand écart. On a joué le Paris SG, premier et qui n’avait perdu qu’un seul match avant de venir chez nous. Là, on va jouer une équipe qui est en grande difficulté dans son championnat. Il fallait vite redescendre de notre petit nuage, avoir le pieds sur terre. Dimanche, on va se faire bousculer, on va se faire rentrer dedans. On le sait parce qu’on a vécu ça l’an dernier, pratiquement un an jour pour jour."

ÉVITER DE TOMBER À METZ APRÈS LA DERNIÈRE SORTIE EN CHAMPIONNAT

"Tout est possible. Mais c’est surtout la manière dont on va se comporter là-bas qui m’intéresse. Gagner des matches, ce n’est jamais facile. Qui plus est face à une équipe qui joue sa survie en Ligue 1. Ce qui m’intéresse surtout, c’est le contenu de notre match, ce qu’on va proposer, quelle opposition on va donner à cette équipe messine, et ce qu’on va être capable de faire pour être solide tout en portant le danger dans la défense adverse, marquer des buts. Je veux un match plein de mon équipe."

LE RISQUE ÉVENTUEL D’UN RELÂCHEMENT ?

"Il y a toujours le risque. Après, on a passé notre temps à prévenir, échanger, discuter et voir quels retours je pouvais avoir dans les discussions avec les joueurs. Ils savent qu’on est attendu à Metz. Ils savent aussi que le FC Metz ne va pas jouer le FC Nantes de la saison passée. Après, on n’est pas à l’abri d’une certaine forme de relâchement. Mais une fois qu’on a dit ça… Il y a le résultat et surtout la manière."

FAIRE RETOMBER L’ADRÉNALINE APRÈS PARIS

"On se remet de ça grâce au travail. Toujours. Que ce soit pour aller chercher des solutions, des réponses à nos problèmes. Là, c’est une situation différente, avec cette euphorie, tous ces messages, le bonheur qu’on a pu donner aux gens. Il faut vite repartir au travail et se demander si on est capable de refaire les mêmes efforts, avoir la même solidarité, la même réussite… Il faut se mettre en situation pour revivre ce genre de match."

BEAUCOUP DE COURSES À HAUTE INTENSITÉ FACE À PARIS

"Oui, c’est la deuxième performance de la saison dans ce secteur. Après les courses c’est une chose mais il faut aussi tenir le ballon, réussir les bons contrôles, les passes, les frappes… Ce qui est sûr, c’est qu’on a joué en équipe. Malgré ça, le Paris SG a des statistiques supérieures à nous parce qu’ils ont des joueurs capables de combiner très haut et se de projeter vers l’avant. Au-delà du match plein réalisé, on a aussi eu un grand gardien."

QUEL COMPORTEMENT ADOPTER À L’ENTRAÎNEMENT CETTE SEMAINE LORSQU'ON EST COACH ?

"Avec l’expérience, j’ai tout essayé après de grosses victoires comme celle-ci. J’ai tenté d’être très dur mais ça m’est arrivé de perdre ensuite, parfois j’ai été sympa mais on a aussi perdu… Avec chaque joueur c’est différent. Ce qui est sûr, c’est qu’on a réalisé une bonne semaine de travail, avec des charges intenses… Il fallait se remettre à travailler et leur faire comprendre que les résultats d’aujourd’hui interviennent parce qu’on travail."

UN MATCH ENTRE DEUX TRÈS GRANDS RENDEZ-VOUS, EST-CE PLUS COMPLIQUÉ À GÉRER ?

"Vous me connaissez, les victoires appellent les victoires. Quand on a fait tomber le PSG, dans ma tête, il faut aller à Metz avec l’envie de gagner ce match-là. Si on ne le gagne pas, il faut au moins faire un gros match pour préparer le match de Monaco. Si on se permet de choisir, on a tout faux. Qui sommes-nous pour choisir la compétition à jouer ? Donc on travaille et on va aller à Metz avec l’idée de s’imposer. Je suis persuadé que c’est en ayant cette attitude, qu’on va bien préparer la réception de Monaco."

DES ROTATIONS DANS L’ÉQUIPE AVANT MONACO ?

"Vous avez juste à voir comment j‘ai fonctionné sur ces semaines à trois matches : je mets toujours la meilleure équipe. On doit être capable de jouer un match tous les 3 jours ! Surtout que ça arrive une fois toutes les six semaines… Après, on peut gérer au niveau du temps de jeu mais les meilleurs jouent. C’est comme ça qu’on peut enchaîner les performances physiques et les résultats. Les blessures ? Oui, il y a toujours ce risque. Mais on réfléchit à tout ça."

