🎥 ''Une rencontre qui peut être charnière pour la suite''

LE POINT SANTÉ

Antoine KOMBOUARÉ : "Nico’ (Pallois) et Quentin (Merlin) sont absents. Le premier cité est dans les temps mais on avait tablé entre 4 et 6 semaines. Pour le second, il ne peut pas toucher le ballon avant deux mois après l’opération.
Sinon, on a récupéré tout le monde. Charles (Traoré) est de retour dans le groupe. Ce matin, trois joueurs n’ont pas participé à la séance mais c’est juste par précaution : Andrei Girotto (dos), Fabien Centonze (dos) et Jean-Charles Castelletto (genou). Ils ont tous les trois travaillé en salle et s’entraîneront samedi."

CE MATCH FACE AU CLERMONT FOOT 63

"C’est une équipe qui est en grande forme, avec trois succès sur les trois derniers matches de championnat. Dans ces trois matches, il y a la victoire à Lyon qui a été acquise sur un penalty mais encore fallait-il aller gagner là-bas tout de même ! Ensuite, ils se sont imposés à domicile devant le Stade Rennais, puis à Angers. On voit aussi le discours de l’entraîneur, Pascal Gastien et le travail qu’il a pu mettre en place. Celui-ci est forcément différent de ce qu’on connaît de l’équipe qu’il avait en L2. Il est devenu très pragmatique. L’équipe clermontoise est aujourd’hui organisée en 5-3-2, qui peut également jouer assez verticalement vers un joueur comme Kyei, qui est puissant devant. Ils jouent aussi les deuxièmes ballons et sont présents pour bien défendre. Le maintien passe par une équipe solide, qui s’ouvre peu et je pense que Pascal (Gastien) a compris. Concernant dimanche, je rêve d’un succès pour avoir un matelas plus épais sur la zone rouge, au moment d’affronter les grosse formations."

UNE BONNE SÉRIE CÔTÉ NANTAIS !

"C’est ce qui va nous permettre, au-delà de la confiance qu’on va acquérir, d’obtenir des repères et une base de travail pour aller chercher des points. C’est dans cet esprit. Dimanche, le match sera très intéressant, peut-être charnière. Si on l’emporte, on peut basculer et aller jouer une place bien meilleure que celle qu’on occupe actuellement. Si le résultat est négatif, ça peut être compliqué, notamment avec la réception de l’OM quelques jours plus tard. J’ai dit aux joueurs qu’il fallait continuer à faire ce qu’on faisait bien. On veut poursuivre notre série d’invincibilité."

UNE CADENCE SOUTENUE À VENIR

"Sur ce mois de février, on s’apprête à jouer une série de neuf matches. Je suis focalisé sur comment on va vivre ces affiches et surtout les remporter ! On doit préparer les garçons à ces matches importants, intéressants. On a beaucoup d’humilité mais je veux voir mes joueurs conquérants, ambitieux. C’est dans cet esprit que je veux qu’on prépare cette série."

LE DISCOURS AUX JOUEURS

"Toute la semaine, on a cherché à présenter aux joueurs cette chance fantastique qu’on va vivre. Leur faire comprendre. Alors, c’est tout de même partagé parce que dans mon esprit, il la peut aussi d’enchaîner des matches avec des défaites et ça peut être le trou et donc le maintien à jouer en L1. Mais aussi à l’inverse, on peut vivre une grande fin de saison. Si on rêve grand, on peut jouer la Coupe de France et faire quelque chose de bien, en championnat, aller chercher le maintien le plus vite possible et en Europe, on ne sait pas aussi. Tout peut se passer. On veut rêver grand mais de l’autre côté, on a aussi la crainte de revivre la première partie de saison. En Europe, c’était bien mais en championnat, c’était plus que compliqué. Mentalement, il va falloir être très costaud."

UNE SITUATION DÉJÀ VÉCUE EN DÉBUT DE SAISON

"Aujourd’hui, on n’a plus l’excuse parce qu’on a déjà vécu ça sur la première partie de saison. Je suis convaincu qu’on a un groupe prêt à enchaîner les victoires. C’est aussi en ce sens qu’on est allé chercher nos recrues."

PLUS DE DIFFICULTÉS DEVANT…

"C’est un peu le mal de toutes les équipes. Les attaquants font aussi un gros travail défensif. Si aujourd’hui on prend moins de buts… On en souffrait dans cette première partie de saison avec une équipe un peu « gruyère ». Aujourd’hui, tout le monde réalise son travail défensif. Peut-être qu’on lâche du jus et donc qu’on est moins présent dans la surface pour aller marquer. Maintenant, avec cette solidité, il faut peut-être plus se projeter vers l’avant. C’est la deuxième phase."

UNE ÉQUIPE QUI COURT PLUS AUJOURD’HUI ?

"Depuis la reprise, oui ! Il y a une grosse différence. Après, si on court beaucoup et qu’on perd les matches… Mais oui, il y a peut-être une relation de cause à effet sur nos résultats. Les joueurs regardent les statistiques GPS, s’intéressent à ce qu’ils font. Surtout, on court davantage et on ne perd plus. Ça doit les conforter dans l’idée qu’on est sur la bonne voie. Le travail sera toujours jugé dans la durée, sur le classement et les résultats."