Au lendemain de la victoire en finale de la Coupe de France - la quatrième dans l'histoire du Club -, Waldemar Kita a répondu aux questions des nombreux médias.
C'est un beau cadeau d'anniversaire...
Waldemar Kita : Ca fait plaisir, c'est un très beau cadeau pour le club, les gens qui y travaillent, la ville et tous les gens qui aiment le FC Nantes. Trois quarts du Stade de France était en Jaune et Vert... la France aime le FC Nantes.
Je savais qu'il y aurait plus de 45 000 supporters, la FFF était heureuse de ce match entre Nice et Nantes. Et quand on voit cette marée jaune et verte...
Vous avez pensé à quoi au coup de sifflet final ?
Waldemar Kita : Je ne sais pas. J'étais stressé sur les 10 dernières minutes. Nice dominait. Mais on était très solides et bien organisés. On avait vraiment envie de gagner cette Coupe. Ca donne un état d'esprit depuis plusieurs mois très positif, avec des garçons respectueux et travailleurs, qui ont tous envie de réussir ensemble. Je mets 10/10 à tous les joueurs. Il y avait la solidarité. Je suis très content du comportement des joueurs.
Vous ne deviez pas venir aujourd'hui...
Waldemar Kita : Je suis venu pour vous et pour partager cette joie avec les personnels administratifs, leur montrer que cette Coupe leur appartient aussi.
Qu'est-ce qui fait que ça a marché ?
Waldemar Kita : Il faut travailler, beaucoup, avoir de la discipline. Ca ne marche pas toujours. C'est de la gestion d'hommes et ce n'est pas facile.
Gagner un premier titre ?
Waldemar Kita : Ca me donne une satisfaction, mais pas personnelle. On montre que le travail paye à un moment ou un autre. Je suis pas mal impliqué dans le football français, et je vois que tous les présidents sont investis dans leur club.
Je peux dire "enfin je vous donne satisfaction".
Il y a un an, le Club se battait pour son maintien...
Waldemar Kita : Vous avez raison, mais les saisons ne se ressemblent pas. On a mis en place tous les moyens au club. On a retenu Lafont, on n'a pas laissé partir Blas ou Simon ou Girotto. On a revu les contrats et la masse salariale. On a retenu tous les joueurs et on a répondu à ce que nous demandait le coach. On ne voulait pas plus. Il y a une philosophie du staff et nous avons suivi.
Antoine Kombouaré a dit au soir de la victoire "qu'il avait payé nos dettes"...
Waldemar Kita : Antoine Kombouaré est libre de dire ce qu'il veut.
La Coupe d'Europe ?
Waldemar Kita : C'est prématuré d'en parler. On a gagné. C'est une autre dimension.
Après la demi-finale, on élimine Monaco. On a alors commencé à travailler dessus. Il faut finir la saison et on verra la stratégie pour la Coupe d'Europe. Il va falloir voir comment on s'organise. Il faut discuter avec le coach.
L'avenir du coach ?
Waldemar Kita : Il est normal que tout le monde se pose des questions. C'est légitime. Il a les moyens pour réussir.
Il a encore une année de contrat. Chacun son caractère. Il y a du super boulot de fait aujourd'hui.
Je n'ai pas envie de rentrer dans ça aujourd'hui. Je veux rester dans le positif pour 24-48h. On verra ça à la fin de la saison.
Il faut voir l'histoire pour chaque entraîneur... Il reste dix jours pour finir la saison. Je veux d'abord en parler avec lui.
Le mercato avec un budget augmenté ?
Waldemar Kita : C'est prématuré. On a fait des efforts l'année dernière pour donner des moyens sportifs supplémentaires. On a gardé Lafont, Blas, Girotto qui avait des propositions fortes... on est contents de les avoir gardés.
On sera obligés de monter en puissance. Mais je ne veux pas qu'on en fasse l'analyse maintenant. Aujourd'hui, je veux rester dans le positif.
Une soirée avec l'équipe ?
Waldemar Kita : C'était prévu. On voulait fêter tous ensemble. Je pense que tout le monde a passé une belle soirée.
Quelle image garderez-vous du Stade de France ?
Waldemar Kita : Cette marée jaune et verte. C'est impressionnant.
Votre investissement personnel ?
Waldemar Kita : Il y a deux choses importantes. J'adore le contact en tête à tête. On peut s'exprimer plus facilement. Je reconnais aussi que mes activités professionnelles sont très prenantes. Je serai de plus en plus à distance. Franck est très présent et a pris en maturité. Je pense que Franck et Philippe Mao vont prendre de plus en plus le sportif, comme c'est le cas depuis quelques mois. Je dois développer mes autres activités et je dois être disponible. Aujourd'hui, Franck a presque autant de pouvoir que moi.
Par F.C. et P.B.