DE PLUS EN PLUS D’ATTENTES AUTOUR DU CLUB ?

"Les attentes, elles viennent de l’intérieur. Les dirigeants, le staff, … Les joueurs aussi ont des grosses attentes sur ce qu’ils sont capables de faire. Je pense, avec humilité, qu’ils s’accaparent le projet et ont envie de faire une grosse fin de saison. On voit étape par étape… On a un match important dimanche, d’abord, après un exploit retentissant face au Paris SG. On sera attendu. Je veux voir si on est humble et modeste dans la victoire."

LE TRAVAIL DE L’ANALYSE VIDÉO

"Quand on perd, quand on gagne… On fait des retours après chaque match. On s’appuie sur les retours que l’on peut avoir avec nos joueurs. Après, pour revenir à samedi dernier, bien sûr qu’on ne défend pas toujours sur Messi, Neymar et Mbappé. Mais c’est intéressant parce que ça permet de s’améliorer. Ce qui est sûr, c’est qu’il y a beaucoup d’enseignements à tirer de ce match."

ALLER CHERCHER LE MAINTIEN À METZ ?

"Avec 41 points, soit un succès à Metz, on sera maintenu et content d’avoir acquis ces points. On pourra ensuite rêver d’autre chose et tout sera possible."

LA SANCTION PRONONCÉE CONTRE FRÉDÉRIC ANTONETTI

"Je trouve cette sanction très, très, très lourde ! J’ai du mal à comprendre. Je suis peut-être mal placé parce que j’ai pour coutume de défendre la profession. Bien sûr que ce sont des images qu’on ne veut pas voir mais je trouve la sanction très lourde. Quand je vois la sanction donnée aux dirigeants adverses… Je trouve qu’il y a deux poids, deux mesures."

POURQUOI EST-CE DUR DE RÉPÉTER LA PERFORMANCE RÉALISÉE FACE À PARIS ?

"C’est très dur de l’expliquer. D’abord, il ne faut pas oublier d’où on vient, qui on est... Il y a un an, nous étions à la place du FC Metz. On ne peut pas du jour au lendemain prétendre gagner tous nos matches. J’avais dit juste après la trêve, qu’avec 28 points, on était en surrégime. Mais ensuite, dès janvier, j’ai estimé qu’on avait trouvé notre vitesse de croisière. Après, la question c’était de savoir si on était capable d’enchaîner. Je pense que c’est possible mais il faut que tout le monde soit présent, sans blessé, sans suspendu, sans cas de Covid… Il y a beaucoup d’éléments qu’on ne maîtrise pas. Mais aujourd’hui, on peut jouer des matches de haut niveau. On a parlé de cette assise défensive. On possède également devant des joueurs capables de faire la différence. Sur la durée, à chaque match suffit sa peine."

LE BANC DES REMPLAÇANTS

"Oui les remplaçants ont élevé leur niveau de jeu mais la difficulté qu’ils ont, c’est que les titulaires sont des voraces sur le terrain et surtout, ils sont bons. Aujourd’hui, on a une ossature solide. Il y a des résultats avec quasiment la même ossature et des garçons qui sont performants. Ça n’a rien d’évident pour les entrants. Mais il y a un très bon état d’esprit et les joueurs vivent bien ensemble. De plus, les titulaires font très attention à ceux qui ne jouent pas et comprennent leur situation. On vit bien ensemble, on accepte la concurrence. Et les résultats nous permettent d’avancer. Aujourd’hui, tous les garçons sont prêts et tous seront concernés à un moment donné dans la saison. C’est ce qu’ils font de bien pour l’heure. C’est la vérité du moment."

LA PROLONGATION DE DENIS PETRIC

"C’est une satisfaction de le voir prolonger avec nous. Au-delà du bon gardien qu’il est, c’est surtout un super bonhomme. Aujourd’hui, je peux le dire, si Alban (Lafont) est très performant et redevenu un très, très bon gardien, Denis en est l’une des raisons. Il aide, il travaille beaucoup et soutient le numéro 1. C’est cet esprit qui me plaît."

ALBAN LAFONT AVEC LES BLEUS ?

"Je ne suis pas là pour dire si Alban mérite d’être appelé avec l’Équipe de France A ou pas. Chacun son travail. Mais à lui de continuer à travailler, à performer comme il le fait là. Mais il le sait. Ça passe par de grandes performances avec le FC Nantes. Il l’a fait devant le PSG et sera attendu dimanche à Metz. Comme toute l’équipe."