🎥 ''Prouver qu'on est capable de faire beaucoup mieux''

LE POINT SANTÉ

Antoine KOMBOUARÉ : "Il y a des petits bobos mais a priori, ces derniers ne sont pas trop graves. Andrei Girotto (mollet) s’est entraîné de son côté. Quentin Merlin (adducteurs) était en soins. Pour Pedro Chirivella, c’est le genou mais ça va aller. À chaque fois qu’il fait une extension, il a des douleurs mais après, ça passe. Il traîne ça. Ça se soigne mais il peut quand même jouer.
On fera le point demain mais ils sont tous les trois dans le groupe. Enfin, Gor (Manvelyan) a repris les entraînements avec le groupe."

UNE VICTOIRE INDISPENSABLE DIMANCHE ?

"Oui on souhaite une victoire dimanche, une victoire qui nous ferait beaucoup de bien. On a travaillé pour ça. Comme j’ai pu le dire, on a fait un bon match à Troyes, qui nous rassure notamment défensivement. Maintenant, il faut lâcher un peu plus les chevaux. On se doit de garder cette assise défensive face à Auxerre, qui présente de bons joueurs mais il faut aussi qu’on soit efficace offensivement. C’est dans cet esprit qu’on va aborder cette partie.
On a travaillé fort pour gagner ce match-là parce que cette équipe auxerroise ne pointe qu’à un petit point derrière nous. Ce serait aussi une bonne chose de remporter cette victoire à domicile. Ça fait tellement longtemps."

LES MANQUEMENTS POUR REMPORTER CES MATCHES CHARNIÈRES ?

"Il nous manque la confiance et sans cette confiance, on se pose plein de questions, on ne va pas au bout de nos intentions et donc on manque d’efficacité. Si on arrive retrouver cette efficacité défensive, à être fort dans les duels, à gagner des ballons un peu plus haut, on sera enfin capable d’avoir cette efficacité défensive qui nous fait défaut actuellement."

ANDREI GIROTTO DANS L’ENTREJEU

"C’est d’abord pour retrouver un garçon qui aime défendre, qui gratte des ballons, qui rassure l’axe central défensif et qui est surtout un repère pour ceux qui se projettent devant. Il équilibre bien l’équipe.
Maintenant, on attend un peu plus des offensifs mais je pense aussi à nos latéraux dans les risques pris, dans les centres et également nos défenseurs centraux qui peuvent marquer sur les coups de pied arrêtés. Oui, tout le monde est concerné. Les attaquants font du gros travail défensif mais il faut aussi que les milieux et les défenseurs viennent leur donner un petit coup de main."

UN DEUXIÈME MATCH DE SUSPENSION À PURGER

"Oui, c’est le deuxième et dernier match de suspension. Bien sûr, je préfère être sur le banc. J’ai le sentiment qu’il y a plus d’impact sur le groupe, sur les joueurs. Je peux passer les consignes en direct. On l’a vu mercredi, la communication est plus compliquée avec le banc. Alors oui, d’en haut on voit peut-être mieux mais entre voire mieux ou impacter sur les joueurs, je préfère être sur le banc sans hésiter. Je pense que les joueurs ont besoin de moi, pour donner des consignes en direct. Le jeu appartient aux joueurs, mais sur des temps morts, on peut échanger plus facilement."

JOUER UN 1ER JANVIER C'EST...

"J’ai déjà vécu ça en tant qu’entraîneur mais aussi comme joueur. On a le sentiment le 31 décembre, que tout le monde fait la fête. Sauf nous. Il y a un énorme décalage entre la présence à l’hôtel avec le match à jouer le lendemain, pendant que tout le monde fête le passage à la nouvelle année.
Après, le jour du match, ça va ! Le plus dur c’est la veille, parce qu’après il y a la rencontre. Mais dimanche, on sera content de rejouer à la Beaujoire, devant notre public et on sera encore plus heureux s’il y a la victoire au bout."

L’ABSENCE DES GROUPES DE SUPPORTERS À LA BEAUJOIRE DIMANCHE

"C’est triste mais c’est leur décision et je respecte. Bien sûr qu’on est toujours très content lorsque le stade est plein à craquer, que c’est une belle fête. Mais avec eux, sans eux, il faut gagner dimanche contre Auxerre. Mais je suis convaincu qu’avec nos supporters, on est beaucoup plus fort."

DE L’INQUIÉTUDE À L'HEURE ACTUELLE ?

"Je ne suis pas inquiet parce que j’ai confiance en mon groupe et je connais les qualités de mes joueurs. Aujourd’hui, après le match de dimanche après-midi, il restera encore deux matches sur la phase aller. Le classement est aussi très serré et il y a peu de points entre les équipes.
Après, bien sûr qu’aujourd’hui je ne suis pas content de notre travail, de ce qu’on fait en ce moment. Mais l’inquiétude, non. Si je ne suis pas satisfait, c’est parce qu’à l’heure actuelle, on a joué seize matches et on en n’a gagné que deux. Sur le général, c’est nul ce qu’on fait (sic). Mais c’est vrai qu’il y a des circonstances. Je sais que mes joueurs font les efforts mais la Coupe d’Europe a pris beaucoup d’énergie, l’enchaînement des matches… Ce n’est pas simple. Mais je ne suis pas inquiet parce que je connais mon groupe et oui, on est capable de faire beaucoup mieux. On veut le prouver dès dimanche devant Auxerre."

LA MORT DE PELÉ

"C’est une légende, un énorme joueur. Il est le seul joueur à avoir remporté 3 Coupes du Monde, le première à 17 ans. Il est aussi le plus jeune buteur dans un Mondial, à ce même âge. J’ai aussi vu passer une statistique incroyable avec le nombre de buts marqués par rapport au nombre de matches joués (1 283 buts sur un peu plus de 1300 matches, ndlr). Après, il faut surtout se dire que ce qu’il a réalisé, c’est énorme quand on connaît les conditions de jeu de l’époque. Oui, les rapports de force n’étaient pas toujours très équilibrés mais Il n’y avait pas la vidéo, l’arbitrage était plus laxiste. Je me souviens aussi de séquences de jeu avec des « attentats » sur les joueurs. Jouer à cette époque-là et marquer autant de buts, c’est exceptionnel. Immense respect. Il avait aussi le même âge que mon papa, né en 1940. Donc bien sûr que c’est toute l’époque de mon père."