🎥 La réaction des entraîneurs

Antoine Kombouaré, entraîneur du FC Nantes

"Déçu du résultat ? Oui et non. La première mi-temps n'est pas bonne du tout. Quand on entame un match comme ça, on ne peut pas espérer grand-chose. On fait une très belle deuxième mi-temps. Mais on aurait pu jouer 3 heures sans marquer. Troyes joue sa survie et a fait ce qu'il faut pour garder son petit avantage.
Ce qui me gêne le plus, ce sont les blessures. C'est embêtant pour la suite.
Vous jouez un adversaire qui a peur mais qui a fait ce qu'il faut. On a eu quelques situations... mais la sortie de Pallois a dû déstabiliser. Ce n'est pas une excuse, mais ça peut expliquer. On a tout fait pour revenir en deuxième mi-temps, mais c'était trop tard. Un match à oublier. Il faut se concentrer sur la réception du champion en titre.
Les deux joueurs ont une entorse du genou et Girotto une grosse contusion.
Corchia ? Blessé aussi. Ca fait quatre défenseurs dans la même semaine. On verra... On a la chance d'avoir nos 42 points. On reçoit Lille et il y aura ensuite une coupure. J'espère qu'on pourra récupérer un ou deux défenseurs.
Il y a pas mal d'explications... ce sont des garçons qui jouent beaucoup, l'ascenceur émotionnel... ça peut arriver. Ils ont été en dedans en première mi-temps, même si on a pu être dangereux. En face, il y avait des morts de faim.
Si on gagne tous les matches à domicile, on fait plaisir à nos supporters... si on fait ce qu'il faut samedi prochain, mon visage sera différent. On a un match très important face à Lille. On verra l'état des troupes. Ce sera un match très compliqué, mais si on fait ce qu'il faut, on aura oublié la défaite de ce soir."

Bruno Irles, entraîneur de l'ESTAC Troyes

"J'ai apprécié la première période qui était maîtrisé qui montré ce que je recherche offensivement et défensivement. Et j'ai adoré la deuxième. Elle n'était pas belle, mais on a vu ce qu'il nous faut pour nous sauver. Nantes a tenté de revenir, mais sans plus d'occasions. On sait que c'est cet état d'esprit qu'il faut. On a été solidaires, combattifs, on a des joueurs cuits, mais ils savent que notre maintien passe par ces valeurs. Ils nous en reste dix ! C'est une petite étape de passée. Il nous reste dix rounds, et on n'a pas droit de faire moins que ça.
Il y a de la continuité dans ce qu'on fait. On sait qu'on n'est pas loin d'en bas. On sera soulagés quand on sera sauvé. On a vu un groupe avec des absents de dernière minute. Ce qui est gratifiant, c'est de voir un groupe qui répond. On aura besoin de tout le monde sur ces 10 derniers matches."