🎥 ''Les joueurs savent ce qu'ils ont à faire''

LE MATCH LE PLUS IMPORTANT DE SA CARRIÈRE DE COACH ?

Antoine KOMBOUARÉ : "Le plus important ? C’est un match différent, un match particulier parce que c’est mon Club formateur, dans lequel j’ai passé sept ans. Je reviens en tant qu’entraîneur et puis surtout, ça fait longtemps qu’on n’a pas joué une finale de Coupe de France. Le plus important, c’est surtout le match qui vient. Donc aujourd’hui, oui."

DE L’OPTIMISME ?

"Je suis très optimiste ! Très motivé et très optimiste, bien sûr."

DANS QUEL ÉTAT D’ESPRIT AUJOURD’HUI ?

"Il y a un peu d’excitation et surtout beaucoup de sérénité. On essaie de transmettre au groupe, aux joueurs. L’idée, c’est de bien appréhender cet évènement capital pour le Club, pour les joueurs et leur carrière. On est aussi surtout très content d’être là."

UNE TRÈS GROSSE ATTENTE AUTOUR DE CE MATCH

"On sent qu’il y a une attente, beaucoup de soutiens et une ferveur. On sent des gens qui ont envie d’apporter leur amour pour faire que demain on puisse gagner ce match. Après, moi, j’ai la chance, de par ma nature, de prendre pas mal de recul, d’essayer de ne pas faire le match avant. J’ai toujours vécu ma carrière comme ça et les joueurs doivent le ressentir. Il faut travailler à fond l’instant présent, le vivre à fond et puis le match, on aura le temps de le jouer demain et de vivre des choses avec l’ambiance. Aujourd’hui, ce que j’aime, c’est qu’on ressent beaucoup de calme chez les joueurs et ça c’est bien."

UNE FINALE GAGNÉE ET UNE FINALE PERDUE SUR LE BANC

"J’espère que ces expériences vécues vont me servir mais aussi que je puisse en faire profiter le groupe. Mais j’aime bien aussi que les joueurs vivent leur propre expérience. On va les accompagner mais j’ai pour coutume de dire que les joueurs savent ce qu’ils ont à faire. Ils sont prêts. On a passé cinq tours, avec pratiquement toutes les situations connues. Oui, ils savent ce qu’ils ont à faire. Quand j’étais joueur, j’aimais bien que mon entraîneur me laisse tranquille parce que je pensais que j’étais déjà dans mon match."

MOSES SIMON

"Moses a connu une très belle saison mais qui s’est jouée en plusieurs étapes. Il a démarré très fort, avant d’avoir un petit creux. Il est ensuite parti à la CAN. L’élimination avec le Nigeria a été très dure pour lui et il a pris un gros coup au moral. Il est revenu un peu en difficulté. On l’a accompagné et il revient bien. J’espère qu’il va continuer à être efficace, surtout demain, pour faire la différence et nous faire gagner ce match. Mais il n’est pas le seul. Il y a aussi Ludo’ (Blas), Kolo Muani, Coulibaly, Bakari,… On a du monde."

LA TITULARISATION D’ALBAN LAFONT & LE CAPITANAT DE LUDOVIC BLAS

"J’ai choisi Alban (Lafont), parce que lorsque vous jouez une finale, il faut mettre les meilleurs. Alban (Lafont), au moment où on se parle, est meilleur que Rémy (Descamps). Le choix a été très clair mais je le savais depuis très longtemps : après le match de Monaco. Dans mon esprit, Alban (Lafont) allait jouer cette finale.
Ce brassard de capitaine ? Ludo’ (Blas) l’a porté depuis le début. Il était logique qu’il le garde pour jouer la finale. Ce sont des choix que j’opère."

LES ATOUTS DE L’OGC NICE

"On craint leur attaque, parce qu’ils ont des joueurs de talent. Ils possèdent des qualités, des joueurs capables de faire la différence. Je crains cette équipe aussi parce qu’ils sont déjà parvenus à nous battre. En étant entraîneur du FC Nantes, je n’ai toujours pas trouvé la formule. J’espère que demain, on va réussir à enfin s’imposer face à eux. C’est aussi une équipe qui performer, après un creux. Mais là, l’OGC Nice est en train de finir fort son championnat. Ils sont 5èmes, pas loin de la Ligue des Champions et peuvent cette année remporter la Coupe de France tout en accrochant une place en C1. Je sais que c’est un match très difficile qui attend notre équipe demain. De plus, ils possèdent également Christophe Galtier comme entraîneur, le meilleur entraîneur français actuel et celui qui l’était également l’an passé en L1. Ils ont tout ce qu’il faut pour nous poser des problèmes demain."

QUEL MESSAGE À TRANSMETTRE SUR LA GESTION ÉMOTIONNELLE ?

"L’idée, c’est surtout de trouver un juste équilibre entre cette pression qu’ils vont vivre. Il faudra à la fois beaucoup d’engagement mais aussi beaucoup de contrôle, de maîtrise. Il faut trouver ce bon équilibre. Un match qui se démarre à onze, doit se finir à onze, pour avoir plus de chances de gagner. Il faudra être concentré et surtout, le jouer à vingt, en groupe. Tout le monde aura son importance et il est fort possible que les entrants puissent nous aider à remporter ce match. Je veux surtout qu’on fasse un beau match, un grand match, que ce soit une belle fête. C’est mon état d’esprit."

UN TRIO D’ATTAQUE NANTAIS TRÈS COMPLÉMENTAIRE

"La première chose, c’est qu’ils ont le sens du collectif. C’est très important. Ils sont tous les trois des qualités différentes mais ils affichent cette envie de jouer ensemble. Et ça, c’est le plus important. Ils ont autant de plaisir à marquer qu’à faire marquer et s’entendent aussi super bien en dehors du terrain."

LA DOUBLE CONFRONTATION EN L1

"La conséquence de cette double confrontation, c’est qu’ils sont plus forts que nous. Et pour preuve, c’est qu’en championnat, ils seront devant nous au classement. Il y a de grandes chances… Les enseignements ? Ce n’est pas toujours la meilleure équipe qui l’emporte. Parce que les deux fois, on a eu le sentiment qu’on avait bien joué, mieux joué qu’eux mais ils ont toujours été plus réalistes, plus efficaces. Mais ce qui compte dans le football, c’est de gagner, même si c’est une autre compétition."