🎥 ''On provoque notre réussite''

LE POINT SANTÉ

Antoine KOMBOUARÉ : "Charles Traoré et Pedro Chirivella sont toujours absents. On va pouvoir compter sur le retour d’Andrei (Girotto) qui vient d’être papa de petites jumelles. Il revient avec nous dès aujourd’hui donc on aura un groupe au complet."

NICOLAS PALLOIS

"S’il a toujours son bandage, qu’il est cassé de partout mais qu’il nous fait des matches comme il peut faire en ce moment, moi je signe tout de suite (rires). Plus sérieusement, aujourd’hui, il est présent et fait des matches énormes. On est heureux de son rendement et ça aide beaucoup l’équipe. Quand il me dit qu’il est prêt, avec lui, on peut aller à la guerre.
Si je suis surpris par ce qu’il montre ? Non. Je savais que c’était un garçon avec de grosses qualités, capable de faire de très belles choses. Mais je pense que pour lui, ça passe beaucoup par la tête. S’il est heureux, qu’il se sent bien… En ce moment, il vit une période de rêve. On le sent dans la vie de tous les jours, dès le petit-déjeuner et dans le vestiaire. Il s’ouvre un peu plus et on a un joueur fabuleux. Je le savais capable. Il a des arguments physiques, athlétiques et en plus, techniquement, c’est un bon joueur de ballon. Pendant longtemps, il a joué latéral gauche. Offensivement, dans les petits espaces, il peut aussi ressortir des ballons. Il ne faut pas oublier qu’il a évolué latéral gauche. La suite avec lui ici, je n’avais pas de doute là-dessus. Il est amoureux du Club. C’était écrit et il voulait poursuivre l’aventure avec le FC Nantes et pourquoi pas aller au bout de ce qu’il pourra donner."

LA TRAVAIL PAIE !

"On travaille, oui. On a la réussite mais on la provoque. Comme j’aime bien le dire, on a la main chaude en ce moment. Ça marche bien à tous les niveaux et puis ce qui est bien, c’est que ce ne sont pas des matches faciles qu’on est amené à jouer, à gagner. Pour preuve, on a été mené face à Rennes mais on va chercher notre victoire. On a beaucoup couru, on a souvent été sur le reculoir mais on ne lâche pas, on n’est jamais résigné, on n’abandonne pas le copain et au bout, on est payé de nos efforts. Aucune équipe veut nous faire des cadeaux et malgré tout, on renverse les situations. Il y a beaucoup de cœur dans cette équipe."

L’IMPORTANCE DU JEU DANS LES COULOIRS

"Souvent, les adversaires verrouillent l’axe et on a cette chance à Nantes de jouer avec nos latéraux et nos attaquants présents dans les couloirs. On a Simon, Bukari, Blas, voire Kolo Muani… on a besoin de joueurs qui provoquent. Aujourd’hui, on a ces qualités chez nous et ça permet de débloquer des situations. On a retrouvé l’efficacité et ça fait du bien. On travaille ces gammes à l’entraînement. Et puis physiquement, il faut être capable de répéter les efforts. Mais à l’arrivée, on finit par percer le verrou et mentalement prendre le dessus sur l’adversaire."

UN BUT IMPORTANT AVANT LA PAUSE DEVANT RENNES

"Ce but juste avant la pause a été précieux. S’ils étaient rentrés au vestiaire avec cet avantage en leur faveur, ça aurait été très compliqué pour nous en deuxième période. Une fois qu’on a égalisé, on a retrouvé beaucoup d’énergie tandis qu’eux, ont pris un gros coup sur la tête."

OSMAN BUKARI

"C’est un joueur que j’apprécie énormément et aujourd’hui, ce dont j’ai besoin chez lui, c’est qu’il soit régulier dans ses performances. Il doit beaucoup travailler. Mais bien sûr que c’est un joueur que j’aimerais garder et sur lequel on travaille pour qu’il soit à nouveau prêté voire acheté."

MARCUS COCO

"C’est différent avec Marcus parce qu’il a connu de grandes difficultés. Il a été décrié, il a beaucoup douté, parfois même lâché. Mais, ensemble, on l’a soutenu. Lui, il s’est battu et n’a pas lâché. C’est un combattant. On est très content pour lui, on le voit retrouver des couleurs. C’est la récompense de son travaille, de sa gentillesse."

LA POLYVALENCE DES JOUEURS DANS LA DÉFENSE

"On a cette chance d’avoir des joueurs polyvalents et efficaces. Après, je ne m’attarde pas sur un système. Je vois en fonction de ce que je ressens, des discussions que j’ai avec les joueurs, pour avoir un groupe qui vit et que la concurrence soit importante, qu’on y trouve de l’émulation. J’ai la chance d’avoir un trio axial composé de Pallois, Castelletto et Girotto. Ce serait une connerie de s’en priver (sic). Pour gagner des matches, il faut une assise extrêmement forte."

À CINQ DERRIÈRE, PAS QUE DÉFENSIF…

"Jouer à cinq, ce n’est pas qu’un système défensif ! On n’a jamais marqué autant de buts depuis qu’on joue à cinq derrière. Le plus important dans tout ça, c’est l’animation. Les trois axiaux sont là pour défende et ça donne beaucoup plus de liberté aux latéraux qui avec de la confiance, se projettent ensemble. Aujourd’hui, Lens excelle dans ce système."

LE RÔLE D’ALBAN LAFONT VIS-À-VIS DE SA DÉFENSE

"Le brassard de capitaine l’a transformé, sa confiance en lui est monstrueuse et ses performances lui donnent cette envie d’aller chercher les ballons. On l’a vu contre Rennes par exemple. Sur les derniers ballons, il est allé loin pour soulager sa défense. Concernant les trois axiaux, ils jouent beaucoup de matches ensemble et il y a cette complémentarité qui existe."

LA COMPOSITION EN AVANT-MATCH

"Je la donne souvent le jour du match, on va dire deux heures avant. Mais souvent, les joueurs sont au courant deux jours avant, parce que je les prépare. Lors du match face à Rennes, il y a eu 6 changements dans le onze de départ. Il faut que je sache comment je peux avancer avec eux et surtout, savoir ce que les joueurs attendent de moi."

FAIRE ÉVOLUER SA RÉFLEXION

"On n’est pas borné et c’est toujours très intéressant de faire évoluer sa réflexion. Mais encore une fois, toujours en fonction des joueurs qu’on a à notre disposition et surtout, ceux en forme. Notre travail, c’est de trouver la solution à chaque problème. Il ne faut jamais lâcher, il faut persévérer et à un moment donné, ça bascule. Après, dans le sport, ça va très vite ! Tout est éphémère."

AVOIR LE PLUS DE POINTS À LA FIN !

"On travaille parce qu’on est dans l’esprit de gagner le plus de matches, d’avoir le plus grand nombre de points à la fin de la saison et également, la meilleure place au classement. Lorsqu’on a dépassé les 50 points, on s’est dit avec le nombre de matches qu’il restait, qu’on voulait aller chercher la barre des 57 points. Mais ça, c’est le minimum. Si on arrive à 58 points, on sera content. Mais si on atteint les 60 points, on sera super content !"